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BD Europeene

Affichage de[s] tout le contenu étiquetés 'BD', 'BDEuro' et 'BDEuropéene' et posté[e][s] durant les 0 derniers jours.

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  1. Aujourd’hui
  2. The_PoP

    Didi - Tome 1 - Naissance

    Didi est une nouvelle série jeunesse lancée par les éditions du Lombard. Elle se tient dans la lignée de leurs productions habituelles à savoir : une intrigue qui conviendra à son public jeunesse mais qui est suffisamment bien amenée pour ne pas ennuyer un lecteur plus adulte. Ce qui est plutôt bon signe je trouve quand à la qualité du scénario, des dialogues et des situations. Ici toute la narration se déroule de manière fluide bien que l'histoire prenne vite un tour fantastique. Pourtant on adhère et l'on suit avec intérêt l'évolution de notre histoire. C'est un tome 1 qui peut se suffire à lui même, mais dont l'ouverture dans les dernières pages appelle à une suite. Les dessins y sont agréables et bien dynamiques, on prend du plaisir à la lecture, bien aidé par une colorisation très pêchue.
  3. Titre de l'album : Didi - Tome 1 - Naissance Scenariste de l'album : Christian Galli Dessinateur de l'album : Christian Galli Coloriste : Christian Galli Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : "Si je vous disais que je cache dans ma chambre une grenouille humanoïde aux pouvoirs étranges, vous penseriez que je suis fou, pas vrai ? Vous auriez tort... Accrochez-vous, je vais vous présenter... Didi ! » Une aventure fantastique, pleine de mystères et de rebondissements : le début d'une grande histoire d'amitié ! Critique : Didi est une nouvelle série jeunesse lancée par les éditions du Lombard. Elle se tient dans la lignée de leurs productions habituelles à savoir : une intrigue qui conviendra à son public jeunesse mais qui est suffisamment bien amenée pour ne pas ennuyer un lecteur plus adulte. Ce qui est plutôt bon signe je trouve quand à la qualité du scénario, des dialogues et des situations. Ici toute la narration se déroule de manière fluide bien que l'histoire prenne vite un tour fantastique. Pourtant on adhère et l'on suit avec intérêt l'évolution de notre histoire. C'est un tome 1 qui peut se suffire à lui même, mais dont l'ouverture dans les dernières pages appelle à une suite. Les dessins y sont agréables et bien dynamiques, on prend du plaisir à la lecture, bien aidé par une colorisation très pêchue. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/didi-tome-1-naissance?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Série jeunesse récente de chez le Lombard, voici désormais le second tomes des héricornes mettant en scène de jeunes héroïnes et leurs licornes face à leur destin. Bien évidemment avec un tel pitch vous saurez vite si ce livre est fait pour vos enfants ou non, ce sera en effet assez clivant selon que le mot licorne les fais rêver ou non. Et c'est bien le reproche que je fais à ces deux premiers tomes, ils surfent un peu trop sur la vague. On sent bien que Kid Toussaint va finir par nous livrer une vraie belle histoire un peu plus profonde et avec des sens cachés comme il en a l'habitude, mais là, il faut reconnaître que pour le moment, on a surtout affaire à un groupe de jeunes filles et leurs licornes affrontant des dangers plus ou moins marqués. L'univers reste en effet très gentil globalement, et les enjeux ne sont pas encore super clairs, ce qui rend la lecture un peu ennuyeuse peut être pour l'adulte que je suis, mais qui aura le mérite de ne pas brusquer nos petits en laissant la place à l'imaginaire. Côté dessin, Véronica Alvarez nous livre un univers très coloré et typé jeunesse voir parfois girly, auquel je ne reproche que des décors et un niveau de détail parfois un peu léger, même pour une production jeunesse. En bref on n'est pas sur une série jeunesse/jeunes ados, mais vraiment sur une série jeunesse pour les enfants. Le dessin est d'ailleurs plutôt réussi même si je trouve qu'il n'atteint pas par exemple le niveau de raffinement observé sur La forêt du temps. A noter qu'il s'agit d'un petit format cartonné ce qui est compensé par la pagination plus importante.
  5. Titre de l'album : Les héricornes - Tome 2 - La digne héritière de Mu Scenariste de l'album : Kid Toussaint Dessinateur de l'album : Véronica Alvarez Coloriste : Véronica Alvarez Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : L'heure des épreuves a sonné pour les Héricornes ! Les Orcons sont prêts à tout pour les empêcher d'atteindre le temple de la Déesse. La capacité des cinq jeunes femmes à invoquer licornes et armes magiques ne sera pas de trop. Mais certaines sont plus héritières que d'autres : Izandre n'a rien d'une princesse. Elle a fait la fierté des siens en devenant la première Héricorne de sa lignée. Mais depuis... elle n'a jamais réussi à invoquer sa licorne ! Et ça va finir par se remarquer... Critique : Série jeunesse récente de chez le Lombard, voici désormais le second tomes des héricornes mettant en scène de jeunes héroïnes et leurs licornes face à leur destin. Bien évidemment avec un tel pitch vous saurez vite si ce livre est fait pour vos enfants ou non, ce sera en effet assez clivant selon que le mot licorne les fais rêver ou non. Et c'est bien le reproche que je fais à ces deux premiers tomes, ils surfent un peu trop sur la vague. On sent bien que Kid Toussaint va finir par nous livrer une vraie belle histoire un peu plus profonde et avec des sens cachés comme il en a l'habitude, mais là, il faut reconnaître que pour le moment, on a surtout affaire à un groupe de jeunes filles et leurs licornes affrontant des dangers plus ou moins marqués. L'univers reste en effet très gentil globalement, et les enjeux ne sont pas encore super clairs, ce qui rend la lecture un peu ennuyeuse peut être pour l'adulte que je suis, mais qui aura le mérite de ne pas brusquer nos petits en laissant la place à l'imaginaire. Côté dessin, Véronica Alvarez nous livre un univers très coloré et typé jeunesse voir parfois girly, auquel je ne reproche que des décors et un niveau de détail parfois un peu léger, même pour une production jeunesse. En bref on n'est pas sur une série jeunesse/jeunes ados, mais vraiment sur une série jeunesse pour les enfants. Le dessin est d'ailleurs plutôt réussi même si je trouve qu'il n'atteint pas par exemple le niveau de raffinement observé sur La forêt du temps. A noter qu'il s'agit d'un petit format cartonné ce qui est compensé par la pagination plus importante. Autres infos : petit format cartonné Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-hericornes-tome-2-la-digne-heritiere-de-mu?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Titre de l'album : Les mondes perdus tome 1 - Le crâne de Lubaantun Scenariste de l'album : Aucha Dessinateur de l'album : Isabelle Lemaux-Piedfert Coloriste : Isabelle Lemaux-Piedfert Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Londres, début du XXe siècle. Amy, jeune adolescente passionnée d'histoire et de sciences naturelles, réussit à convaincre son père adoptif, célèbre archéologue, de l'emmener sur une nouvelle mission, au Honduras britannique. Lancée sur les traces d'un temple maya, elle va découvrir un pays et une culture fascinante. Aidée de Tikal, un jeune natif, elle va tenter de déjouer les plans d'une bande de trafiquants d'antiquités. Une première aventure qui obligera la jeune fille à chercher au fond d'elle-même des trésors de courage, d'ingéniosité mais aussi d'humilité. À travers ses aventures, que cherche-t-elle à part se trouver elle-même ? Critique : Nouvelles série jeunesse de chez Dupuis et série qui avait tout ce qu'il faut pour être une série parmi tant d'autre en ce moment : Une superbe couverture en relief pour se faire voir en boutique. Une héroïne (parce qu'il faut des filles) et de l'aventure. Un dessin efficace. Dynamique et coloré et parfaitement adapté au public cible, mais parfois un peu simpliste, d'inspiration Totally Spies! (en mieux attention, c'est quand même joli !) Le truc trop calibré pour moi, surtout quand la gamine a 13 ans alors que sur le papier elle en fait 15-16. (je suis bien placé pour juger 🙂 ) Mais le background s'est trouvé être plein de promesses. Et je vais garder ces promesses plutôt que le début archi déjà vu. En effet cette série pourrait, si elle est poursuivie, se montrer sacrément intéressante, offrant des possibilités d'aventure faisant hurler de jalousie notre ami Indi (d'ailleurs pour eux le crane de cristal n'a rien d'extraterrestre). On va donc laisser le bénéfice du doute à cette série, tablant sur le fait que c'est un premier tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-mondes-perdus-tome-1-le-crane-de-lubaantun?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Nouvelles série jeunesse de chez Dupuis et série qui avait tout ce qu'il faut pour être une série parmi tant d'autre en ce moment : Une superbe couverture en relief pour se faire voir en boutique. Une héroïne (parce qu'il faut des filles) et de l'aventure. Un dessin efficace. Dynamique et coloré et parfaitement adapté au public cible, mais parfois un peu simpliste, d'inspiration Totally Spies! (en mieux attention, c'est quand même joli !) Le truc trop calibré pour moi, surtout quand la gamine a 13 ans alors que sur le papier elle en fait 15-16. (je suis bien placé pour juger 🙂 ) Mais le background s'est trouvé être plein de promesses. Et je vais garder ces promesses plutôt que le début archi déjà vu. En effet cette série pourrait, si elle est poursuivie, se montrer sacrément intéressante, offrant des possibilités d'aventure faisant hurler de jalousie notre ami Indi (d'ailleurs pour eux le crane de cristal n'a rien d'extraterrestre). On va donc laisser le bénéfice du doute à cette série, tablant sur le fait que c'est un premier tome.
  8. Kevin Nivek

    Plop!

    Géographe de la santé et directeur de recherche au CNRS , Sébastien Fleuret a écrit cette histoire à Montréal lors d'un de ses voyages professionnels . L'action se déroule donc au sein du Canada francophone , mais rassurez-vous , les quelques mots typiques québécois sont traduits ou expliqués en bas de page 😉 . C'est donc une lecture facile et dynamique que vous découvrirez dans cet ouvrage au ton humoristique malicieux . D'emblée , le fameux "Plop" intervient sur Alex et l'on suit les retombées de cet impact incroyable sur sa vie . Sa tenue vestimentaire , sa pilosité , son comportement , son caractère , tout change , mais pas que ! Alex découvre un monde sous le prisme félinin avec tout ce que cela peut comporter anatomiquement parlant , mais aussi en remarques sexistes et autres faits sociétaux . Pour se défendre , il faut s'associer , aussi il ne tarde pas à intégrer un groupe de soutien composé de "victimes" telles que lui . L'enquête peut commencer afin de déterminer les raisons de cette "maladie" surprenante ! L'auteur livre un scénario subtil tout en exerçant une critique gentille de la société patriarcale . Ce n'est pas manichéen au possible et avec ce postulat , il aborde d'autres thématiques comme l'écologie .La base de cette idée provient d'une étude réelle sur des changements de sexe remarqués chez les poissons du fleuve Potomac traversant Washington . Des produits contaminants et autres déchets mal retraités seraient la cause de cette "évolution" . Le travail graphique de Simon Vergnol se veut simple mais efficace . Il travaille sur tablette avec un trait épuré , mais préservant une grande expressivité des visages . Ce livre s'adresse aux hommes , mais il peut séduire un lectorat féminin narquois et limite "revanchard" 😉
  9. Kevin Nivek

    Plop!

    Titre de l'album : Plop! Scenariste de l'album : Sébastien Fleuret Dessinateur de l'album : Simon Vergnol Coloriste : Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Tandis qu'Alex participe à une soirée hockey avec ses potes de Montréal, il entend tout à coup un " PLOP " et se met à avoir extrêmement mal au ventre. Imaginez sa surprise quand il découvre que son pénis a disparu... pour laisser place à une vulve ! Alors que la panique s'empare de lui, il apprend qu'un certain nombre d'hommes de la ville sont également touchés par cette étrange métamorphose. Aidés par Emma, une journaliste, les " plopés " vont mener l'enquête et essayer de remonter aux origines du phénomène. En attendant, il va falloir apprendre à vivre avec ce corps en pleine transformation... Critique : Géographe de la santé et directeur de recherche au CNRS , Sébastien Fleuret a écrit cette histoire à Montréal lors d'un de ses voyages professionnels . L'action se déroule donc au sein du Canada francophone , mais rassurez-vous , les quelques mots typiques québécois sont traduits ou expliqués en bas de page 😉 . C'est donc une lecture facile et dynamique que vous découvrirez dans cet ouvrage au ton humoristique malicieux . D'emblée , le fameux "Plop" intervient sur Alex et l'on suit les retombées de cet impact incroyable sur sa vie . Sa tenue vestimentaire , sa pilosité , son comportement , son caractère , tout change , mais pas que ! Alex découvre un monde sous le prisme félinin avec tout ce que cela peut comporter anatomiquement parlant , mais aussi en remarques sexistes et autres faits sociétaux . Pour se défendre , il faut s'associer , aussi il ne tarde pas à intégrer un groupe de soutien composé de "victimes" telles que lui . L'enquête peut commencer afin de déterminer les raisons de cette "maladie" surprenante ! L'auteur livre un scénario subtil tout en exerçant une critique gentille de la société patriarcale . Ce n'est pas manichéen au possible et avec ce postulat , il aborde d'autres thématiques comme l'écologie .La base de cette idée provient d'une étude réelle sur des changements de sexe remarqués chez les poissons du fleuve Potomac traversant Washington . Des produits contaminants et autres déchets mal retraités seraient la cause de cette "évolution" . Le travail graphique de Simon Vergnol se veut simple mais efficace . Il travaille sur tablette avec un trait épuré , mais préservant une grande expressivité des visages . Ce livre s'adresse aux hommes , mais il peut séduire un lectorat féminin narquois et limite "revanchard" 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/plop/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Hier
  11. Titre de l'album : Delta Blues Café Scenariste de l'album : Philippe Charlot Dessinateur de l'album : Miras Coloriste : Miras Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : « Elle lui avait dédié une chanson. Depuis 60 ans, il cherche cet unique enregistrement...» À l'occasion de la sortie de son film sur Robert Johnson, du blues dans les veines, Laup, acteur noir de Guyane française, est encensé par la critique. Seule ombre au tableau : le commentaire acerbe du professeur Moore de l'université du Mississippi, un vieil homme blanc spécialiste des musiques afro-américaines du début du xxe siècle. Alors en tournée de promotion, Laup profite d'un passage dans la région pour rencontrer le professeur. L'accueil est glacial. Contre toute attente, le jeune acteur décide de suivre le vieil homme dans sa quête de disques oubliés... et d'un amour perdu. Leur périple les conduit chez l'extravagante Jezie, ange gardien de ce Delta Blues Café où se réunissent les fans de blues, et où tout peut arriver, le meilleur comme le pire... En partenariat avec JAZZ Radio Critique : Dela Blues café c'est une aventure moderne à la recherche d'une douce mélancolie issue des meilleures années du blues. Sous la forme d'un road trip intergénérationnel bien pensé, nos auteurs livrent un bel hommage à un genre musical trop peu mis sur le devant de la scène en France. Une bonne histoire tenue par le personnage du professeur qui, du haut de son grand âge et ses connaissances, réussi à compenser un personnage "principale" globalement transparent et aux décisions qui semblent toutes plus incongrues les unes que les autres. Comme quoi un thème et un personnage charismatique suffisent à nous faire oublier des errements de scenarios et à nous faire passer un bon moment, bien aidé par un graphisme particulièrement réussi ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/delta-blues-cafe?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. poseidon2

    Delta Blues Café

    Dela Blues café c'est une aventure moderne à la recherche d'une douce mélancolie issue des meilleures années du blues. Sous la forme d'un road trip intergénérationnel bien pensé, nos auteurs livrent un bel hommage à un genre musical trop peu mis sur le devant de la scène en France. Une bonne histoire tenue par le personnage du professeur qui, du haut de son grand âge et ses connaissances, réussi à compenser un personnage "principale" globalement transparent et aux décisions qui semblent toutes plus incongrues les unes que les autres. Comme quoi un thème et un personnage charismatique suffisent à nous faire oublier des errements de scenarios et à nous faire passer un bon moment, bien aidé par un graphisme particulièrement réussi !
  13. poseidon2

    Petit pays

    Il y a des histoires que l'on pense connaitre, mais qui seront toujours prenantes et émouvantes quand elles sont bien racontées. On connait bien ça en France avec le génocide des Juif durant la seconde guerre mondial et l'occupation. Les récits sur la résistance sont légion sans que cela nous lasse forcément. Pour les 30 ans du génocide des Tutsis du Rwanda, les récits du massacre se multiplient pour que la communauté internationale n'oublie pas le massacre, mais aussi sa responsabilité en laissant faire et en détournant les yeux. Alors, je pensais avoir "fait le tour" de cette période triste de l'histoire. Et bien "Petit pays" est venu me rappeler que le drame de chaque famille est différent et que, bien raconté et bien illustré, il reste marquant et que l'on ne peut pas faire le tour d'une elle horreur. la preuve en est l'excellent traitement de la mère de Gaby. Cette Rwandaise exilée de force au Burundi qui ne se fait pas à l'arrachement familial à un destin.... qui m'a fait verser une larme. Et que dire du parti pris de notre auteur de nous retracer cette période de l'histoire au travers d'un garçon tout juste adolescent, comprenant ce qu'il se passe, mais refusant de l'admettre. Un garçon plein d'illusions, illusions qu'il voit disparaitre comme un enfant ne devrait jamais le voir. C'est dure, c'est super émouvant et, d'un point de vue BD, c'est sublime. On comprend aisément les prix reçus par l'auteur. À faire lire à toute personne... à tout le monde en fait !
  14. poseidon2

    Petit pays

    Titre de l'album : Petit pays Scenariste de l'album : Marzena Sowa d'apres Gael Faye Dessinateur de l'album : Sylvain Savoia Coloriste : Sylvain Savoia Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : Exilés au Burundi, Gaby et Ana, enfants métis franco-rwandais, voient leur quotidien joyeux bousculé par la guerre civile. Alors que leur famille se déchire, le génocide des Tutsi au Rwanda voisin vient mettre un terme à leur innocence. D'ailleurs, déjà à l'école, Gaby assiste à une bagarre entre un Tutsi et un Hutu, que rien ne semble pourtant séparer si ce n'est ? d'après son père ? la forme de leur nez... Mené par Marzena Sowa et Sylvain Savoia, l'adaptation du best-seller à résonance autobiographique de Gaël Faye, prix Goncourt des lycéens 2016, qui a lui-même choisi les auteurs de Marzi parmi les nombreux projets présentés. Aussi magnifique que poignant. Critique : Il y a des histoires que l'on pense connaitre, mais qui seront toujours prenantes et émouvantes quand elles sont bien racontées. On connait bien ça en France avec le génocide des Juif durant la seconde guerre mondial et l'occupation. Les récits sur la résistance sont légion sans que cela nous lasse forcément. Pour les 30 ans du génocide des Tutsis du Rwanda, les récits du massacre se multiplient pour que la communauté internationale n'oublie pas le massacre, mais aussi sa responsabilité en laissant faire et en détournant les yeux. Alors, je pensais avoir "fait le tour" de cette période triste de l'histoire. Et bien "Petit pays" est venu me rappeler que le drame de chaque famille est différent et que, bien raconté et bien illustré, il reste marquant et que l'on ne peut pas faire le tour d'une elle horreur. la preuve en est l'excellent traitement de la mère de Gaby. Cette Rwandaise exilée de force au Burundi qui ne se fait pas à l'arrachement familial à un destin.... qui m'a fait verser une larme. Et que dire du parti pris de notre auteur de nous retracer cette période de l'histoire au travers d'un garçon tout juste adolescent, comprenant ce qu'il se passe, mais refusant de l'admettre. Un garçon plein d'illusions, illusions qu'il voit disparaitre comme un enfant ne devrait jamais le voir. C'est dure, c'est super émouvant et, d'un point de vue BD, c'est sublime. On comprend aisément les prix reçus par l'auteur. À faire lire à toute personne... à tout le monde en fait ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/petit-pays?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. La dernière semaine
  16. alx23

    Fidji

    Quel plaisir de lire un album comme Fidji ! On se laisse entrainer dans un road trip avec deux amis d'enfance pour projet d'aller au Fidji afin de profiter de la vie insulaire paradisiaque. Pierre-Denis Goux découpe son intrigue en sept chapitres pour que les héros lâchent prise sur leur quotidien toujours en questionnement sur les choix et comment on évolue en prenant de l'âge. Les rêves ne sont plus les mêmes et la réalité rattrape la vie de Vincent avec son emploi peu passionnant et l'achat d'un apparemment minuscule à Paris avec sa compagne. L'arrivée de son ami Sam va lui permettre un retour à l'insouciance. La partie graphique de Jean-Luc Cano est impressionnante, les dessins sont dynamiques sans perte de rythme durant les 160 planches de ce one shot. J'ai bien aimé les clins d'œil aux chanteurs faisant du stop sur le rebord de la route pendant que les deux amis voyagent sur les petites routes de France en direction de Biarritz. Le final est vraiment bien trouvé, on le sent arriver deux chapitres avant la conclusion mais c'est très bien amené. Fidji est une excellente surprise et un album fort et émouvant.
  17. alx23

    Fidji

    Titre de l'album : Fidji Scenariste de l'album : Pierre-Denis Goux Dessinateur de l'album : Jean-Luc Cano Coloriste : Julia Pinchuk Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Vincent et Sam. Plus que des amis, des frères. Ils ne se sont pas vus depuis que Sam est parti aux Fidji. Et quand il redébarque sans prévenir, il entraîne Vincent dans un road trip vers Biarritz, la ville de leur enfance. Sauf que depuis un an, la vie de Vincent a changé. Leur voyage de retrouvailles va vite dérailler, et se transformer en règlement de compte. Entre eux, mais aussi avec la vie. Critique : Quel plaisir de lire un album comme Fidji ! On se laisse entrainer dans un road trip avec deux amis d'enfance pour projet d'aller au Fidji afin de profiter de la vie insulaire paradisiaque. Pierre-Denis Goux découpe son intrigue en sept chapitres pour que les héros lâchent prise sur leur quotidien toujours en questionnement sur les choix et comment on évolue en prenant de l'âge. Les rêves ne sont plus les mêmes et la réalité rattrape la vie de Vincent avec son emploi peu passionnant et l'achat d'un apparemment minuscule à Paris avec sa compagne. L'arrivée de son ami Sam va lui permettre un retour à l'insouciance. La partie graphique de Jean-Luc Cano est impressionnante, les dessins sont dynamiques sans perte de rythme durant les 160 planches de ce one shot. J'ai bien aimé les clins d'œil aux chanteurs faisant du stop sur le rebord de la route pendant que les deux amis voyagent sur les petites routes de France en direction de Biarritz. Le final est vraiment bien trouvé, on le sent arriver deux chapitres avant la conclusion mais c'est très bien amené. Fidji est une excellente surprise et un album fort et émouvant. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fidji/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. alx23

    Lee Winters, shérif de l'étrange

    Lee Winters, shérif de l'étrange est un roman graphique des éditions les Moutons électriques, entre le livre illustré et la bande dessinée classique. Le scénario se base sur une histoire de Lon T. Williams, un auteur de pulps dans les années 1950, spécialisé dans le genre weird western. Pour l'histoire, on accompagne le shérif sur la route du retour après un duel contre les forces maléfiques. Il rencontre des esprits lui demandant de l'aide qu'il ne pourra pas refuser comme une apparition spectrale a les mêmes traits sa femme. Le dessinateur Lasth instaure une ambiance particulière avec des fonds de décors souvent rouge et un dessin très minimaliste dans un style manga pour toutes les scènes de bande dessinée. Le rendu final est trait graphique avec des planches en noir et blanc sur fond rouge ou des illustrations fantomatiques épurées pour accompagner les textes. Le genre Weird Western est respecté avec cette touche fantastique où un cowboy armé de révolver combat des monstres. Le rythme est partagé entre les illustrations avec beaucoup de textes et planches de bd pour l’action.
  19. Titre de l'album : Lee Winters, shérif de l'étrange Scenariste de l'album : Lon T. Williams Dessinateur de l'album : Lasth Coloriste : Lasth Editeur de l'album : Les Moutons Electriques Note : Résumé de l'album : Pour Lee Winters, shérif d’une bourgade perdue de l’Ouest profond, s’il n’y avait que des malandrins à appréhender tout serait tellement simple... Mais le Far West recèle bien d’autres mystères, autrement plus terrifiants et que le seul maniement du colt ne saurait résoudre. Alors qu’il rentre d’un duel contre un criminel, Lee Winters croise la route d’une mystérieuse femme. Si elle ne semble pas tout à fait appartenir au monde des vivants, ce qu’elle fuit s’avère bien pire. Que peut un six-coups contre les hordes de l’Enfer ? Critique : Lee Winters, shérif de l'étrange est un roman graphique des éditions les Moutons électriques, entre le livre illustré et la bande dessinée classique. Le scénario se base sur une histoire de Lon T. Williams, un auteur de pulps dans les années 1950, spécialisé dans le genre weird western. Pour l'histoire, on accompagne le shérif sur la route du retour après un duel contre les forces maléfiques. Il rencontre des esprits lui demandant de l'aide qu'il ne pourra pas refuser comme une apparition spectrale a les mêmes traits sa femme. Le dessinateur Lasth instaure une ambiance particulière avec des fonds de décors souvent rouge et un dessin très minimaliste dans un style manga pour toutes les scènes de bande dessinée. Le rendu final est trait graphique avec des planches en noir et blanc sur fond rouge ou des illustrations fantomatiques épurées pour accompagner les textes. Le genre Weird Western est respecté avec cette touche fantastique où un cowboy armé de révolver combat des monstres. Le rythme est partagé entre les illustrations avec beaucoup de textes et planches de bd pour l’action. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lee-winters-sherif-de-l-etrange/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Titre de l'album : Moon - Tome 1- Une balle pour un croisé Scenariste de l'album : Johan Vandevelde Dessinateur de l'album : Stephan Louwes Coloriste : Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Trois cents ans après une guerre nucléaire mondiale, l'humanité a repris le dessus. Les hommes se sont rassemblés dans des mégapoles construites sur les ruines de ce qui était autrefois l'Europe. Les scientifiques ont enfin mis au point une technologie qui permet de voyager dans le passé. Mais les plans sont malheureusement révélés au grand jour. Désormais, toute personne disposant de ressources financières suffisantes peut construire sa propre machine à remonter le temps... Avec des parents très souvent absents pour des raisons professionnelles, les triplés Emily, Cleo et Alex sont élevés par des robots, et se révèlent plutôt turbulents. Quand Alex réussit à convaincre ses soeurs de suivre leurs parents, ils découvrent la nature particulière de leur travail: voyager dans le temps pour arrêter de dangereux criminels... Aris Critique : Domaine en vogue dans le monde du 9ème art , la science-fiction parvient encore et toujours à nous surprendre ! Avec Moon, Johan Vandevelde prouve que l'on peut mélanger grande histoire et monde futuriste dans un seul et même écrin . On commence l'histoire en 2323 dans la ville de Perris , qui ressemble étrangement à Paris mais , sous les eaux . 3 enfants semblant livrés à eux même , se retrouvent convoqués chez le principal comme fauteurs de troubles . On découvre leur triste sort , puis , en tournant la page , nous voilà plongés dans une Jérusalem en pleine guerres de croisades en 1187 ! Le couple présenté , que nous identifions rapidement comme les parents des enfants , se retrouve plongé dans la poursuite d'un criminel . Ces derniers voyagent dans le temps et en modifient l'histoire tout en cherchant à s'enrichir ! La brigade secrète dont sont membres les parents , traque ces individus . Mais concilier travail et vie de famille n'est pas aisé , surtout lorsque vos enfants sont plutôt brillants et découvrent par hasard un objet les mettant sur une piste pouvant nuire à ce travail dangereux et secret ! Il s'agit d'un premier tome introductif à ce nouveau monde et les auteurs prennent le temps de bien nous y installer . On sent que les aventures tourneront autour de cette famille , d'autant que les pistes scénaristiques semblent sans fin avec ce genre de postulat . Les voyages dans le temps fascinent toujours et sont une source inépuisable d'histoires , d 'autant qu'ils n'usent pas d'un violence accrue ni des fameux "paradoxes temporels" (pour l'instant) , rendant la lecture tout public . Le dessin en noir et blanc fourmille de détails , le découpage des scènes d'action est dynamique et cinématographique . Cela va à 100 à l'heure, pour notre plus grand plaisir . Une bonne découverte qui ravira les amateurs de SF 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/moon-tome-1-une-balle-pour-un-croise/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Domaine en vogue dans le monde du 9ème art , la science-fiction parvient encore et toujours à nous surprendre ! Avec Moon, Johan Vandevelde prouve que l'on peut mélanger grande histoire et monde futuriste dans un seul et même écrin . On commence l'histoire en 2323 dans la ville de Perris , qui ressemble étrangement à Paris mais , sous les eaux . 3 enfants semblant livrés à eux même , se retrouvent convoqués chez le principal comme fauteurs de troubles . On découvre leur triste sort , puis , en tournant la page , nous voilà plongés dans une Jérusalem en pleine guerres de croisades en 1187 ! Le couple présenté , que nous identifions rapidement comme les parents des enfants , se retrouve plongé dans la poursuite d'un criminel . Ces derniers voyagent dans le temps et en modifient l'histoire tout en cherchant à s'enrichir ! La brigade secrète dont sont membres les parents , traque ces individus . Mais concilier travail et vie de famille n'est pas aisé , surtout lorsque vos enfants sont plutôt brillants et découvrent par hasard un objet les mettant sur une piste pouvant nuire à ce travail dangereux et secret ! Il s'agit d'un premier tome introductif à ce nouveau monde et les auteurs prennent le temps de bien nous y installer . On sent que les aventures tourneront autour de cette famille , d'autant que les pistes scénaristiques semblent sans fin avec ce genre de postulat . Les voyages dans le temps fascinent toujours et sont une source inépuisable d'histoires , d 'autant qu'ils n'usent pas d'un violence accrue ni des fameux "paradoxes temporels" (pour l'instant) , rendant la lecture tout public . Le dessin en noir et blanc fourmille de détails , le découpage des scènes d'action est dynamique et cinématographique . Cela va à 100 à l'heure, pour notre plus grand plaisir . Une bonne découverte qui ravira les amateurs de SF 😉
  22. poseidon2

    Les origines du sacré

    Attention, les origines du sacré a beau être édité par Dargaud, ce n'est PAS une bande dessinée mais bien un livre illustré. Ceci dit, ce livre est particulièrement intéressant. Il nous retrace, depuis les premiers humains et leurs peintures rupestres, l'influence qu'a pu avoir la nature sur les hommes, que ce soit d'un point de vue mystique ou physique. Si une partie du livre est de l'ordre de la culture générale, l'ensemble nous apprend quand même énormément sur le rôle donné par les hommes à la nature et par là même à ce qu'ils ne comprenaient pas. Les illustrations sont très belles et jalonnent le livre tout au long des paragraphes, aidant bien le lecteur à conceptualiser sa lecture.
  23. Titre de l'album : Les origines du sacré Scenariste de l'album : Patrick Banon Dessinateur de l'album : Antoine Pateau Coloriste : Antoine Pateau Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Depuis qu'elle a su imaginer l'invisible, l'humanité a pensé la nature, a cherché à en percer les mystères et a tracé les frontières du Sacré. Comprendre le cycle des saisons, agir sur la fertilité de la terre, donner un sens aux mouvements des astres, du Soleil et de la Lune, ... Ces interrogations ont inspiré les premières croyances. Entre anthropologie, mythologie et religion, ces chroniques du Sacré vont à la rencontre des puissances de la nature, à la découverte des mythes qui ont forgé la pensée de l'humanité et les rites qui organisent ses sociétés. Critique : Attention, les origines du sacré a beau être édité par Dargaud, ce n'est PAS une bande dessinée mais bien un livre illustré. Ceci dit, ce livre est particulièrement intéressant. Il nous retrace, depuis les premiers humains et leurs peintures rupestres, l'influence qu'a pu avoir la nature sur les hommes, que ce soit d'un point de vue mystique ou physique. Si une partie du livre est de l'ordre de la culture générale, l'ensemble nous apprend quand même énormément sur le rôle donné par les hommes à la nature et par là même à ce qu'ils ne comprenaient pas. Les illustrations sont très belles et jalonnent le livre tout au long des paragraphes, aidant bien le lecteur à conceptualiser sa lecture. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-origines-du-sacre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Titre de l'album : American Parano tome 1 - Black House Scenariste de l'album : Hervé Bourhis Dessinateur de l'album : Lucas Varela Coloriste : Lucas Varela Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : San Francisco. 1967. La jeune inspectrice Kim Tyler et le lieutenant Ulysses Ford - un vieux de la vieille - enquêtent sur l'assassinat d'une étudiante retrouvée près du Golden Gate. Signe particulier sur le cadavre : un signe satanique gravé au couteau sur le ventre... Un indice qui pousse Kim et Ford à s'intéresser de près à Baron Yeval, le gourou de « l'Église de Satan ». Intriguée par Yeval, Kim va vite mener l'enquête en solo, au risque de brûler son âme au contact du troublant gourou... Bourhis, qui connaît par cœur la société et la musique sixties, donne un crédit total à la toile de fond de ses enquêtes, auxquelles Varela apporte une élégance graphique à la fois rétro-pop et moderne. Critique : Nouveau diptyque de Dupuis dans un genre qui tranche un peu avec les parutions régulières de l'éditeur. Pour tout dire, on dirait un Grand Angle. Par là j'entends que cet album est très "cinématographique" et très adulte. Loin des séries jeunesses de Dupuis ou des romans graphiques de Air Libre. On y suit une enquête policière en hommage au film noir des années 60 rondement menée et agréablement prenante. Que se soit le mystère sur l’enquête dans une ambiance délétère ou le passé du père de notre policière, le tout savamment recouvert de l'ambiance matcho corrompu des années 60, tout les voyants sont au vert pour faire une tres bonne histoire. Le trait de Lucas Varela participe à la qualité de l'album. Faussement enfantin, il nous induit en erreur sur le sérieux et la dureté de l'enquête qui attend notre héroïne, et c'est tant mieux pour le lecteur qui se fait d'autant plus surprendre. Un bon premier tome pour un diptyque qui ne devrait pas l'être moins. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/american-parano-tome-1-black-house?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Nouveau diptyque de Dupuis dans un genre qui tranche un peu avec les parutions régulières de l'éditeur. Pour tout dire, on dirait un Grand Angle. Par là j'entends que cet album est très "cinématographique" et très adulte. Loin des séries jeunesses de Dupuis ou des romans graphiques de Air Libre. On y suit une enquête policière en hommage au film noir des années 60 rondement menée et agréablement prenante. Que se soit le mystère sur l’enquête dans une ambiance délétère ou le passé du père de notre policière, le tout savamment recouvert de l'ambiance matcho corrompu des années 60, tout les voyants sont au vert pour faire une tres bonne histoire. Le trait de Lucas Varela participe à la qualité de l'album. Faussement enfantin, il nous induit en erreur sur le sérieux et la dureté de l'enquête qui attend notre héroïne, et c'est tant mieux pour le lecteur qui se fait d'autant plus surprendre. Un bon premier tome pour un diptyque qui ne devrait pas l'être moins.
  26. Avant
  27. Titre de l'album : Ce que je sais de Rokia Scenariste de l'album : Quitterie Simon Dessinateur de l'album : Francesca Vartuli Coloriste : Francesca Vartuli Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Marion décide d'accueillir sous son toit où elle vit avec Julien, son compagnon et Lou, leur dernière fille, une jeune migrante. Une association la met en relation avec Rokia, 19 ans, originaire du Libéria, passée par la Lybie puis l'Italie. Rokia, mutique avec ses hôtes, discute la nuit avec des inconnus, disparait dans la ville, se voile soudainement... L'enthousiasme de Marion laisse bientôt place aux incompréhensions, aux doutes... Qui a-t-elle introduit chez elle, au seul nom d'une humanité commune ? La relation entre les deux femmes se noue à la manière d'un pas de deux : un pas en avant, un autre en arrière, chacune dansant au rythme de ses priorités, ses croyances, ses valeurs. Lorsqu'intervient un troisième tempo, celui imposé par la loi européenne et l'administration française. Rokia reçoit un arrêté de reconduite à la frontière italienne, exécutable dans les 6 mois. Elle a alors le choix : accepter la procédure ou entrer dans la clandestinité. À partir de l'expérience vécue par la scénariste, ce récit explore les joies et les motivations de l'accueil d'une jeune migrante, sans en gommer les difficultés. Chronique du quotidien du point de vue de Marion, le livre confronte le lecteur à ses élans d'empathie, interrogations, suppositions et difficultés de compréhension. Critique : Fiouuu grosse claque graphique sur ce "Ce que je connais de Rokia". C'est superbe ! de la ligne claire à l'ancienne, mais au crayonné marqué et aux couleurs assez vivent qui nous donne un rendu réaliste impressionnant. C'est beauuuuuuuu et l'histoire est aussi très intéressante. Réalisées comme un documentaire, nos auteurs réussissent à nous faire nous mettre à la place de notre narratrice. On ressent les mêmes émotions qu'elle lors des petits moments de rapprochement, mais surtout les mêmes craintes face au mutisme quasi constant de Rokia et aux interrogations sur la véracité de sa protégée. Une belle histoire pleine d'humanité, de doute et.... de vie Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ce-que-je-sais-de-rokia?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  28. poseidon2

    Ce que je sais de Rokia

    Fiouuu grosse claque graphique sur ce "Ce que je connais de Rokia". C'est superbe ! de la ligne claire à l'ancienne, mais au crayonné marqué et aux couleurs assez vivent qui nous donne un rendu réaliste impressionnant. C'est beauuuuuuuu et l'histoire est aussi très intéressante. Réalisées comme un documentaire, nos auteurs réussissent à nous faire nous mettre à la place de notre narratrice. On ressent les mêmes émotions qu'elle lors des petits moments de rapprochement, mais surtout les mêmes craintes face au mutisme quasi constant de Rokia et aux interrogations sur la véracité de sa protégée. Une belle histoire pleine d'humanité, de doute et.... de vie
  29. Kevin Nivek

    Amy Winehouse en BD

    Impossible de rédiger mon avis sur cet excellent documentaire sur Amy Winehouse , sans écouter l'album phare : Back to black ! Le 23 juillet 2011 elle entrait dans le cercle des regrettés "club des 27" , avec Janis Joplin entre autres et un certain Kurt Cobain . Les éditions Petitàpetit consacreront un nouvel opus de cette collection sur le chanteur de Nirvana , très bientôt 😉 . Mais revenons à la diva anglaise née dans la banlieue londonienne le 14 septembre 1983 . On y découvre son enfance bercée par une famille passionnée de musique , le père chantant du Sinatra et lui vouant un culte . Elle ne manque pas d'amour mais très vite on aperçoit une adolescente avec un caractère trempé dans l'acier , et une volonté d'arriver à ses fins à toute épreuve . Le divorce de ses parents sonnera comme un compte à rebours enclenché vers son funeste sort . Ses débuts dans des écoles de musique , ses amies , ses amours , ses beuveries , puis son grand amour : Blake . Lui aussi précipitera la chanteuse vers des horizons funèbres . Le succès débutant et s'accentuant , on aperçoit deux trajectoires s'opposant : une reconnaissance musicale et un talent inouï , mais une santé vacillante sous les effets des drogues et alcools consommés à outrance . Une fois de plus , ce format "Docu-BD" fonctionne à merveille , avec un collectif de dessinateurs posant leur style sur les différents moments de sa vie . Dans cette chronologie , interviennent des double-pages avec images d'archives , revues de presse , et autres textes complétant les pages BD précédentes . C'est précis , vivant et incroyablement bien documenté . Vous saurez tout sur la diva anglaise et cette voix qui nous manquera à jamais . "Love is a losing game" , "Rehab" , "back to Black" , résonnent en nous pour toujours et à jamais . Un biopic sortira au cinéma le 24 avril . Mais en attendant , vous pouvez réviser avec ce très beau livre à la somptueuse couverture signée par Benjamin Blaco-Martinez !
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  • Dernières Critiques

    • Didi - Tome 1 - Naissance
      Note :
      Didi est une nouvelle série jeunesse lancée par les éditions du Lombard. Elle se tient dans la lignée de leurs productions habituelles à savoir : une intrigue qui conviendra à son public jeunesse mais qui est suffisamment bien amenée pour ne pas ennuyer un lecteur plus adulte. Ce qui est plutôt bon signe je trouve quand à la qualité du scénario, des dialogues et des situations. Ici toute la narration se déroule de manière fluide bien que l'histoire prenne vite un tour fantastique. Pourtant on adhère et l'on suit avec intérêt l'évolution de notre histoire. C'est un tome 1 qui peut se suffire à lui même, mais dont l'ouverture dans les dernières pages appelle à une suite. 

      Les dessins y sont agréables et bien dynamiques, on prend du plaisir à la lecture, bien aidé par une colorisation très pêchue. 
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    • Les héricornes - Tome 2 - La digne héritière de Mu
      Note :
      Série jeunesse récente de chez le Lombard, voici désormais le second tomes des héricornes mettant en scène de jeunes héroïnes et leurs licornes face à leur destin. Bien évidemment avec un tel pitch vous saurez vite si ce livre est fait pour vos enfants ou non, ce sera en effet assez clivant selon que le mot licorne les fais rêver ou non. Et c'est bien le reproche que je fais à ces deux premiers tomes, ils surfent un peu trop sur la vague. On sent bien que Kid Toussaint va finir par nous livrer une vraie belle histoire un peu plus profonde et avec des sens cachés comme il en a l'habitude, mais là, il faut reconnaître que pour le moment, on a surtout affaire à un groupe de jeunes filles et leurs licornes affrontant des dangers plus ou moins marqués. 

      L'univers reste en effet très gentil globalement, et les enjeux ne sont pas encore super clairs, ce qui rend la lecture un peu ennuyeuse peut être pour l'adulte que je suis, mais qui aura le mérite de ne pas brusquer nos petits en laissant la place à l'imaginaire. 

      Côté dessin, Véronica Alvarez nous livre un univers très coloré et typé jeunesse voir parfois girly, auquel je ne reproche que des décors et un niveau de détail parfois un peu léger, même pour une production jeunesse.

      En bref on n'est pas sur une série jeunesse/jeunes ados, mais vraiment sur une série jeunesse pour les enfants. Le dessin est d'ailleurs plutôt réussi même si je trouve  qu'il n'atteint pas par exemple le niveau de raffinement observé sur La forêt du temps.

       

       

      A noter qu'il s'agit d'un petit format cartonné ce qui est compensé par la pagination plus importante.
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    • Preview - Le gigot du dimanche
      Les éditions Grand Angle et 1001bd vous offre les 15 premières planches du "Gigot du dimanche", à paraitre le 02 mais 2024

      Bonne lecture
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    • Snow angels
      Note :
      Pfff grosse claque et grosse sortie pour urban Comics. Amis amateurs de comics indépendant et de visuels puissant, arrêtez tout ! 

      Jeff Lemire nous sort un album qui détonnant ! Porté par un Jock au sommet de ce qu'il peut faire. Si ses run sur Batman (sombre reflet, le Batman qui rit) était très bon, la gestion de "design" polaire est juste ouf ! Les points de vue des patineurs, la gestion de l'importance du son, du brouillard et des grands espaces blancs est impressionnante. 

      Mais cela est possible car le scenario survivaliste de Jeff Lemire est tout bonnement excellent ! Des le début on à l'impression de se retrouver des années après le transperceneige. On a froid rien qu'à regarder nos survivants. On angoisse quand un crissement imprévu survient et on s'interroge autant qu'eux sur le pourquoi de leur situation.

      C'est prenant, c'est sublime, c'est un one shot... et c'est amplement suffisant.
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    • Les mondes perdus tome 1 - Le crâne de Lubaantun
      Note :
      Nouvelles série jeunesse de chez Dupuis et série qui avait tout ce qu'il faut pour être une série parmi tant d'autre en ce moment : Une superbe couverture en relief pour se faire voir en boutique. Une héroïne (parce qu'il faut des filles) et de l'aventure. Un dessin efficace. Dynamique et colorée, mais parfois un peu simpliste, d'inspiration Totally Spies! (en mieux attention, c'est quand même joli !) 

      Le truc trop calibré pour moi, surtout quand la gamine a 13 ans alors que sur le papier elle en fait 15-16. (je suis bien placé pour juger 🙂 )

      Mais le background s'est trouvé être plein de promesses. Et je vais garder ces promesses plutôt que le début archi déjà vu. En effet cette série pourrait, si elle est poursuivie, se montrer sacrément intéressante, offrant des possibilités d'aventure faisant hurler de jalousie notre ami Indi (d'ailleurs pour eux le crane de cristal n'a rien d'extraterrestre).

      On va donc laisser le bénéfice du doute à cette série, tablant sur le fait que c'est un premier tome.
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