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BD Europeene

Affichage de[s] tout le contenu étiquetés 'BD', 'BDEuro' et 'BDEuropéene' et posté[e][s] durant les 0 derniers jours.

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  1. Aujourd’hui
  2. Titre de l'album : Ce que je sais de Rokia Scenariste de l'album : Quitterie Simon Dessinateur de l'album : Francesca Vartuli Coloriste : Francesca Vartuli Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Marion décide d'accueillir sous son toit où elle vit avec Julien, son compagnon et Lou, leur dernière fille, une jeune migrante. Une association la met en relation avec Rokia, 19 ans, originaire du Libéria, passée par la Lybie puis l'Italie. Rokia, mutique avec ses hôtes, discute la nuit avec des inconnus, disparait dans la ville, se voile soudainement... L'enthousiasme de Marion laisse bientôt place aux incompréhensions, aux doutes... Qui a-t-elle introduit chez elle, au seul nom d'une humanité commune ? La relation entre les deux femmes se noue à la manière d'un pas de deux : un pas en avant, un autre en arrière, chacune dansant au rythme de ses priorités, ses croyances, ses valeurs. Lorsqu'intervient un troisième tempo, celui imposé par la loi européenne et l'administration française. Rokia reçoit un arrêté de reconduite à la frontière italienne, exécutable dans les 6 mois. Elle a alors le choix : accepter la procédure ou entrer dans la clandestinité. À partir de l'expérience vécue par la scénariste, ce récit explore les joies et les motivations de l'accueil d'une jeune migrante, sans en gommer les difficultés. Chronique du quotidien du point de vue de Marion, le livre confronte le lecteur à ses élans d'empathie, interrogations, suppositions et difficultés de compréhension. Critique : Fiouuu grosse claque graphique sur ce "Ce que je connais de Rokia". C'est superbe ! de la ligne claire à l'ancienne, mais au crayonné marqué et aux couleurs assez vivent qui nous donne un rendu réaliste impressionnant. C'est beauuuuuuuu et l'histoire est aussi très intéressante. Réalisées comme un documentaire, nos auteurs réussissent à nous faire nous mettre à la place de notre narratrice. On ressent les mêmes émotions qu'elle lors des petits moments de rapprochement, mais surtout les mêmes craintes face au mutisme quasi constant de Rokia et aux interrogations sur la véracité de sa protégée. Une belle histoire pleine d'humanité, de doute et.... de vie Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ce-que-je-sais-de-rokia?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. poseidon2

    Ce que je sais de Rokia

    Fiouuu grosse claque graphique sur ce "Ce que je connais de Rokia". C'est superbe ! de la ligne claire à l'ancienne, mais au crayonné marqué et aux couleurs assez vivent qui nous donne un rendu réaliste impressionnant. C'est beauuuuuuuu et l'histoire est aussi très intéressante. Réalisées comme un documentaire, nos auteurs réussissent à nous faire nous mettre à la place de notre narratrice. On ressent les mêmes émotions qu'elle lors des petits moments de rapprochement, mais surtout les mêmes craintes face au mutisme quasi constant de Rokia et aux interrogations sur la véracité de sa protégée. Une belle histoire pleine d'humanité, de doute et.... de vie
  4. Titre de l'album : Amy Winehouse en BD Scenariste de l'album : Tony Lourenco , Elsa Gambin Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Editeur de l'album : Petit à petit Note : Résumé de l'album : Avec son timbre de voix unique, Amy Winehouse s'est rapidement imposée comme l'une des figures de la soul britannique de ce début du XXIe siècle. Raflant toutes les récompenses sur son passage après l'immense Back to Black, sa carrière a été une explosion dans le monde de la musique. Une explosion trop brève. Multipliant les addictions et d'une santé mentale fragile, Amy s'éteint prématurément, laissant derrière elle une oeuvre mémorable. Découvrez dans ce Docu-BD, entre planches de bande dessinée et pages documentaires, la vie mouvementée de cette artiste au style si reconnaissable, qui résonne encore aujourd'hui partout dans le monde. Critique : Impossible de rédiger mon avis sur cet excellent documentaire sur Amy Winehouse , sans écouter l'album phare : Back to black ! Le 23 juillet 2011 elle entrait dans le cercle des regrettés "club des 27" , avec Janis Joplin entre autres et un certain Kurt Cobain . Les éditions Petitàpetit consacreront un nouvel opus de cette collection sur le chanteur de Nirvana , très bientôt 😉 . Mais revenons à la diva anglaise née dans la banlieue londonienne le 14 septembre 1983 . On y découvre son enfance bercée par une famille passionnée de musique , le père chantant du Sinatra et lui vouant un culte . Elle ne manque pas d'amour mais très vite on aperçoit une adolescente avec un caractère trempé dans l'acier , et une volonté d'arriver à ses fins à toute épreuve . Le divorce de ses parents sonnera comme un compte à rebours enclenché vers son funeste sort . Ses débuts dans des écoles de musique , ses amies , ses amours , ses beuveries , puis son grand amour : Blake . Lui aussi précipitera la chanteuse vers des horizons funèbres . Le succès débutant et s'accentuant , on aperçoit deux trajectoires s'opposant : une reconnaissance musicale et un talent inouï , mais une santé vacillante sous les effets des drogues et alcools consommés à outrance . Une fois de plus , ce format "Docu-BD" fonctionne à merveille , avec un collectif de dessinateurs posant leur style sur les différents moments de sa vie . Dans cette chronologie , interviennent des double-pages avec images d'archives , revues de presse , et autres textes complétant les pages BD précédentes . C'est précis , vivant et incroyablement bien documenté . Vous saurez tout sur la diva anglaise et cette voix qui nous manquera à jamais . "Love is a losing game" , "Rehab" , "back to Black" , résonnent en nous pour toujours et à jamais . Un biopic sortira au cinéma le 24 avril . Mais en attendant , vous pouvez réviser avec ce très beau livre à la somptueuse couverture signée par Benjamin Blaco-Martinez ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/amy-winehouse-en-bd/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Kevin Nivek

    Amy Winehouse en BD

    Impossible de rédiger mon avis sur cet excellent documentaire sur Amy Winehouse , sans écouter l'album phare : Back to black ! Le 23 juillet 2011 elle entrait dans le cercle des regrettés "club des 27" , avec Janis Joplin entre autres et un certain Kurt Cobain . Les éditions Petitàpetit consacreront un nouvel opus de cette collection sur le chanteur de Nirvana , très bientôt 😉 . Mais revenons à la diva anglaise née dans la banlieue londonienne le 14 septembre 1983 . On y découvre son enfance bercée par une famille passionnée de musique , le père chantant du Sinatra et lui vouant un culte . Elle ne manque pas d'amour mais très vite on aperçoit une adolescente avec un caractère trempé dans l'acier , et une volonté d'arriver à ses fins à toute épreuve . Le divorce de ses parents sonnera comme un compte à rebours enclenché vers son funeste sort . Ses débuts dans des écoles de musique , ses amies , ses amours , ses beuveries , puis son grand amour : Blake . Lui aussi précipitera la chanteuse vers des horizons funèbres . Le succès débutant et s'accentuant , on aperçoit deux trajectoires s'opposant : une reconnaissance musicale et un talent inouï , mais une santé vacillante sous les effets des drogues et alcools consommés à outrance . Une fois de plus , ce format "Docu-BD" fonctionne à merveille , avec un collectif de dessinateurs posant leur style sur les différents moments de sa vie . Dans cette chronologie , interviennent des double-pages avec images d'archives , revues de presse , et autres textes complétant les pages BD précédentes . C'est précis , vivant et incroyablement bien documenté . Vous saurez tout sur la diva anglaise et cette voix qui nous manquera à jamais . "Love is a losing game" , "Rehab" , "back to Black" , résonnent en nous pour toujours et à jamais . Un biopic sortira au cinéma le 24 avril . Mais en attendant , vous pouvez réviser avec ce très beau livre à la somptueuse couverture signée par Benjamin Blaco-Martinez !
  6. La dernière semaine
  7. La série publiée dans Géo Ado (Milan éditions) poursuit sa route avec la sortie du tome 2 , les galères continuent pour Sacha ! Vous connaissez l'adage du grand pouvoir et des responsabilités , et bien imaginez vous , réveillé tous les matins avec un nouveau pouvoir ! Invisible c'est plutôt sympa de prime abord , mais pas lorsque vous avez école 😉 . De grandes oreilles , des jambes de chèvre , tout peut arriver , pour le pire et le meilleur . Thitaume qui excelle dans l'humour avec la saga des lapins crétins , dégaine les gags à chacune des pages au cours de petits scènettes savoureuses . Les ennuis de l'adolescence sont exacerbés ici avec les super-pouvoirs de Sacha , mais il n'en demeure pas moins que les thématiques approchées sont les mêmes : moqueries , harcèlement , amitiés , amourettes etc.... On rit et il arrive de repenser (pour nous les adultes) à des situations rencontrées au cours de notre scolarité passée 😉 L'artiste franco-égyptienne Stella Lory réalise des planches "cartoon" , sur un gaufrier d'une ou deux pages . C'est parfait pour le sujet et adapté au lectorat ciblé ( à partir de 11 ans) . On souhaite bon vent à Sacha et ses amis pour de nombreux autres tomes !
  8. Titre de l'album : Sacha - Tome 2 - Céréales loser Scenariste de l'album : Thitaume Dessinateur de l'album : Stella Lory Coloriste : Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : La morning-routine de Sacha, 14 ans ? Réveil à 8 heures, douche, petit dej', brossage de dents... et puis se téléporter au collège, ranger sous une casquette ses oreilles de lapin, passer à travers le mur, arrêter le temps ou encore discuter avec ses poux ! Car Sacha n'est pas tout à fait un ado comme les autres : lui se réveille chaque matin avec un pouvoir différent, et pas franchement les plus stylés. Aucune de ses journées ne se ressemblent vraiment, mais elles ont toutes un point commun : c'est TOUJOURS la super-galère ! d Critique : La série publiée dans Géo Ado (Milan éditions) poursuit sa route avec la sortie du tome 2 , les galères continuent pour Sacha ! Vous connaissez l'adage du grand pouvoir et des responsabilités , et bien imaginez vous , réveillé tous les matins avec un nouveau pouvoir ! Invisible c'est plutôt sympa de prime abord , mais pas lorsque vous avez école 😉 . De grandes oreilles , des jambes de chèvre , tout peut arriver , pour le pire et le meilleur . Thitaume qui excelle dans l'humour avec la saga des lapins crétins , dégaine les gags à chacune des pages au cours de petits scènettes savoureuses . Les ennuis de l'adolescence sont exacerbés ici avec les super-pouvoirs de Sacha , mais il n'en demeure pas moins que les thématiques approchées sont les mêmes : moqueries , harcèlement , amitiés , amourettes etc.... On rit et il arrive de repenser (pour nous les adultes) à des situations rencontrées au cours de notre scolarité passée 😉 L'artiste franco-égyptienne Stella Lory réalise des planches "cartoon" , sur un gaufrier d'une ou deux pages . C'est parfait pour le sujet et adapté au lectorat ciblé ( à partir de 11 ans) . On souhaite bon vent à Sacha et ses amis pour de nombreux autres tomes ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sacha-tome-2-cereales-loser/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    Le fantôme de Canterville

    Je connaissais comme tout le monde Le portrait de Dorian Gray , et j'ai découvert avec plaisir une autre facette de l'immense talent du romancier britannique dans ces deux contes . Tout d'abord , Le fantôme de Canterville , où comment un américain ayant fait fortune se cherche un patronyme prestigieux en achetant les yeux fermés un vieux manoir anglais . La critique des "self made men" du nouveau continent est aisée , le "yankee" n'a assurément pas le flegme britannique , ni cette éducation stricte so british . Il en va de même pour sa famille qui découvre ce château avec plaisir et se moque éperdument des turpitudes d'un fantôme hantant les lieux . On savoure les échecs patents de pauvre hère , incapable d'effrayer les membres de la famille . La situation prendra une autre tournure , vous le saurez en vous plongeant dans ce récit aux notes humoristiques . Vient ensuite Le crime de Lord Arthur Saville ! Au cours d'une soirée mondaine , ce Lord vient à se faire lire les lignes de la main et le pire lui est prédit . S'en suit une quête ubuesque pour tenter d'échapper à cette malédiction . Je ne vous dévoile pas l'intrigue mais sachez que l'on s'amuse aussi en lisant les aventures de ce Lord ! Pour illustrer tout ceci , l'octogénaire Marcelé use de son trait charbonneux , tout en noir et blanc . C'est un style particulier qui peut rebuter de prime abord , j'en conviens . Mais plus on avance dans le récit de son compère Rodolphe , et plus cette vague crayonnée prend son sens en imageant parfaitement l'époque et les lieux . Détail amusant sur Oscar Wilde : avant que son homosexualité soit révélée avec pertes et fracas en 1895 , il avait fréquenté Florence Balcombe , qui fut ensuite l'épouse d'un autre grand auteur : Bram Stoker . Un petit monde 😉
  10. Titre de l'album : Le fantôme de Canterville Scenariste de l'album : Rodolphe , Oscar Wilde Dessinateur de l'album : Marcelé Coloriste : Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Angleterre 1890, un riche américain achète le manoir de Canterville. L'ancien propriétaire le prévient que le fantôme d'un de ses ancêtres hante les lieux. L'Américain ne s'en laisse pas conter et le malheureux fantôme aura bien de la peine à retrouver la paix. D'Oscar Wilde on connait le Portrait de Dorian Gray, il est également l'auteur de contes fantastiques évoquant châteaux hantés, revenants terrifiants, et autres malédictions, le tout avec une ironie dans la meilleure tradition britannique. Les meilleurs de ces récits ont pour titre Le Fantôme de Canterville et Le Crime de Lord Arthur Savile. Mêlant à leur tour fantastique et humour noir via le dessin volontiers gothique de Marcelé, Rodolphe et lui revisitent ces chefs d'oeuvre en offrant une version aussi grinçante que jubilatoire. Critique : Je connaissais comme tout le monde Le portrait de Dorian Gray , et j'ai découvert avec plaisir une autre facette de l'immense talent du romancier britannique dans ces deux contes . Tout d'abord , Le fantôme de Canterville , où comment un américain ayant fait fortune se cherche un patronyme prestigieux en achetant les yeux fermés un vieux manoir anglais . La critique des "self made men" du nouveau continent est aisée , le "yankee" n'a assurément pas le flegme britannique , ni cette éducation stricte so british . Il en va de même pour sa famille qui découvre ce château avec plaisir et se moque éperdument des turpitudes d'un fantôme hantant les lieux . On savoure les échecs patents de pauvre hère , incapable d'effrayer les membres de la famille . La situation prendra une autre tournure , vous le saurez en vous plongeant dans ce récit aux notes humoristiques . Vient ensuite Le crime de Lord Arthur Saville ! Au cours d'une soirée mondaine , ce Lord vient à se faire lire les lignes de la main et le pire lui est prédit . S'en suit une quête ubuesque pour tenter d'échapper à cette malédiction . Je ne vous dévoile pas l'intrigue mais sachez que l'on s'amuse aussi en lisant les aventures de ce Lord ! Pour illustrer tout ceci , l'octogénaire Marcelé use de son trait charbonneux , tout en noir et blanc . C'est un style particulier qui peut rebuter de prime abord , j'en conviens . Mais plus on avance dans le récit de son compère Rodolphe , et plus cette vague crayonnée prend son sens en imageant parfaitement l'époque et les lieux . Détail amusant sur Oscar Wilde : avant que son homosexualité soit révélée avec pertes et fracas en 1895 , il avait fréquenté Florence Balcombe , qui fut ensuite l'épouse d'un autre grand auteur : Bram Stoker . Un petit monde 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-fantome-de-canterville-9782493343451/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. poseidon2

    Toubab

    Toubab est une réédition d'un album déjà paru en 2021 chez les aventuriers de l'étrange. Et j'avoue que je salue cette remise en avant d'un album qui le mérite. Cette histoire d'une jeune fille qui suit sa mère et découvre un pays africain ou les gens ne sont pas des clichés, mais où c'est plus elle, le cliché, est une très belle lecture. Si le graphisme est engageant et ne plaira peut-être pas à tous, l'histoire est elle marquante dès lors que, comme moi, ont une ado à la maison. En effet, le changement de philosophie de Mar se fait petit à petit et intelligemment… un peu comme un chemin de désintoxication de son éducation européenne de la vie qui amené notre héroïne à une remise en question sur sa propre vie. On peut juste regretter de ne pas avoir une suite sur le retour à son ancienne vie pour voir l'impact de ce séjour dans un "autre monde". Mention spéciale à une phrase de notre héroïne : En arrivant ici, j'étais stressé de ne pas être stressée.
  12. poseidon2

    Toubab

    Titre de l'album : Toubab Scenariste de l'album : Núria Tamarit Dessinateur de l'album : Núria Tamarit Coloriste : Núria Tamarit Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Un voyage initiatique sensuel et envoutant. Une adolescente accompagne sa mère dans un voyage humanitaire au Sénégal. Au contact de cette culture différente, de cet autre mode de vie, la jeune femme va s'interroger sur le monde, sur elle-même, sur l'essentiel. Feel-good bd, Toubab est inspiré de la propre expérience de l'auteure. Critique : Toubab est une réédition d'un album déjà paru en 2021 chez les aventuriers de l'étrange. Et j'avoue que je salue cette remise en avant d'un album qui le mérite. Cette histoire d'une jeune fille qui suit sa mère et découvre un pays africain ou les gens ne sont pas des clichés, mais où c'est plus elle, le cliché, est une très belle lecture. Si le graphisme est engageant et ne plaira peut-être pas à tous, l'histoire est elle marquante dès lors que, comme moi, ont une ado à la maison. En effet, le changement de philosophie de Mar se fait petit à petit et intelligemment… un peu comme un chemin de désintoxication de son éducation européenne de la vie qui amené notre héroïne à une remise en question sur sa propre vie. On peut juste regretter de ne pas avoir une suite sur le retour à son ancienne vie pour voir l'impact de ce séjour dans un "autre monde". Mention spéciale à une phrase de notre héroïne : En arrivant ici, j'étais stressé de ne pas être stressée. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/toubab-9782386040030?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Avant
  14. Et hop une nouvelle série Soleil. Et quand elle s'appelle Guerres & Dragons, forcément on est plutôt sur une lecture fantastique plaisir que sur du rigoureux. Qu'à cela ne tienne, ici le concept est simple : imaginons la bataille d'angleterre si des dragons s'en mêlaient. Oui le pitch est simpliste, mais la période historique suffisamment riche pour permettre de raconter une histoire. Alors attention, il s'agit à priori si j'ai bien compris d'une série en 4 épisodes se déroulant pour la plupart dans des époques et des lieux différents. Leurs point communs : une guerre d'ampleur et l'intervention des dragons. Nicolas Jarry a bien trop de métier pour essayer de creuser trop profond la question de l'existence de ces dragons, de leur arrivée, de leurs liens avec les humains. Ce n'est pas l'objet ici, et cela serait probablement casse gueule. Donc il nous demande d'accepter cet état de fait pour mieux nous parler du destin d'une famille pendant cette bataille d'angleterre. Tant mieux, c'est bien fait. Il faut dire aussi que les planches de Vax sont très très réussies je trouve dans le style désormais facilement reconnaissable des séries Soleil. Rien de novateur, mais des couleurs vives et nuancées qui viennent cette fois-ci rendre les planches encore plus dynamiques et exaltantes. Bravo M. Powell.
  15. Titre de l'album : Guerres et dragons - Tome 1 - La bataille d'Angleterre Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Vax Coloriste : Vincent Powell Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : 1940. Hitler souhaite un traité de non-agression avec l'Angleterre qui rejette la proposition. L'armée allemande s'apprête à déferler sur les côtes britanniques défendues par la Royal Air Force. Tandis qu'un dragon cherche à se lier à elle, Alexandra doit fuir vers les USA avec son frère. Alors que leur navire s'éloigne, ils sont attaqués par deux dragons allemands. Critique : Et hop une nouvelle série Soleil. Et quand elle s'appelle Guerres & Dragons, forcément on est plutôt sur une lecture fantastique plaisir que sur du rigoureux. Qu'à cela ne tienne, ici le concept est simple : imaginons la bataille d'angleterre si des dragons s'en mêlaient. Oui le pitch est simpliste, mais la période historique suffisamment riche pour permettre de raconter une histoire. Alors attention, il s'agit à priori si j'ai bien compris d'une série en 4 épisodes se déroulant pour la plupart dans des époques et des lieux différents. Leurs point communs : une guerre d'ampleur et l'intervention des dragons. Nicolas Jarry a bien trop de métier pour essayer de creuser trop profond la question de l'existence de ces dragons, de leur arrivée, de leurs liens avec les humains. Ce n'est pas l'objet ici, et cela serait probablement casse gueule. Donc il nous demande d'accepter cet état de fait pour mieux nous parler du destin d'une famille pendant cette bataille d'angleterre. Tant mieux, c'est bien fait. Il faut dire aussi que les planches de Vax sont très très réussies je trouve dans le style désormais facilement reconnaissable des séries Soleil. Rien de novateur, mais des couleurs vives et nuancées qui viennent cette fois-ci rendre les planches encore plus dynamiques et exaltantes. Bravo M. Powell. Autres infos : Script Doctor : David Courtois Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. The_PoP

    La Légion sombre

    Bon la Légion sombre s'adresse aux fans inconditionnels de ISS SNipers. Guerriers surpuissants, morale douteuse, montée en puissance, pouvoirs limite surnaturels, le tout dans un univers de sf en guerre permanente. Ce n'est pas très fin, cela donne suite directement aux derniers tomes de iss snipers, et les amateurs ne seront pas déboussolés pour deux sous par ce nouvel opus puisqu'on retrouve les mêmes personnages, le même univers, et que cela se passe directement après la fin de iss snipers. Graphiquement cela reste très joli, c'est de la belle sf, comme soleil sait bien le faire. Côté histoire là je vais être plus mesuré car c'est aussi vite lu qu'oublié. Pour développer un peu, ce que je trouve dommage dans cet univers de méchants surpuissants c'est que globalement cela manque un peu de finesse et que le "toujours plus méchant et sans coeur" montre vite ses limites. Les persos ne sont pas franchement attachants, et les méchants manquent de nuances. En résumé, cette série a pour moi les mêmes défauts et qualités qu'ISS Snipers... A réserver donc aux amateurs de cette dernière, pour les autres, je conseille plutôt de commencer par Conquêtes.
  17. The_PoP

    La Légion sombre

    Titre de l'album : La Légion sombre Scenariste de l'album : Louis Dessinateur de l'album : Erwan Seure - Lebihan Coloriste : Erwan Seure - Lebihan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : En quête permanente de recrues et de défis et sous l'égide de son chef suprême, Reid Eckart, l'armée d'I.S.S. Snipers s'est rebaptisée : « la Légion Sombre ». Dans cet univers sans espoir où seuls les plus forts survivent, Erioch prendra sous son aile Khali et leur rivalité s'étalera sur des années. La Légion Sombre semble quant à elle, sur le point d'éradiquer la dernière poche de résistance. Critique : Bon la Légion sombre s'adresse aux fans inconditionnels de ISS SNipers. Guerriers surpuissants, morale douteuse, montée en puissance, pouvoirs limite surnaturels, le tout dans un univers de sf en guerre permanente. Ce n'est pas très fin, cela donne suite directement aux derniers tomes de iss snipers, et les amateurs ne seront pas déboussolés pour deux sous par ce nouvel opus puisqu'on retrouve les mêmes personnages, le même univers, et que cela se passe directement après la fin de iss snipers. Graphiquement cela reste très joli, c'est de la belle sf, comme soleil sait bien le faire. Côté histoire là je vais être plus mesuré car c'est aussi vite lu qu'oublié. Pour développer un peu, ce que je trouve dommage dans cet univers de méchants surpuissants c'est que globalement cela manque un peu de finesse et que le "toujours plus méchant et sans coeur" montre vite ses limites. Les persos ne sont pas franchement attachants, et les méchants manquent de nuances. En résumé, cette série a pour moi les mêmes défauts et qualités qu'ISS Snipers... A réserver donc aux amateurs de cette dernière, pour les autres, je conseille plutôt de commencer par Conquêtes. Autres infos : Suite de ISS SNipers Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-legion-sombre-iss-snipers?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Kevin Nivek

    Avenir

    En usant des oeuvres passées comme 1984 de Orwell ou encore des principes de liberté de Rousseau , les auteurs imaginent un futur sous dominance de l'IA . Ainsi , l'IA détermine l'avenir de nos enfants en fonction d'algorithmes bien définis en vue d'orientations "forcées" n'autorisant aucun échec . Le chômage et la délinquance diminuent , les résultats semblent probants . L'histoire suit donc cette famille avec le jeune Matt soumis à ces tests avec un résultat négatif . Ses parents sont divisés sur le sujet , aussi sa mère tente le tout pour le tout afin de démontrer les failles du système , cette dernière croyant aux chances de son fils à un avenir autre que celui prédit . Elle et son frère journaliste , se lancent dans une quête sur les dessous de cette IA si omnipotente , mais aussi dans une introspection . Les auteurs posent ces questions essentielles : sommes-nous libres et avons-nous réellement envie de l'être ? Un avenir tracé par une IA , en dépit des rêves et autres souhaits établis durant l'enfance ? Un calcul froid et mathématique face à l'imaginaire et l'art ! Comment cette croisade familiale pour "sauver" Matt va t'elle se finir ? Dans cette course poursuite , vous découvrirez le travail de Eliot le dessinateur formé à l'école belge . Il signe sa première oeuvre avec ce one-shot . Son trait crayonné et rond propose des planches sombres et pluvieuses . Les visages sont expressifs et facilement reconnaissables . Le découpage des scènes est pertinent et sert un récit qui va à toute allure .
  19. Kevin Nivek

    Avenir

    Titre de l'album : Avenir Scenariste de l'album : Pierre-Roland Saint-Dizier , Pierre Benazech Dessinateur de l'album : Eliot Coloriste : Eliot , Julia Reynaud Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Dans un futur proche, secoué par une crise économique profonde, l'intelligence artificielle est utilisée pour définir les prédispositions des enfants. Ce procédé mis au point par l'Institut CentrAvenir détermine la voie professionnelle à suivre, ne laissant guère de place aux aspirations personnelles. Quand le jeune Matt est soumis aux tests du programme ScanPsy, le constat est sans appel : il risque de développer des troubles du comportement et doit être placé dans un établissement adapté. Pour le soustraire à un avenir morose et lui permettre de réaliser son rêve de devenir artiste, sa famille va tout tenter. Mais la liberté a un prix qu'ils ne sont peut-être pas prêts à payer... Critique : En usant des oeuvres passées comme 1984 de Orwell ou encore des principes de liberté de Rousseau , les auteurs imaginent un futur sous dominance de l'IA . Ainsi , l'IA détermine l'avenir de nos enfants en fonction d'algorithmes bien définis en vue d'orientations "forcées" n'autorisant aucun échec . Le chômage et la délinquance diminuent , les résultats semblent probants . L'histoire suit donc cette famille avec le jeune Matt soumis à ces tests avec un résultat négatif . Ses parents sont divisés sur le sujet , aussi sa mère tente le tout pour le tout afin de démontrer les failles du système , cette dernière croyant aux chances de son fils à un avenir autre que celui prédit . Elle et son frère journaliste , se lancent dans une quête sur les dessous de cette IA si omnipotente , mais aussi dans une introspection . Les auteurs posent ces questions essentielles : sommes-nous libres et avons-nous réellement envie de l'être ? Un avenir tracé par une IA , en dépit des rêves et autres souhaits établis durant l'enfance ? Un calcul froid et mathématique face à l'imaginaire et l'art ! Comment cette croisade familiale pour "sauver" Matt va t'elle se finir ? Dans cette course poursuite , vous découvrirez le travail de Eliot le dessinateur formé à l'école belge . Il signe sa première oeuvre avec ce one-shot . Son trait crayonné et rond propose des planches sombres et pluvieuses . Les visages sont expressifs et facilement reconnaissables . Le découpage des scènes est pertinent et sert un récit qui va à toute allure . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/avenir/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Deuxième tome de notre dytique sur les nécromants et une bonne fin d'histoire. Porté par les dessins très dynamiques et colorés de Tina Valentino, Olivier Gay nous livre l'un de ses meilleurs scenarios. Les surprises sont nombreuses et les cartes globalement bien cachées nous offrant de vrais rebondissements et surprises. Un peu plus sérieux que les maléfices du Danthrakon, ce deuxième tome de Necromants nous offre la fin d'une vraie belle aventure fantastique qui vient se placer très haut dans les dytiques de Drakoo. À offrir à tout fan de fantastique, surtout que pour la sortie de ce tome deux, un écran avec les deux tomes est aussi proposé :
  21. Titre de l'album : Nécromants tome 2 - Le plan de Montserrat Scenariste de l'album : Olivier Gay Dessinateur de l'album : Tina Valentino Coloriste : Tina Valentino Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Le conte des mille et une vies. Acher est l'un des nécromants les plus faibles du royaume. Il s'est lié aux fantômes d'un guerrier incompétent, d'un érudit gâteux et d'une danseuse du ventre évaporée. Pourtant, il semblerait qu'il soit le seul à pouvoir arrêter un terrible sorcier revenant... c'est pas gagné !Désormais, les enjeux sont clairs - mais les motivations des héros le sont moins. Qui ment, qui dit la vérité ? Voici la confrontation finale entre le plus puissant des archimages et la plus rusée des stratèges.Et, comme d'habitude, Acher est en plein milieu. Critique : Deuxième tome de notre dytique sur les nécromants et une bonne fin d'histoire. Porté par les dessins très dynamiques et colorés de Tina Valentino, Olivier Gay nous livre l'un de ses meilleurs scenarios. Les surprises sont nombreuses et les cartes globalement bien cachées nous offrant de vrais rebondissements et surprises. Un peu plus sérieux que les maléfices du Danthrakon, ce deuxième tome de Necromants nous offre la fin d'une vraie belle aventure fantastique qui vient se placer très haut dans les dytiques de Drakoo. À offrir à tout fan de fantastique, surtout que pour la sortie de ce tome deux, un écran avec les deux tomes est aussi proposé : Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/necromants-tome-2-le-plan-de-montserrat?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. poseidon2

    Le dieu-fauve

    Les premières pages tout en tons sombres et la couverture ne trompe pas : Cette histoire va être dure. Non pas dure à lire, mais dure émotionnellement. Dure comme peut l'être un monde ou chacun cherche avant tout à tirer sa propre épingle du jeu, sans trop se soucier de l'impact sur les autres. Ou plutôt pensant comprendre les autres, souvent à tort. Et c'est le principal sujet de ce dieu-fauve : la fausse idée que nous nous faisons de comprendre notre prochain. Et la façon dont Vehlmann choisit de présenter ces différences de points de vue est tout simplement magnifique. Il nous livre une seule histoire qui évolue au travers des yeux de 4 des différents protagonistes de son histoire, sans jamais nous raconter deux fois la même chose. Et à chaque personnage son interprétation de la situation actuelle et à chaque personnage son impression de faire au mieux. Mais faire au mieux dans une situation cataclysmique, c'est très souvent faire au mieux uniquement pour soi. C'est le deuxième excellent choix de Vehlmann : dérouler son histoire sur fond de catastrophe naturelle avec toutes les conséquences que cela peut avoir dans un monde féodal inspiré de l'asie du premier millénaire. C'est glaçant autant qu'hypnotique. On dévore cette BD d'autant plus qu'il est tout bonnement impossible de savoir comment cela va finir. La seule chose qui nous fait ralentir et la contemplation des dessins d'un Roger qui n'a rien perdu de son talent et adopte très bien son trait à une ambiance de fin du monde très sombre. L'une des BDs de l'année, sans aucun doute !
  23. poseidon2

    Le dieu-fauve

    Titre de l'album : Le dieu-fauve Scenariste de l'album : Fabien Vehlmann Dessinateur de l'album : Roger Coloriste : Roger Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Remontez jusqu'à l'ère lointaine du Déluge, celle qu'évoquent à demi-mots tous les textes anciens de l'humanité... En ces temps de famine, Sans-Voix, un jeune singe orphelin, cherche à prouver sa valeur à son clan d'adoption en chassant le « longue-gueule », un vieil alligator blessé et vicieux. Manger ou être mangé : le cycle immuable de la nature. Mais en osant s'aventurer au coeur des terres interdites, celles des humains, Sans-Voix sera confronté au plus cruel des destins : voir les siens massacrés sous ses yeux avant d'être capturé puis dressé dans les arènes de l'Empire afin de devenir un « Dieu-Fauve », un guerrier sacré façonné pour la violence et l'art du combat. Mais ces longues années de souffrance auront surtout fait grandir en lui une brûlante obsession : se venger de ses bourreaux, quel qu'en soit le prix. Récit de bruit et de fureur, empreint d'une poésie sauvage, Le Dieu-Fauve dresse le portrait d'une civilisation soudainement confrontée à la perspective de sa disparition. Mettant les nerfs à vif, cet album donne à voir et à ressentir la violence de la nature, la chaleur étouffante, le bourdonnement des insectes, les cris de rage et les larmes de désespoir des protagonistes, croquant avec force le ballet incessant qui fait s'entrelacer la vie et la mort, le règne animal et l'humanité. Car, au fond, qui est le réel héros de cette histoire ? L'homme ou... l'animal ? Une oeuvre à la construction magistrale, écrite par Fabien Vehlmann et portée par le dessin spectaculaire de Roger Critique : Les premières pages tout en tons sombres et la couverture ne trompe pas : Cette histoire va être dure. Non pas dure à lire, mais dure émotionnellement. Dure comme peut l'être un monde ou chacun cherche avant tout à tirer sa propre épingle du jeu, sans trop se soucier de l'impact sur les autres. Ou plutôt pensant comprendre les autres, souvent à tort. Et c'est le principal sujet de ce dieu-fauve : la fausse idée que nous nous faisons de comprendre notre prochain. Et la façon dont Vehlmann choisit de présenter ces différences de points de vue est tout simplement magnifique. Il nous livre une seule histoire qui évolue au travers des yeux de 4 des différents protagonistes de son histoire, sans jamais nous raconter deux fois la même chose. Et à chaque personnage son interprétation de la situation actuelle et à chaque personnage son impression de faire au mieux. Mais faire au mieux dans une situation cataclysmique, c'est très souvent faire au mieux uniquement pour soi. C'est le deuxième excellent choix de Vehlmann : dérouler son histoire sur fond de catastrophe naturelle avec toutes les conséquences que cela peut avoir dans un monde féodal inspiré de l'asie du premier millénaire. C'est glaçant autant qu'hypnotique. On dévore cette BD d'autant plus qu'il est tout bonnement impossible de savoir comment cela va finir. La seule chose qui nous fait ralentir et la contemplation des dessins d'un Roger qui n'a rien perdu de son talent et adopte très bien son trait à une ambiance de fin du monde très sombre. L'une des BDs de l'année, sans aucun doute ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dieu-fauve?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. The_PoP

    Le partage des mondes

    Les amateurs de bd connaissent surtout Olivier Grenson pour sa série Nikos Kloda, pour ma part j'ai découvert et parlé de son travail pour La fée assassine. Le partage des mondes est l'ouvrage auquel il s'est consacré depuis. Cette histoire lui tient réellement à coeur puisqu'il l'a réalisé seul malgré ses 240 pages. On plonge dans le Blitz londonien, ces nuits oppressantes de l'hiver 40-41 ou l'Allemagne nazie bombarde Londres pour faire plier l'Angleterre et préparer son invasion. Pas d'héroïsme ou de morceau de bravoure ici, mais plutôt le quotidien des civils pris au milieu de cet enfer. On y suit un vieil homme, Isaac a qui le destin va mettre entre les mains une petite fille perdue. C'est l'histoire de la vie qui prend souvent des chemins innatendus malgré la mort, c'est l'histoire de l'imaginaire et de la création, c'est l'histoire d'un livre, et d'un conte. Il vous sera difficile de ne pas être touché par cette histoire car entre ses échos dans notre actualité mondiale brûlante, et sa portée sur l'analyse de notre monde, elle ne pourra que vous pousser à la réflexion. Sans compter que l'alternance entre bombes et enfance m'a déstabilisé tout en me rendant cette impression que l'insoutenable peut être vécu par les petits moments de grâce qui subsistent parfois dans l'innocence. Côté dessin, Olivier Grenson nous livre une bd d'une grande finesse, dont les planches parfois oniriques, parfois réalistes nous dépeignent les deux univers qui se côtoient dans ce livre avec une grande justesse ? Sa mise en couleur est d'ailleurs très réussie.
  25. Titre de l'album : Le partage des mondes Scenariste de l'album : Olivier Grenson Dessinateur de l'album : Olivier Grenson Coloriste : Olivier Grenson Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Septembre 1940. Les bombes de la Luftwaffe ont laissé deux trous béants dans la vie d'Isaac : celui qui lui tient désormais lieu de fenêtre sur un Londres dévasté. Et celui qui, chaque jour, attire un peu plus son coeur vers l'abîme car sa femme Eva, elle, y est restée. Mais les retrouvailles devront attendre : au beau milieu du tumulte des sirènes, Isaac rencontre Mary, une petite fille évacuée qui ne retrouve plus sa famille. Pour elle, il devra réapprendre à rêver, à raconter un monde en couleurs. Critique : Les amateurs de bd connaissent surtout Olivier Grenson pour sa série Nikos Kloda, pour ma part j'ai découvert et parlé de son travail pour La fée assassine. Le partage des mondes est l'ouvrage auquel il s'est consacré depuis. Cette histoire lui tient réellement à coeur puisqu'il l'a réalisé seul malgré ses 240 pages. On plonge dans le Blitz londonien, ces nuits oppressantes de l'hiver 40-41 ou l'Allemagne nazie bombarde Londres pour faire plier l'Angleterre et préparer son invasion. Pas d'héroïsme ou de morceau de bravoure ici, mais plutôt le quotidien des civils pris au milieu de cet enfer. On y suit un vieil homme, Isaac a qui le destin va mettre entre les mains une petite fille perdue. C'est l'histoire de la vie qui prend souvent des chemins innatendus malgré la mort, c'est l'histoire de l'imaginaire et de la création, c'est l'histoire d'un livre, et d'un conte. Il vous sera difficile de ne pas être touché par cette histoire car entre ses échos dans notre actualité mondiale brûlante, et sa portée sur l'analyse de notre monde, elle ne pourra que vous pousser à la réflexion. Sans compter que l'alternance entre bombes et enfance m'a déstabilisé tout en me rendant cette impression que l'insoutenable peut être vécu par les petits moments de grâce qui subsistent parfois dans l'innocence. Côté dessin, Olivier Grenson nous livre une bd d'une grande finesse, dont les planches parfois oniriques, parfois réalistes nous dépeignent les deux univers qui se côtoient dans ce livre avec une grande justesse ? Sa mise en couleur est d'ailleurs très réussie. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-partage-des-mondes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  26. Et hop, tome 3 de Révolutionnaires, la série jeunesse historiquement riche de chez Lombard, sur la période Révolution française que l'on maitrise paradoxalement souvent mal. Comme souvent dans les séries jeunesse, nos héros sont des enfants/jeunes ados plongés dans les tourments de l'Histoire. Ils luttent pour leur survie, aussi ne vous attendez pas à l'humour et à la légèreté que l'on retrouve parfois dans les séries jeunesse. Le scénario est riche avec pas mal de personnages secondaires. Par contre je vous avoue que j'ai toujours un peu de mal avec le dessin de Xavier Fourquemin. Attention hein, c'est travaillé, détaillé et il y a un vrai style. Simplement comme parfois, le dessin vous aide à adhérer ou non aux personnages, et là pour moi cela reste difficile. Question de goûts et de couleurs donc. Ce bémol étant posé, le scénario et le contexte historique font de cette bd une série à mettre entre les mains de nos enfants et jeunes ados.
  27. Titre de l'album : Révolutionnaires - Tome 3 - Le roi est mort, vive la république ! Scenariste de l'album : Régis Hautière Dessinateur de l'album : Xavier Fourquemin Coloriste : Amparo Crespo Cardenete Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : 1793. Le Marquis de Valoire a fait rappeler son fils Enguerrand de l'armée pour lui prêter main-forte dans la contre-révolution qui couve en Vendée. Mais dans l'ombre des ruelles, Célénie et son nouvel allié Mange-Doigts sont plus vivants que jamais et ont fait alliance pour faire tomber le Marquis. Quant au nouveau commissaire Lambert, sa loyauté vacille entre l'aristocrate et le roi des bas-fonds. À Nantes comme à la capitale, la valse des alliances bat son plein au gré du chaos politique. Critique : Et hop, tome 3 de Révolutionnaires, la série jeunesse historiquement riche de chez Lombard, sur la période Révolution française que l'on maitrise paradoxalement souvent mal. Comme souvent dans les séries jeunesse, nos héros sont des enfants/jeunes ados plongés dans les tourments de l'Histoire. Ils luttent pour leur survie, aussi ne vous attendez pas à l'humour et à la légèreté que l'on retrouve parfois dans les séries jeunesse. Le scénario est riche avec pas mal de personnages secondaires. Par contre je vous avoue que j'ai toujours un peu de mal avec le dessin de Xavier Fourquemin. Attention hein, c'est travaillé, détaillé et il y a un vrai style. Simplement comme parfois, le dessin vous aide à adhérer ou non aux personnages, et là pour moi cela reste difficile. Question de goûts et de couleurs donc. Ce bémol étant posé, le scénario et le contexte historique font de cette bd une série à mettre entre les mains de nos enfants et jeunes ados. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/revolutionnaires-tome-3-le-roi-est-mort-vive-la-republique/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  28. poseidon2

    Barcelona, âme noire

    Nouveau Air Libre sur la guerre civile espagnole, après la réédition du "Convoi" de Lapierre et Torrents. Cette fois-ci on ne parle pas de personnes ayant fui le conflit, mais bien de personnes en ayant profité. Profitant tout le temps, quoi qu'il arrive, en fait : les mafieux. On suit un enfant que la vie guide invariablement vers un destin qui se devait être exceptionnel. Un Destin qui le mène de quasiment rien au niveau de grand patron de la pègre de Barcelone. Nos auteurs nous livrent une fresque nous présentant l'ensemble de la vie de Carlitos. On s'attache au personnage malgré ses exactions, notre jeune homme surfant essentiellement sur les maigres possibilités offertes par le régime de Franco. L'évolution du personnage de Carlitos à Don Carlos est vraiment bien pensée, avec un excellent mis entre les "réalités" du milieu et l'attachement de l'enfant Carlitos à certains personnages. Une histoire qui n'a rien, sauf sa longueur, à envier aux parrains et autres films de gangster amériains.
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  • Dernières Critiques

    • Ce que je sais de Rokia
      Note :
      Fiouuu grosse claque graphique sur ce "Ce que je connais de Rokia". C'est superbe ! de la ligne claire à l'ancienne, mais au crayonné marqué et aux couleurs assez vivent qui nous donne un rendu réaliste impressionnant. C'est beauuuuuuuu et l'histoire est aussi très intéressante. 

      Réalisées comme un documentaire, nos auteures réussissent à nous faire mettre à sa place. On ressent les mêmes émotions qu'elle lors des petits moments de rapprochement, mais surtout les mêmes craintes face au mutisme quasi constant de Rokia et aux interrogations sur la véracité de sa protégée.

      Une belle histoire pleine d'humanité, de doute et.... de vie
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    • Amy Winehouse en BD
      Note :
      Impossible de rédiger mon avis sur cet excellent documentaire sur Amy Winehouse , sans écouter l'album phare : Back to black ! Le 23 juillet 2011 elle entrait dans le cercle des regrettés "club des 27" , avec Janis Joplin entre autres et un certain Kurt Cobain . Les éditions Petitàpetit consacreront un nouvel opus de cette collection sur le chanteur de Nirvana , très bientôt 😉 . Mais revenons à la diva anglaise née dans la banlieue londonienne le 14 septembre 1983 . On y découvre son enfance bercée par une famille passionnée de musique , le père chantant du Sinatra et lui vouant un culte . Elle ne manque pas d'amour mais très vite on aperçoit une adolescente avec un caractère trempé dans l'acier , et une volonté d'arriver à ses fins à toute épreuve . Le divorce de ses parents sonnera comme un compte à rebours enclenché vers son funeste sort . Ses débuts dans des écoles de musique , ses amies , ses amours , ses beuveries , puis son grand amour : Blake . Lui aussi précipitera la chanteuse vers des horizons funèbres . Le succès débutant et s'accentuant , on aperçoit deux trajectoires s'opposant : une reconnaissance musicale et un talent inouï , mais une santé vacillante sous les effets des drogues et alcools consommés à outrance . Une fois de plus , ce format "Docu-BD" fonctionne à merveille , avec un collectif de dessinateurs posant leur style sur les différents moments de sa vie . Dans cette chronologie , interviennent des double-pages avec images d'archives , revues de presse , et autres textes complétant les pages BD précédentes . C'est précis , vivant et incroyablement bien documenté . Vous saurez tout sur la diva anglaise et cette voix qui nous manquera à jamais . "Love is a losing game" , "Rehab" , "back to Black" , résonnent en nous pour toujours et à jamais .

      Un biopic sortira au cinéma le 24 avril . Mais en attendant , vous pouvez réviser avec ce très beau livre à la somptueuse couverture signée par Benjamin Blaco-Martinez !
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    • Doctor Who - Il était une fois un Seigneur du Temps
      Note :
      La série Tv du Doctor Who fête son soixantième anniversaire et pour l'occasion les éditions Black river proposent les dernières adaptions en comics. Cet album se centralise autour du dixième docteur Who accompagné Martha Jones une jeune étudiante en médecine, on croisera également le neuvième docteur avec sa femme Rose. Aussi loin que remonte la série, le docteur est toujours secondé par une femme pour voyager à travers le temps et l'espace dans des aventures palpitantes. Dans cette adaptation, le docteur et Martha devront affronter les Pyroméths, des extraterrestre connus de tous les docteurs. L'auteur Dan Slott s'inspire des milles et une nuit pour écrire son intrigue, ce scénariste est connu pour ses nombreuses histoires sur Spider-man. Pour les dessins, Christopher Jones et Matthew Dow Smith collaborent ensemble sur lueurs du feu, l'un introduit l'histoire et l'autre dessine le reste. Ensuite, Mike Collins dessine Rime ou raison la seconde histoire courte de l'album.

      Les fans du doctor Who seront content de la reprise de la série par Black River pour avoir de nouvelles adaptations en comics. Les autres pourront découvrir une histoire fantastique avec une touche d'humour dans un style très anglais. On regrettera que l'album ne soit pas complété par une troisième histoire.
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    • I’m in love with the villainess tome 1 & 2
      Note :
      Franchement je n'y croyais pas. Le truc de la fille qui ne fait rien sauf être "in love" avec une fille qui ne l'aime pas jusqu'à la faire craquer… ça avait l'air niait au possible.

      Et bien pas du tout. Enfin pas vraiment. Alors oui le scenario n'est pas "fou fou" comme dirait ma fille.

      Mais c'est très mignon et au final se trouve être un vrai Isekai avec une fille très forte et pleine de connaissance. Les aventures rapprochent nos filles de façon "logique" ce qui casse l'aspect "niait" et "culcul" pour rendre cela juste mignon.

      Deux bons premiers tomes. J'attaque la suite !
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    • Kabukichô bad trip tomes 1 et 2
      Note :
      Tôru est un hôte qui a plutôt du succès et ce n’est pas uniquement dû à son physique, il peut en effet lire dans les pensées des gens et peut donc répondre au mieux à leurs attentes. Un jour, il croise le mannequin dont il est fan, Mizuki, et sans vraiment le vouloir, il découvre que ce dernier à des penchants originaux. Cela ne l’empêche pas de continuer à le côtoyer et devant l’amour qu’il ressent, il est prêt à assouvir quelques fantasmes de Mizuki.

      Avant toute chose, ce titre est réservé à un public averti, en plus des scènes osées, il y a des idées coquines à foison. Le récit joue sur deux tableaux, le premier est le pouvoir de Tôru qui peut lire les pensées des autres juste en les regardant, un pouvoir dont il ne se sert pas à mauvais escient et qui permet au lecteur de voir les différences qui existent entre les pensées et les mises en application de l’autre. L’auteur montre ainsi qu’il y a une différence entre les fantasmes et la réalité et qu’il ne faut pas forcément faire l’amalgame, il montre également qu’il ne faut pas « juger un livre à sa couverture ». Par ailleurs, cette narration permet d’entrer dans la psychologie des personnages ; le lecteur comprend ainsi les efforts qui sont fournis et les concessions qui sont faites de part et d’autre afin que leur histoire d’amour fonctionne.

      Le deuxième point abordé mais qui n’est pas vraiment approfondi dans ces deux premiers tomes, c’est l’admiration de Tôru envers un mannequin homme. S’il cache cette « passion » c’est à cause du regard de la société toujours prête à juger. Et bien sûr, il y a la romance qui évolue peu à peu, servie par un trait fin et élégant.

      Kabukichô Bad Trip fait donc un bon début avec une histoire qui sort de l’ordinaire, coquine et intéressante.
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