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BD Europeene

Affichage de[s] tout le contenu étiquetés 'BD', 'BDEuro' et 'BDEuropéene' et posté[e][s] durant les 1 derniers jours.

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  1. Hier
  2. hop la toutes les cases sont cochées : Aventure + Peter pan + pirates + mise en images moderne + one shot. Tout est la pour avoir entre les mains le meilleur des cadeaux pour des jeunes lecteurs entre 10 et 14 ans.... mais... vous pensiez qu'il y aurait un mais ? Et bien pas du tout. Le scenario est top, la transposition dans un futur proche de l'histoire de peter pan est excellente et le tout est dense et bien pensé. Pour tout dire, on regretterait même qu'il n'y ait pas une suite. Il n'y a donc aucun MAIS pour l'un des meilleurs rapports prix/pages/qualité pour ado de cette année 2024
  3. Titre de l'album : Retour à Neverland tome 1 - Les enfants perdus Scenariste de l'album : Tom Taylor Dessinateur de l'album : Jon Sommariva Coloriste : Jon Sommariva Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Un groupe d'enfants sans abri entre 9 et 14 ans partage tout. Ils forment une famille soudée qui accueille un nouveau venu, Paco, accompagné par une étonnante fée guerrière qui leur propose de la suivre dans un voyage extraordinaire, un voyage au Pays imaginaire, à la recherche du nouveau... Pan ! Le Pays imaginaire est un endroit merveilleux, mais il est assiégé. Des pirates et les pires fées guerrières, sirènes et autres créatures incroyables de « l'Autre Monde » tentent de s'en emparer. Nos enfants vont combattre, se lier d'amitié, devenir les nouveaux enfants perdus. Mais qui deviendra le nouveau Pan ?!? Une création originale du scénariste superstar Tom Taylor (X-Men, Superman, Nightwing), associé au très talentueux dessinateur Jon Sommariva, qui revisite l'oeuvre emblématique de James M. Barrie par un récit dynamique et moderne qui saura séduire petits et grands. Critique : hop la toutes les cases sont cochées : Aventure + Peter pan + pirates + mise en images moderne + one shot. Tout est la pour avoir entre les mains le meilleur des cadeaux pour des jeunes lecteurs entre 10 et 14 ans.... mais... vous pensiez qu'il y aurait un mais ? Et bien pas du tout. Le scenario est top, la transposition dans un futur proche de l'histoire de peter pan est excellente et le tout est dense et bien pensé. Pour tout dire, on regretterait même qu'il n'y ait pas une suite. Il n'y a donc aucun MAIS pour l'un des meilleurs rapports prix/pages/qualité pour ado de cette année 2024 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/retour-a-neverland-tome-1-les-enfants-perdus?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. poseidon2

    La Venise des Louves

    Rhhhaaa pourquoi les bonnes histoires sont souvent trop courtes ? Ou alors est ce parce que l'histoire est bonne que l'on en voudrait plus ? C'est clairement le cas ici. Le background derrière l'histoire de nos louves est juste magique. Innovant, intéressant et bien pensé, on aurait quasiment aimé avoir un one shot sur chacune des louves tellement il y a de pistes à explorer. Car, et sans trop en dire ce qui gâcherait la surprise, l'univers imaginé par XXX est très bon. On mélange de fantastique, horreur et cape et épée détonnant. Le mix semble improbable, mais se trouve être très bon et bien mis en avant par le dessin subtil de Emanuele Contarini. Trop bien je dirais. Car le seul défaut de cet album est bien de nous laisser sur notre faim. L'histoire est bien conclue.... mais on aurait préféré qu'elle ne le soit pas et que l'on prenne plus de temps pour détailler les passer de ces dames, de notre héros ou encore de l'ile. Une bonne lecture mais ou il y avait de quoi faire une excellente série. Dommage
  5. Titre de l'album : La Venise des Louves Scenariste de l'album : Aurelie Wellenstein Dessinateur de l'album : Emanuele Contarini Coloriste : Emanuele Contarini Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Dans une Venise de fantasy ravagée par des attentats surréalistes, un rescapé et ses alliées dissimulées sous des masques de loup cherchent à comprendre qui sont les terroristes qui ont détruit leur vie. L'archipel des Gabbiani était un bel endroit avant que l'une de ses îles ne soit brusquement coupée des autres. De celle qu'on surnomme désormais « l'île noire » viennent de mystérieux gondoliers. Ils sillonnent les canaux, exigeant des impôts exorbitants, et si les habitants ne se soumettent pas, un attentat ravage leurs quartiers de bombes surréalistes qui déforment, dispersent, désagrègent ou effacent leurs victimes.Renzo, pianiste surdoué, a vu son bras effacé lors d'un attentat. Il a rassemblé autour de lui quatre femmes, elles aussi victimes de la bombe. Ils forment une nouvelle famille, une meute, cinq doigts d'une main d'acier. Cachés sous des masques de loup, ils n'ont qu'un objectif : accoster sur l'île noire en quête de vengeance... et de sens. Critique : Rhhhaaa pourquoi les bonnes histoires sont souvent trop courtes ? Ou alors est ce parce que l'histoire est bonne que l'on en voudrait plus ? C'est clairement le cas ici. Le background derrière l'histoire de nos louves est juste magique. Innovant, intéressant et bien pensé, on aurait quasiment aimé avoir un one shot sur chacune des louves tellement il y a de pistes à explorer. Car, et sans trop en dire ce qui gâcherait la surprise, l'univers imaginé par XXX est très bon. On mélange de fantastique, horreur et cape et épée détonnant. Le mix semble improbable, mais se trouve être très bon et bien mis en avant par le dessin subtil de Emanuele Contarini. Trop bien je dirais. Car le seul défaut de cet album est bien de nous laisser sur notre faim. L'histoire est bien conclue.... mais on aurait préféré qu'elle ne le soit pas et que l'on prenne plus de temps pour détailler les passer de ces dames, de notre héros ou encore de l'ile. Une bonne lecture mais ou il y avait de quoi faire une excellente série. Dommage Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-venise-des-louves?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. La dernière semaine
  7. poseidon2

    Le puits

    Troisième tome de la collection Combo de Dargaud et un one shot particulièrement intelligent qui nous livre une histoire bien plus complexe qu'elle ne pourrait sembler. En effet, notre héroïne doit exaucer trois vœux car elle a dû voler trois pièces dans la fontaine magique. Mais ces vœux sont tous sauf des vœux prononcés au hasard et ils vont servir de lien à un scenario rondement ficelé. Attention tout de même. Le style graphique pourrait faire penser, à tort, que la BD est une BD jeunesse. Ma fille en est témoin (elle a arrêté au milieu), les thèmes abordés sont plus compliqués qu'il n'y parait et peut être un peu trop dur pour des enfants de moins de 12 ans. Un excellent one shot... pour ado et adultes!
  8. poseidon2

    Le puits

    Titre de l'album : Le puits Scenariste de l'album : Jacob Wyatt Dessinateur de l'album : Felicia Choo Coloriste : Felicia Choo Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Li-Zhen mène une vie simple dans son archipel. Celle que tout le monde appelle Lizzy veille sur son grand-père et leurs chèvres, entretient des sentiments pour une jeune fille qui travaille sur le bac et évite le plus possible le brouillard et les monstres qui s'y cachent. Son existence bascule le jour où elle vole une poignée de pièces dans un puits sacré. Le puits exige alors d'être remboursé, non pas argent, mais en souhaits... S'en suit alors une quête qui amèneront la jeune fille à affronter des puissances magiques autant que des souvenirs enfouis... Critique : Troisième tome de la collection Combo de Dargaud et un one shot particulièrement intelligent qui nous livre une histoire bien plus complexe qu'elle ne pourrait sembler. En effet, notre héroïne doit exaucer trois vœux car elle a dû voler trois pièces dans la fontaine magique. Mais ces vœux sont tous sauf des vœux prononcés au hasard et ils vont servir de lien à un scenario rondement ficelé. Attention tout de même. Le style graphique pourrait faire penser, à tort, que la BD est une BD jeunesse. Ma fille en est témoin (elle a arrêté au milieu), les thèmes abordés sont plus compliqués qu'il n'y parait et peut être un peu trop dur pour des enfants de moins de 12 ans. Un excellent one shot... pour ado et adultes! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-puits?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Fin de la série de SF pure de Marazano. Et fin qui respecte l'esprit de la série sans être magistrale non plus. Mais une série comme celle ci pouvait etre l'étre vraiment ? En effet, Marazano ne nous livre ni un space opera, ni une histoire post apocalyptique, ni de l'anticipation d'aventure. Aucun de ces "sous-genre" de la science-fiction qui promet des rebondissements, batailles spatiales et autres surprises. Ici on parle de science-fiction réfléchie, de découverte spatiale, d'exploration et de réflexion sur l'espace temps..... en gros l'interstellar de la BD si vous voulez. Et en cela cette fin est bien réussie (même si certain diront que Marazano fait une fin à la Marazano mais... difficile de lui reprocher) : Elle nous livre une conclusion à notre histoire en cours sans chercher à nous livrer une genèse de l'univers et sans sortir un deux ex machina du chapeau. De la bonne SF avec un bon gout des livres des années 70-80, grande période de la littérature SF
  10. Titre de l'album : Les chroniques de l'univers tome 3 - Fragments de la jeunesse éternelle Scenariste de l'album : Richard Marazano Dessinateur de l'album : Ingo Romling Coloriste : Ingo Romling Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Qui n'a jamais rêvé de voyager dans l'espace, en quête de savoir ? A bord du Thucydide, l'équipage d'étudiants et leur doyen sont toujours perdus dans le temps et l'espace, à la recherche d'un moyen de rentrer sur Terre et de percer les secrets des mythiques Chroniques de l'Univers. Hôtes indésirables de la planète Cordelia 7 qui semble étrangement vivante, Oot-Jah, Mark, Qsi, Polly, Adya et leur compagnon de fortune Pearl devront être plus que jamais soudés pour espérer trouver l'artefact qui leur permettra de décrypter les Chroniques. Même si cela veut dire faire face à d'infâmes créatures et à un énigmatique miraculé... Se pourrait-il enfin que le dénouement de cette quête interstellaire soit proche ? Critique : Fin de la série de SF pure de Marazano. Et fin qui respecte l'esprit de la série sans être magistrale non plus. Mais une série comme celle ci pouvait etre l'étre vraiment ? En effet, Marazano ne nous livre ni un space opera, ni une histoire post apocalyptique, ni de l'anticipation d'aventure. Aucun de ces "sous-genre" de la science-fiction qui promet des rebondissements, batailles spatiales et autres surprises. Ici on parle de science-fiction réfléchie, de découverte spatiale, d'exploration et de réflexion sur l'espace temps..... en gros l'interstellar de la BD si vous voulez. Et en cela cette fin est bien réussie (même si certain diront que Marazano fait une fin à la Marazano mais... difficile de lui reprocher) : Elle nous livre une conclusion à notre histoire en cours sans chercher à nous livrer une genèse de l'univers et sans sortir un deux ex machina du chapeau. De la bonne SF avec un bon gout des livres des années 70-80, grande période de la littérature SF Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-chroniques-de-l-univers-tome-3-fragments-de-la-jeunesse-eternelle?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Titre de l'album : Missak, Mélinée & le groupe Manouchian Scenariste de l'album : Jean-David Morvan Dessinateur de l'album : Thomas Tcherkezian Coloriste : Thomas Tcherkezian Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : Torturé puis fusillé le 21 février 1944 avec 22 autres membres de son groupe Francs-Tireurs et Partisans ? Main-d'oeuvre immigrée (FTP-MOI), le poète, ouvrier et militant communiste Missak Manouchian va devenir un symbole de la Résistance intérieure française. Un martyr que le peuple opprimé n'oubliera jamais. Cette exécution, très médiatisée par les Allemands à travers la fameuse Affiche rouge, servira de propagande nazie pour déstabiliser et décrédibiliser la Résistance face au peuple français. Un destin hors du commun qui prend une nouvelle ampleur en février 2024 avec l'entrée de Missak et Mélinée, son épouse, au Panthéon. Après sa sublime série sur la résistante Madeleine Riffaud, J.-D. Morvan retrouve la prestigieuse collection « Aire Libre » pour sa première collaboration avec le dessinateur arménien Thomas Tcherkézian et nous narre le destin incroyable et tragique de Missak Manouchian et son groupe de résistants, exécutés par l'occupant allemand en février 1944. Critique : Je dois le dire, j'ai appris ce qu'était vraiment le groupe Manouchian lors de l'entrée du couple (et des 23) au panthéon en ce début d'année. Et donc cet album résumé des hauts fait de l'équipe de Manouchian durant la guerre. Des faits dignes des plus grands résistants. Des faits qui ont été fait par des "étrangers" pour la France. Des étrangers fier de leurs combats et prêt à donner leur vie pour défendre leur pays d'adoption. Si cet album paraitra un peu haché lors d'une première lecture, déroulé comme un recueil d'intervention chronologique plus que comme une histoire a proprement parlé, elle regorge d'information sur les 23 du groupe Manouchian et met en lumière ce qu'un groupe d'hommes normaux a pu faire, sachant très bien la forte probabilité de fin funeste. Un bien bel ouvrage, intéressant et bien mis en image par Thomas Tcherkezian Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/missak-melinee-le-groupe-manouchian?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Je dois le dire, j'ai appris ce qu'était vraiment le groupe Manouchian lors de l'entrée du couple (et des 23) au panthéon en ce début d'année. Et donc cet album résumé des hauts fait de l'équipe de Manouchian durant la guerre. Des faits dignes des plus grands résistants. Des faits qui ont été fait par des "étrangers" pour la France. Des étrangers fier de leurs combats et prêt à donner leur vie pour défendre leur pays d'adoption. Si cet album paraitra un peu haché lors d'une première lecture, déroulé comme un recueil d'intervention chronologique plus que comme une histoire a proprement parlé, elle regorge d'information sur les 23 du groupe Manouchian et met en lumière ce qu'un groupe d'hommes normaux a pu faire, sachant très bien la forte probabilité de fin funeste. Un bien bel ouvrage, intéressant et bien mis en image par Thomas Tcherkezian
  13. Kevin Nivek

    Le dernier vol

    Allez savoir pourquoi, je n'ai pas lu le pitch de cette histoire avant de me lancer ! Et bien m'en a pris étant donnée la tournure des événements . Tout commence par un homme repassant son uniforme , puis toute une galerie de personnages avec le déroulé d'un pan de leur vie s'offre à nous . On pense immédiatement à un ensemble de destins croisés , car toutes et tous prendront l'avion pour Düsseldorf le lendemain . Chacun des protagonistes présente ses problématiques ou ses rêves , bref, nous découvrons des vies dans leur intimité profonde . J'ajoute que les transitions d'un personnage à l'autre sont coupées par cet homme en uniforme , lui aussi en instance de départ , mais pour où ? Il s'agit en effet du sombre copilote allemand en état dépressif grave qui a fait s'écraser l'avion dans les Alpes françaises . C'est donc avec étonnement que j'ai compris le lien entre toutes ces vies . Sachez que les auteurs nous réservent des surprises dans ce récit original par la direction choisie . En effet , cette histoire au demeurant funeste , est emplie d'amour , de haine , de crainte , de désirs , de passions , bref , de "vie" au sens large . Ce faisant , les auteurs nous rappellent élégamment que ces passagers n'étaient pas que des numéros sur un siège d'avion , mais les mêmes personnes que vous et moi . Un ouvrage intéressant , dans un style graphique semi-réaliste simple , qui risque de peiner par son "potentiel relecture" moindre .
  14. Titre de l'album : Le dernier vol Scenariste de l'album : Lorenzo Coltellacci Dessinateur de l'album : Davide Aurilia Coloriste : Davide Aurilia Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Une histoire inspirée de faits réels. À Barcelone, un vol s'apprête à décoller pour Düsseldorf. Alors que Juana angoisse à l'idée de revoir son ex-mari et s'inquiète pour la garde de sa fille, Roberto veut raviver la flamme avec Ana. Mark, lui, est en colère contre son père et hésite à retourner le voir pour son anniversaire. Quant à Leya, elle ne croyait pas pouvoir tomber un jour amoureuse avant de rencontrer Hans. Elle trépigne de le retrouver. Le copilote, lui, a d'autres projets. Les chemins qui se croisent dans les heures précédant la tragédie, nous rappellent que la vie est pleine d'inattendu. Critique : Allez savoir pourquoi, je n'ai pas lu le pitch de cette histoire avant de me lancer ! Et bien m'en a pris étant donnée la tournure des événements . Tout commence par un homme repassant son uniforme , puis toute une galerie de personnages avec le déroulé d'un pan de leur vie s'offre à nous . On pense immédiatement à un ensemble de destins croisés , car toutes et tous prendront l'avion pour Düsseldorf le lendemain . Chacun des protagonistes présente ses problématiques ou ses rêves , bref, nous découvrons des vies dans leur intimité profonde . J'ajoute que les transitions d'un personnage à l'autre sont coupées par cet homme en uniforme , lui aussi en instance de départ , mais pour où ? Il s'agit en effet du sombre copilote allemand en état dépressif grave qui a fait s'écraser l'avion dans les Alpes françaises . C'est donc avec étonnement que j'ai compris le lien entre toutes ces vies . Sachez que les auteurs nous réservent des surprises dans ce récit original par la direction choisie . En effet , cette histoire au demeurant funeste , est emplie d'amour , de haine , de crainte , de désirs , de passions , bref , de "vie" au sens large . Ce faisant , les auteurs nous rappellent élégamment que ces passagers n'étaient pas que des numéros sur un siège d'avion , mais les mêmes personnes que vous et moi . Un ouvrage intéressant , dans un style graphique semi-réaliste simple , qui risque de peiner par son "potentiel relecture" moindre . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dernier-vol/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. alx23

    Liberté ! tome 2 - Les trafiquants

    Deuxième tome de cette trilogie historique avec pour personnage principale le dramaturge Beaumarchais à la tête de tout un réseau pour venir en aide à la jeune nation des Amériques face à l'invasion des troupes anglaise. Le scannéristes Jordan Mechner nous raconte toutes les étapes de ce conflit depuis la France pour remplir les cales des navires de ressources premières et le conflit depuis les Amériques avec les anglais se préparant pour la bataille pour New-York, avec une armées plus importante et bien armée avec la vision du sergent Deane dans la défaite à venir. Les négociations sont difficiles en France pour Beaumarchais qui réussit à jouer sur plusieurs plans pour arriver à ses fins. La partie graphique de cette série est dessinée par Loic Chevallier et Etienne Le Roux, pour un résultat de qualité. Il suffit de regarder les doubles planches lors des batailles pour s’en apercevoir. Les planches sont bien détaillées avec des décors variés pour garder un rythme tenu malgré les nombreux dialogues du récit. Ce récit historique est une réussite et une découverte comme je ne connaissais pas dans les détails des faits historiques avec le rôle qu’à joué Beaumarchais dans cette opération clandestine.
  16. Titre de l'album : Liberté ! tome 2 - Les trafiquants Scenariste de l'album : Jordan Mechner Dessinateur de l'album : Loic Chevallier & Etienne Le Roux Coloriste : Elvire De Cock Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Juillet 1776. Deane et Beaumarchais continuent leur trafic d'armes en soutien aux colonies américaines mais ils sont sous la surveillance d'espions anglais qui contrecarrent leurs plans. La première bataille à Manhattan est une déroute pour l'armée du général Washington, obligée de fuir. Toutefois, les anglais sont trop sûrs de leur victoire et nos héros ont plus d'un canon dans leur cale... Critique : Deuxième tome de cette trilogie historique avec pour personnage principale le dramaturge Beaumarchais à la tête de tout un réseau pour venir en aide à la jeune nation des Amériques face à l'invasion des troupes anglaise. Le scannéristes Jordan Mechner nous raconte toutes les étapes de ce conflit depuis la France pour remplir les cales des navires de ressources premières et le conflit depuis les Amériques avec les anglais se préparant pour la bataille pour New-York, avec une armées plus importante et bien armée avec la vision du sergent Deane dans la défaite à venir. Les négociations sont difficiles en France pour Beaumarchais qui réussit à jouer sur plusieurs plans pour arriver à ses fins. La partie graphique de cette série est dessinée par Loic Chevallier et Etienne Le Roux, pour un résultat de qualité. Il suffit de regarder les doubles planches lors des batailles pour s’en apercevoir. Les planches sont bien détaillées avec des décors variés pour garder un rythme tenu malgré les nombreux dialogues du récit. Ce récit historique est une réussite et une découverte comme je ne connaissais pas dans les détails des faits historiques avec le rôle qu’à joué Beaumarchais dans cette opération clandestine. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/liberte-tome-2-les-trafiquants/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Avant
  18. Kevin Nivek

    Monstera

    Après une première oeuvre parue fin 2023 : Hors cadre , chez Warum éditions , Simon Roure change de registre et d'éditeur 🙂 avec ce nouveau roman graphique : Monstera . Oh vous connaissez toutes et tous cette plante d'intérieur (photo jointe) , facile à entretenir et s'agrandissant au fil des ans . Elle doit son nom à ses feuilles démesurées parsemées de trous . L'auteur effectue un parallèle avec cette plante occupant tout l'espace comme ces nombreux panneaux publicitaires jalonnant les cases citadines de l'album . Un certain culte de la beauté mis en avant , une beauté fine et musclée , mais pas trop (abdos mais pas les pectoraux 😉 ) selon des standards bien établis . Gabriel jeune adulte , un peu "bobo" , manifestant de temps en temps et vivotant des plaisirs de la capitale , se fait remarquer par des chasseurs de têtes de mannequins et commence une nouvelle carrière dans ce domaine . Il rencontre en même temps Lina , une jeune femme discrète , visiblement très soucieuse de son poids . Le fil du récit propose les deux trajectoires de ces "victimes" de ces grandes feuilles de la plante , peu à peu , elles vont former ces trous , car leur existence va être brisée sous le poids de l'image du corps .Elle , réduisant les quantités de nourriture et se faisant vomir après chaque repas , tout en augmentant la course à pieds . Le trait fin de l'auteur nous la fait découvrir sous la douche , avec un corps décharné , victime d'alopécie et d'un replis sur soi . Gabriel semble lui sur une pente ascendante avec ses petits travaux de muscu et un régime adapté , selon les conseils de son agence . Mais il va être vite dépassé par ces contraintes incessantes , et le comportement inquiétant de Lina . Comment tout ceci peut-il finir ? Simon Roure pose de vraies questions en soulignant les contradictions auxquelles font face ces deux protagonistes . Défiler en prônant une forme de consommation , tout en manifestant pour une attitude responsable à ce sujet ! Surveiller son image tout en observant sa copine en train de s'enfermer dans une solitude avec des troubles alimentaires ! Tant de thématiques que l'on retrouve peu dans le monde du 9ème art et qui détonnent . A découvrir .
  19. Kevin Nivek

    Monstera

    Titre de l'album : Monstera Scenariste de l'album : Simon Roure Dessinateur de l'album : Simon Roure Coloriste : Simon Roure Editeur de l'album : Rivages Editions Note : Résumé de l'album : Un jour, Simon se fait repérer dans la rue par une agence de mannequin. Lui qui est très timide se retrouve à poser et défiler. Alors qu'il découvre le milieu de la mode et du luxe, ses copains, eux, continuent à manifester : "Travaille, consomme, ferme-là", "De cette société on n'en veut pas"... Sa copine, elle, devient obsédée par son poids. Autofiction percutante, Monstera parle avec beaucoup de finesse de notre rapport au corps et à la société de consommation, du soin que l'on porte à soi et aux autres, de nos aspirations et contradictions. Critique : Après une première oeuvre parue fin 2023 : Hors cadre , chez Warum éditions , Simon Roure change de registre et d'éditeur 🙂 avec ce nouveau roman graphique : Monstera . Oh vous connaissez toutes et tous cette plante d'intérieur (photo jointe) , facile à entretenir et s'agrandissant au fil des ans . Elle doit son nom à ses feuilles démesurées parsemées de trous . L'auteur effectue un parallèle avec cette plante occupant tout l'espace comme ces nombreux panneaux publicitaires jalonnant les cases citadines de l'album . Un certain culte de la beauté mis en avant , une beauté fine et musclée , mais pas trop (abdos mais pas les pectoraux 😉 ) selon des standards bien établis . Gabriel jeune adulte , un peu "bobo" , manifestant de temps en temps et vivotant des plaisirs de la capitale , se fait remarquer par des chasseurs de têtes de mannequins et commence une nouvelle carrière dans ce domaine . Il rencontre en même temps Lina , une jeune femme discrète , visiblement très soucieuse de son poids . Le fil du récit propose les deux trajectoires de ces "victimes" de ces grandes feuilles de la plante , peu à peu , elles vont former ces trous , car leur existence va être brisée sous le poids de l'image du corps .Elle , réduisant les quantités de nourriture et se faisant vomir après chaque repas , tout en augmentant la course à pieds . Le trait fin de l'auteur nous la fait découvrir sous la douche , avec un corps décharné , victime d'alopécie et d'un replis sur soi . Gabriel semble lui sur une pente ascendante avec ses petits travaux de muscu et un régime adapté , selon les conseils de son agence . Mais il va être vite dépassé par ces contraintes incessantes , et le comportement inquiétant de Lina . Comment tout ceci peut-il finir ? Simon Roure pose de vraies questions en soulignant les contradictions auxquelles font face ces deux protagonistes . Défiler en prônant une forme de consommation , tout en manifestant pour une attitude responsable à ce sujet ! Surveiller son image tout en observant sa copine en train de s'enfermer dans une solitude avec des troubles alimentaires ! Tant de thématiques que l'on retrouve peu dans le monde du 9ème art et qui détonnent . A découvrir . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.decitre.fr/livres/monstera-9782743663209.html#resume/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Kevin Nivek

    West fantasy - Tome 1

    Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin !
  21. Titre de l'album : West fantasy - Tome 1 Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Bertrand Benoit Coloriste : Nanjan Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Quand l'esprit de Tarantino rencontre la magie de Tolkien. Un voyage à couper le souffle où la brutalité du western rencontre la magie de la fantasy ! Okaar Albericht, un nain chercheur d'or, sa mélancolie comme seule compagne, tombe sur un monolithe gigantesque, un artefact imprégné de magie au fond de sa mine. Lorsque sa main touche malencontreusement l'objet, il déclenche un événement à des milliers de lieues de là : l'homme en noir, nécromant maudit, sort de sa tombe, attiré comme un aimant par le totem et par les ténèbres qui rongent Okaar. Sur son passage, les morts se lèvent, formant une armée avide. Mais ce n'est pas tout ! Un chasseur de primes impitoyable, Kendal Jones, porté par une vengeance viscérale, en compagnie d'un gobelin croque-mort, se mettent en route vers cette fameuse mine d'or. Une symphonie de sang, de flingues et de sorcellerie est sur le point de s'abattre ! Critique : Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-1-le-nain-le-chasseur-de-prime-le-croque-mort/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. poseidon2

    San Francisco 1906 tome 1

    Fiou graphiquement, Fabrice Meddour est encore une fois un travail graphique assez démentiel sur ce San Francisco ! C'est sublime. Que ce soit le dessin ou la coloration à l'aquarelle… c'est sublime. Vraiment. Mais que sont des sublimes dessins sans un scénario qui tient la route ? Juste des illustrations. Et bien je vous rassure, on a ici une véritable bande dessinée. Le scenario, basé sur un événement historique, se révèle très intéressant, mettant en avant des femmes de caractères et nous promettant des belles surprises pour la suite. Une belle réussite. Après la sortie d'Après L'enfer, on avait eu la chance d'avoir eu une interview dessinée de Fabrice Meddour que je vous encourage à découvrir.
  23. Titre de l'album : San Francisco 1906 tome 1 Scenariste de l'album : Damien Marie Dessinateur de l'album : Fabrice Meddour Coloriste : Fabrice Meddour Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Et si sa seule chance de survivre à cette nuit d'enfer était la destruction totale de San Francisco ? 17 avril 1906, la nuit tombe sur San Francisco. Et comme tous les soirs, la petite femme de chambre vient prendre son service au majestueux Palace Hotel. Elle reçoit ses instructions pour s'occuper de la vedette du jour : Enrico Caruso, le fameux ténor italien qui se produit, en ce moment même, sur la scène du Grand Theatre Central... En vérifiant la bonne tenue de la chambre, elle découvre un colis qu'elle n'aurait pas dû voir et qui la propulse entre les mains des pires clans criminels de la ville, prêts à tout pour le récupérer... Alors que l'issue semble de plus en plus désespérée pour la jeune fille, le sol se met à trembler... Critique : Fiou graphiquement, Fabrice Meddour est encore une fois un travail graphique assez démentiel sur ce San Francisco ! C'est sublime. Que ce soit le dessin ou la coloration à l'aquarelle… c'est sublime. Vraiment. Mais que sont des sublimes dessins sans un scénario qui tient la route ? Juste des illustrations. Et bien je vous rassure, on a ici une véritable bande dessinée. Le scenario, basé sur un événement historique, se révèle très intéressant, mettant en avant des femmes de caractères et nous promettant des belles surprises pour la suite. Une belle réussite. Après la sortie d'Après L'enfer, on avait eu la chance d'avoir eu une interview dessinée de Fabrice Meddour que je vous encourage à découvrir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/san-francisco-1906-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Titre de l'album : Simone de Beauvoir Scenariste de l'album : Julia Korbik Dessinateur de l'album : Julia Bernhard Coloriste : Julia Bernhard Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : " J'aime avec passion la vie, j'abomine l'idée de devoir mourir. Je suis terriblement avide, aussi, je veux tout de la vie, être une femme et aussi un homme, avoir beaucoup d'amis, et aussi la solitude, travailler énormément, écrire de bons livres, et aussi voyager, m'amuser, être égoïste, et aussi généreuse... " Simone de Beauvoir. La femme qui a écrit ces mots est l'une des intellectuelles les plus influentes du XXe siècle. Toute sa vie, Simone de Beauvoir s'est battue pour pouvoir exister dans toute la diversité de son être. Et ceci, indépendamment des normes et des règles. Simone de Beauvoir a défié ses contemporains et a changé nos idées sur le couple et les relations entre les sexes avec ses oeuvres, sa philosophie et son mode de vie.? Une vie bien remplie, riche en connaissances, en douleur et en joie. La vie d'une femme qui a toujours été motivée par la curiosité d'elle-même et des autres. Elle s'est battue pour que toutes puissent exister, quels que soient leur classe sociale et le sexe, quelles que soient les normes et les règles.? Elle est aujourd'hui considérée comme l'une des penseuses les plus influentes du XXe siècle. Critique : Après le très réussi Les matins doux (éditeur Steinkis) relatant la liaison passionnée de Simone de Beauvoir et Nelson Algren , le même éditeur nous propose une biographie au sens large du terme de cette grande femme du XXème siècle . Par le biais d'une interview avec une journaliste , en 1986 , peu de temps avant sa mort , ce duo d'autrices allemandes dévoile les grandes dates de cette vie riche et tellement avant-gardiste . De son enfance au sein d'une famille bourgeoise aux difficultés financières avec un père ancré sur un mode de vie patriarcal et une mère bien en retrait ; puis ses études où elle côtoie Sartre dans sa promo d'agrégation , ce qui sera le point de départ de leur relation , en passant par Algren pour finir sur ses combats politiques menés ; vous partagerez tous ces moments en sa compagnie . Ses questionnements sur la religion , la place des femmes en société , ses doutes , ses envies , tout est relaté avec une grande minutie . On sent une grande admiration de Julia Korbik envers "Castor" comme la nommait Jean-Paul Sartre , elle a d'ailleurs axé une grande partie de ses travaux de journaliste sur le féminisme et la philosophe romancière française . Pour illustrer cette biographie ,une fausse bichromie aux légères nuances de vert ou saumon a été réalisée avec soin . Les personnages sont reconnaissables et les autrices ajoutent parfois les noms au dessus des têtes . L'illustratrice Julia Bernhard met en avant les protagonistes à travers des cases épurées les situant au premier plan . Tout concourt vers une narration fluide au fil de la pensée évolutive de Simone de Beauvoir . On apprend , pas seulement sur elle , mais sur ce mode fonctionnement de la société d'époque , et on comprend mieux l'écho des pensées d'une telle femme , de nos jours avec un féminisme assumé et un mode de vie ayant bien changé , fort heureusement ! Cette grande dame a assurément posé les jalons de la liberté de la femme à disposer de son corps mais aussi de sa vie en général . Un autre atout de cette oeuvre repose sur la talent des auteures de ne pas tomber dans une critique acerbe des hommes au milieu du siècle dernier , tout en prônant un féminisme accru . A la place on lit les pensées et questions existentielles de Simone de Beauvoir , et on savoure . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/simone-de-beauvoir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Kevin Nivek

    Simone de Beauvoir

    Après le très réussi Les matins doux (éditeur Steinkis) relatant la liaison passionnée de Simone de Beauvoir et Nelson Algren , le même éditeur nous propose une biographie au sens large du terme de cette grande femme du XXème siècle . Par le biais d'une interview avec une journaliste , en 1986 , peu de temps avant sa mort , ce duo d'autrices allemandes dévoile les grandes dates de cette vie riche et tellement avant-gardiste . De son enfance au sein d'une famille bourgeoise aux difficultés financières avec un père ancré sur un mode de vie patriarcal et une mère bien en retrait ; puis ses études où elle côtoie Sartre dans sa promo d'agrégation , ce qui sera le point de départ de leur relation , en passant par Algren pour finir sur ses combats politiques menés ; vous partagerez tous ces moments en sa compagnie . Ses questionnements sur la religion , la place des femmes en société , ses doutes , ses envies , tout est relaté avec une grande minutie . On sent une grande admiration de Julia Korbik envers "Castor" comme la nommait Jean-Paul Sartre , elle a d'ailleurs axé une grande partie de ses travaux de journaliste sur le féminisme et la philosophe romancière française . Pour illustrer cette biographie ,une fausse bichromie aux légères nuances de vert ou saumon a été réalisée avec soin . Les personnages sont reconnaissables et les autrices ajoutent parfois les noms au dessus des têtes . L'illustratrice Julia Bernhard met en avant les protagonistes à travers des cases épurées les situant au premier plan . Tout concourt vers une narration fluide au fil de la pensée évolutive de Simone de Beauvoir . On apprend , pas seulement sur elle , mais sur ce mode fonctionnement de la société d'époque , et on comprend mieux l'écho des pensées d'une telle femme , de nos jours avec un féminisme assumé et un mode de vie ayant bien changé , fort heureusement ! Cette grande dame a assurément posé les jalons de la liberté de la femme à disposer de son corps mais aussi de sa vie en général . Un autre atout de cette oeuvre repose sur la talent des auteures de ne pas tomber dans une critique acerbe des hommes au milieu du siècle dernier , tout en prônant un féminisme accru . A la place on lit les pensées et questions existentielles de Simone de Beauvoir , et on savoure .
  26. poseidon2

    Sangdragon

    Retour aux sources du fantastique pour ce nouveau one shot Dupuis pour le jeune public : On revient aux chevaliers, aux dragons et à une héroïne pleine de caractère. Un retour aux sources dynamique porté par un dessin simple mais vraiment raccord au scenario qui cherche à ne pas trop compliquer les choses. En effet, c'est l'objectif de nos auteurs : faire un album original, orienté pour les jeunes lecteurs et sur un thème peut être trop sous-coté chez les plus jeunes. Et c'est une vraie réussite. Le mix prend bien, l'aventure est sympathique, dense et globalement prenante. Une réussite pour les plus jeunes lecteurs.
  27. poseidon2

    Sangdragon

    Titre de l'album : Sangdragon Scenariste de l'album : Bedu Dessinateur de l'album : Bedu Coloriste : Bedu Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Dans les hautes terres d'Ergwad, le roi Arthmel vient de mourir, laissant son trône au brutal prince Oghor. Ce dernier, craignant de se voir évincé par sa soeur, la princesse Hélia, la fait emprisonner. Son seul crime ? Que la Pyrize, une pierre mystérieuse, l'ait désignée responsable de l'éveil du dragon qui va ravager le royaume... Hélia, rebelle et fougueuse, va s'évader, emportant la Pyrize. Accompagnée de Yoyo, de la race des Khtolls, elle va se diriger vers Kohrmor, la terre des dragons, afin de combattre la terrible créature menaçant son peuple. Elle n'est dorénavant plus princesse. Mais guerrière ! Et elle ira jusqu'au bout d'elle-même, de tous les dangers, de toutes les surprises que lui réserve sa quête. On a trop vite réduit Bédu aux célèbres Psys ! Car après Hugo, ce grand auteur renoue avec une heroic fantasy à la fois raffinée et populaire, pour un album déjà incontournable. Critique : Retour aux sources du fantastique pour ce nouveau one shot Dupuis pour le jeune public : On revient aux chevaliers, aux dragons et à une héroïne pleine de caractère. Un retour aux sources dynamique porté par un dessin simple mais vraiment raccord au scenario qui cherche à ne pas trop compliquer les choses. En effet, c'est l'objectif de nos auteurs : faire un album original, orienté pour les jeunes lecteurs et sur un thème peut être trop sous-coté chez les plus jeunes. Et c'est une vraie réussite. Le mix prend bien, l'aventure est sympathique, dense et globalement prenante. Une réussite pour les plus jeunes lecteurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sangdragon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  28. Après le sympathique Lizy Vaudou publié l'année dernière chez Jungle , Maxime Fontaine réitère les sorties "jeunesse" avec L'étrange bureau des injustices . Un concept assez novateur et qui parlera sûrement aux enfants se sentant floués . Imaginez que vous soyez puni pour un acte que vous n'avez pas commis , le bureau intervient à ce moment là en vous menant dans une dimension parallèle et tente de résoudre ce problème . Les choses se compliquent lorsque le véritable responsable des actes , étant par ailleurs aussi un véritable petit harceleur , n'est pas ce qu'il prétend être ! La lecture est extrêmement dynamique , très adaptée au public jeune , des textes courts , on enchaîne vite d'une case à l'autre , guidé par un scénario sans répit . On passe d'une surprise à une autre , tout en gardant le fil conducteur . 48 pages qui défilent à toute vitesse ! Yllya qui a déjà publié Stardust (éditions Jungle) continue son chemin avec un trait japonisant aux couleurs "flashy" . Les visages sont vite reconnaissables et intégrés par le lecteur . Elle donne beaucoup de mouvement aux personnages avec des effets lumineux et une grande expressivité des visages . Un premier tome original , on souhaite bon vent à cette nouvelle saga 🙂 A partir de 7 ans .
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  • Dernières Critiques

    • Meuf - Guide pour nos filles
      Note :
      Au moment de la journée de la femme, Le Lombard a sorti cet ouvrage de Marie Dubois consacré à la place de la femme dans la société. 

      Papa de deux filles, comment ne pas être intéressé et sensibilisé à cette lecture. Alors soyons transparent, ce n'est pas un procès contre le masculin, simplement une tentative de réhabilitation du féminin. Evidemment parfois cela manque un peu d'objectivité ou d'arguments contraires, mais l'intérêt de cette bd n'est pas là. Il s'agit avant tout d'un livre éducatif, à faire lire à nos filles pour leur ouvrir des portes, libérer du potentiel, et comprendre des enjeux. 

      Pas forcément fun donc, rarement drôle, mais sujet de réflexion réussi, je ne peux que vous recommander d'y jeter un coup d'oeil, en tant que femme, ou papa, ou en tant que compagnon ou simplement en tant qu'hommes.
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    • Retour à Neverland tome 1 - Les enfants perdus
      Note :
      hop la toutes les cases sont cochées : Aventure + Peter pan + pirates + mise en images moderne + one shot.

      Tout est la pour avoir entre les mains le meilleur des cadeaux pour des jeunes lecteurs entre 10 et 14 ans.... mais... vous pensiez qu'il y aurait un mais ? 

      Et bien pas du tout. Le scenario est top, la transposition dans un futur proche de l'histoire de peter pan est excellente et le tout est dense et bien pensé.

      Pour tout dire, on regretterait même qu'il n'y ait pas une suite. 

      Il n'y a donc aucun MAIS pour l'un des meilleurs rapports prix/pages/qualité pour ado de cette année 2024
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    • Le destin de Claire tome 5
      Note :
      Claire a fait reset, elle repart en arrière et recommence une nouvelle partie ! Elle préfère retenter sa chance auprès de Vick plutôt que d’attendre un réveil qui n’arrivera peut-être jamais. Mais étrangement, les événements ne se déroulent pas comme la première fois, qu’a-t-il bien pu se passer ?

      Après ma déception du tome 4 quand j’ai compris que Claire était plus ou moins dans un jeu vidéo, je craignais une perte d’intérêt et un développement classique. Heureusement, il y a un facteur différent : le monde a déjà commencé à changer avant même que Claire agisse ! On apprendra la raison vers la fin du volume et je trouve l’idée plutôt intelligente. Reste à savoir si ce facteur va être vite dégagé ou non, ce ne serait vraiment pas drôle si tout se déroule sans accro !
      • 0 réponse
    • Double play tomes 1 et 2
      Note :
      Une famille recomposée, un garçon et une fille, même âge, même lycée, ils ne se connaissent pas vraiment et non jamais vraiment discuté. Ran, elle est la star du club de softball et d’une manière générale, l’une des filles les plus en vue du lycée. Tamao, il est le laissé pour compte du club de baseball, celui qui était toujours sur le banc de touche malgré tous les efforts qu’il a pu fournir. Et pourtant chacun porte un intérêt à l’autre, alors maintenant qu’ils vivent ensemble et qu’ils ont surpris quelques secrets de l’autre, leur relation évolue. Sous des aspects maitre-esclave, ils se laissent aller à une certaine débauche, à l’exploration de leurs sens. Bien qu’ils ne sortent pas vraiment ensemble, il y a un lien qui existe entre eux. Comment tout cela va-t-il évoluer maintenant qu’une troisième personne entre en jeu ?

      C’est assez étrange d’avoir des personnages qui d’un côté sont très innocents et encore dans les prémices de l’amour et du désir et d’un autre, qui n’hésitent pas à dépasser les limites dans des petits jeux coquins. Il y a en plus la narration de Tamao qui nous indique qu’il revient sur des événements passés tout en insistant sur le fait qu’ils étaient encore ignorants de la vie. Du coup, on ne sait pas trop sur quel pied danser, impossible pour le moment de savoir si l’auteur a un message à faire passer ou s’il souhaite juste déranger légèrement le lecteur dans sa routine de lecture et de sens moral. A suivre.

      Pour information, l'auteur Koji Murata est déjà connu en France pour sa série Hana l'inaccessible.
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    • Totally spies - saison 6 tome 1
      Note :
      Les Totally Spies arrivent en anime comics !!

      Bien sûr, je connais les Totally spies, difficile quand on a une fille qui a grandi avec de ne pas avoir vu quelques épisodes mais cela ne fait pas de moi une spécialiste de la série. Du coup, vous pourrez lire ci-dessous l’avis de l’ancienne « fan » ci-dessous.

      Concernant le livre et l’édition, il n’y a rien de négatif à en dire ; on a une belle édition sur papier glacé, un livre entièrement colorisé respectant les couleurs du dessin animé, un agencement des cases fait intelligemment, ni trop grandes ni trop petites. Le livre comporte 350 pages de lecture et 6 histoires complètes.

       

      L’avis de @Y_Kanzaki

      En lisant ce manga, j’avais peur que mes souvenirs d’enfance soient ternis, que les histoires aient mal vieillies et soient démodées. Mais pas du tout ! Nos héroïnes sont attachantes, leurs péripéties amusantes et l’esprit de l'œuvre est vraiment fidèle au dessin animé… Enfin bref, 15 ans après, je passe toujours un aussi bon moment !  Au niveau des dessins, comme ils sont tirés de l’anime, on n’est pas dépaysé.

       En conclusion, le livre ne dénature pas du tout le dessin animé et la série a bien vieillie.
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