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BDtheque

Affichage de[s] tout le contenu étiquetés 'BDtheque', 'Incontournable' et '1001bd' et posté[e][s] durant les 0 derniers jours.

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  1. Avant
  2. poseidon2

    Doomsday Clock

    Titre de l'album : Doomsday Clock Scenariste de l'album : Geoff Johns Dessinateur de l'album : Gary Franck Coloriste : Gary Franck Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Il y a trente ans, sur une Terre où le cours de l'Histoire a évolué de manière bien différente, un justicier milliardaire nommé Ozymandias a tenté de sauver l'humanité d'une guerre nucléaire imminente en concevant une machination effroyable... et réussit. Mais, ses plans ayant été révélés, ce dernier dut prendre la fuite et tente à présent de retrouver le seul être capable de restaurer un équilibre sur sa planète : le Dr Manhattan, surhomme omnipotent. Un seul problème s'offre à lui : le Dr Manhattan a quitté sa dimension pour visiter celle de la Ligue de Justice et interférer avec le cours des événements, manipulant à leur insu les héros de cet univers. Mais pour Ozymandias, ce défi n'est qu'un obstacle de plus dans sa quête d'une paix éternelle pour son monde et ses habitants : résolu, il décide de franchir la barrière entre les dimensions quitte à y affronter ces métahumains. Critique : 4 ans. Il fallut 4 ans à Geoff Johns pour peaufiner son Doomsday Clock. 4 ans depuis la parution du DC Universe Rebirth : le badge et l'apparition de l'étrange badge du Comédien dans l'univers DC. Si l'attente fut longue (moi j'avais abdiqué pour tout dire) elle fut surement moins frustrante pour nous européens que pour nos amis américains qui ont vu les numéros s’étaler sur plus de 2 ans (soit un numéro tous les 2 mois !). Et je suis bien content d'avoir eu toute l'histoire d'un coup. Car pour ne rien vous cacher c'est la première fois depuis bien.... 5 ou 6 que j'ai lu un comics de 500 pages d'une traite. Sans interruption.... bon ok je me suis couché un peu tard. Mais qu'est-ce que c'était bon. Un excellent bon gout de Watchmen saupoudré d'un très léger gout de justice league. C'est le premier truc qui est excellent dans ce "crossover" (qui est plus une suite à Watchmen qu'autre chose) : les héros de l'univers DC sont complètement dépassés par l'arrivée des protagonistes de Watchmen. Mais à la ramasse. Aussi bien les héros que les méchants. Ils font de la figuration. Et ça c'est rafraîchissant. Mais ce n'est que la cerise sur un gâteau assez énorme. En prenant son temps Geoff Johns a réussi à vraiment prendre à bras le corps l'univers de Watchmen, pas juste l'histoire. Il le montre au travers d'une narration très proche de celle de Moore et des personnages vraiment conformes à leur version de base. Mais il le montre aussi avec des intermèdes entre les chapitre plein d’extrait de journaux, de photos, de carnet de notre de Rorschach ou d'autre détails qui densifie énormément le revit et l’inclut définitivement dans la ligne droite de Watchmen. Comme le récit de Moore, celui-ci n'est pas à mettre entre toutes les mains car il sera peut être compliqué pour un "béotien" et incompréhensible si vous n'avez pas lu Watchmen. Mais pour les autres.... c'est LE comic à lire en ce moment. Il est suffisamment bon pour qu'il m'ait automatiquement donné envie de relire Watchmen pour relire celui-ci dans la foulé. Et a tout ceux que la présence de Superman et Batman trouble, ne vous inquiétez pas, ils font vraiment de la figuration. Si l'histoire sert aussi d'explication à l'imbroglio temporel de DC, ça reste compréhensible et, au final, n'est que peu de chose par rapport au plaisir de retrouver Rorschach ! A Noter qu'une sublime édition de luxe (pas donnée par contre) est prévu pour la fin du mois. Avec noël qui arrive.... Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/doomsday-clock-watchmen?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. poseidon2

    Doomsday Clock

    4 ans. Il fallut 4 ans à Geoff Johns pour peaufiner son Doomsday Clock. 4 ans depuis la parution du DC Universe Rebirth : le badge et l'apparition de l'étrange badge du Comédien dans l'univers DC. Si l'attente fut longue (moi j'avais abdiqué pour tout dire) elle fut surement moins frustrante pour nous européens que pour nos amis américains qui ont vu les numéros s’étaler sur plus de 2 ans (soit un numéro tous les 2 mois !). Et je suis bien content d'avoir eu toute l'histoire d'un coup. Car pour ne rien vous cacher c'est la première fois depuis bien.... 5 ou 6 que j'ai lu un comics de 500 pages d'une traite. Sans interruption.... bon ok je me suis couché un peu tard. Mais qu'est-ce que c'était bon. Un excellent bon gout de Watchmen saupoudré d'un très léger gout de justice league. C'est le premier truc qui est excellent dans ce "crossover" (qui est plus une suite à Watchmen qu'autre chose) : les héros de l'univers DC sont complètement dépassés par l'arrivée des protagonistes de Watchmen. Mais à la ramasse. Aussi bien les héros que les méchants. Ils font de la figuration. Et ça c'est rafraîchissant. Mais ce n'est que la cerise sur un gâteau assez énorme. En prenant son temps Geoff Johns a réussi à vraiment prendre à bras le corps l'univers de Watchmen, pas juste l'histoire. Il le montre au travers d'une narration très proche de celle de Moore et des personnages vraiment conformes à leur version de base. Mais il le montre aussi avec des intermèdes entre les chapitre plein d’extrait de journaux, de photos, de carnet de notre de Rorschach ou d'autre détails qui densifie énormément le revit et l’inclut définitivement dans la ligne droite de Watchmen. Comme le récit de Moore, celui-ci n'est pas à mettre entre toutes les mains car il sera peut être compliqué pour un "béotien" et incompréhensible si vous n'avez pas lu Watchmen. Mais pour les autres.... c'est LE comic à lire en ce moment. Il est suffisamment bon pour qu'il m'ait automatiquement donné envie de relire Watchmen pour relire celui-ci dans la foulé. Et a tout ceux que la présence de Superman et Batman trouble, ne vous inquiétez pas, ils font vraiment de la figuration. Si l'histoire sert aussi d'explication à l'imbroglio temporel de DC, ça reste compréhensible et, au final, n'est que peu de chose par rapport au plaisir de retrouver Rorschach ! A Noter qu'une sublime édition de luxe (pas donnée par contre) est prévu pour la fin du mois. Avec noël qui arrive....
  4. poseidon2

    La bête

    Que dire de plus que ce qui n'a déjà été dit sur cet album ? Ben surement rien.... mais un aussi bon album mérite qu'on en parle mais si c'est pour sortir des poncifs. Il me faut dire à ceux qui seraient encore passé à côté que les dessins de Franc Pé sont somptueux. J'avais hésité à le prendre car la forme est étrange et ces grosse pages pas facile à ranger dans une étagère. Mais ces grosses pages sont là pour nous permettre d'admirer le travail de l'auteur de Zoo. C’est sublime. Mais cet album n'est pas juste une ode au graphisme de Franck Pé. Zidrou non contact un album qui porte bien son nom : En effet nul part on ne parle du Marsupilami. On nous parle de cette bête étrange qui débarque en Belgique. Le traitement du Marsu sur son coté bête sauvage est une vraie trouvaille. Il rappelle qu'un animal est à la base sauvage et qu'on ne sait jamais quoi attendre d'animaux sauvages quand on les sort de leur milieu naturel. Une belle histoire dont on attend la fin avec impatience qui nous montre, en se servant d'une icône de la BD comme fer de lance, ce qu'il pourrait arriver à toute nouvelle espèce de nos jours Prenant et sublime.
  5. poseidon2

    La bête

    Titre de l'album : La bête Scenariste de l'album : Zidrou Dessinateur de l'album : Franck Pé Coloriste : Franck Pé Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Capturé en pleine Palombie par des Indiens Chahutas et vendu à des trafiquants d'animaux exotiques, un marsupilami débarque dans les années 50 au port d'Anvers. Réussissant à s'enfuir, il arrive dans la banlieue de Bruxelles et est recueilli par François, un jeune garçon fan d'animaux dont le quotidien est loin d'être facile. Le début d'une aventure passionnante, parfois sombre mais toujours porteuse d'espoir, et d'une belle amitié. Critique : Que dire de plus que ce qui n'a déjà été dit sur cet album ? Ben surement rien.... mais un aussi bon album mérite qu'on en parle mais si c'est pour sortir des poncifs. Il me faut dire à ceux qui seraient encore passé à côté que les dessins de Franc Pé sont somptueux. J'avais hésité à le prendre car la forme est étrange et ces grosse pages pas facile à ranger dans une étagère. Mais ces grosses pages sont là pour nous permettre d'admirer le travail de l'auteur de Zoo. C’est sublime. Mais cet album n'est pas juste une ode au graphisme de Franck Pé. Zidrou non contact un album qui porte bien son nom : En effet nul part on ne parle du Marsupilami. On nous parle de cette bête étrange qui débarque en Belgique. Le traitement du Marsu sur son coté bête sauvage est une vraie trouvaille. Il rappelle qu'un animal est à la base sauvage et qu'on ne sait jamais quoi attendre d'animaux sauvages quand on les sort de leur milieu naturel. Une belle histoire dont on attend la fin avec impatience qui nous montre, en se servant d'une icône de la BD comme fer de lance, ce qu'il pourrait arriver à toute nouvelle espèce de nos jours Prenant et sublime. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-bete-marsupilami-frank-pe-zidrou?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    Malgre tout

    Nous vivons une époque compliquée. Entre COVID, violences quotidiennes, replis sur soi et montée de l'extremisme quel qu'il soit, le XXI ieme siècle est compliqué et je n'ose vraiment pas penser au monde de mes futurs (enfin pas tout suite !) petits enfants. Et cela déteint sur la production de bande dessinée. Entre des BD ouvertement orientées vers l'imaginaire, pour se sauver de la realité, et BD réalistes nous décrivant une fin du monde humain de diverses façon, les produtions actuelles sont globalement violente ou torturée comme leur époque. Alors pour les gens un peu fleurs bleus comme moi, cette BD fait un bien fou. Vraiment. Car cette BD parle d'amour. Un amour profond. Un amour qui n'a pas de barrières à franchir tellement il est grand. Un amour qui se base sur une confiance absolue. Des personnes qui aiment l'autre comme un tout sans rien vouloir jeter. Un amour réciproque comme beaucoup de cyniques (ou réalistes ?) diront que cela n'existe pas. Et quand bien meme cela n'existerait pas cela ne serait pas grave. Car la BD de Jordi Lafèbre n'est pas la pour nous raconter une histoire vraie. Elle est la pour nous faire nous sentir dans une vraie grosse bulle d'amour. Un petit moment de calme et de bonheur dans ce monde, c'est un moment qu'on échangerait contre rien. Ajoutez à cela une mise en page à la "Memento" très sympa et une sublime mise en album par Dargaud et vous aurez mon coeur de coeur au sens premier du terme.
  7. poseidon2

    Malgre tout

    Titre de l'album : Malgre tout Scenariste de l'album : Jordi Lafebre Dessinateur de l'album : Jordi Lafebre Coloriste : Jordi Lafebre Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : C'est l'histoire d'un amour à rebours. Une passion platonique mais éternelle entre deux êtres. D'un côté, il y a Ana. Sexagénaire charismatique, ancienne maire tout juste retraitée, mariée et maman. Une battante au grand coeur qui impose le respect. De l'autre, il y a Zeno. Célibataire endurci, libraire proche de la retraite et doctorant en physique qui aura mis quarante ans pour terminer sa thèse. Un esprit libre et voyageur, aussi séduisant que mystérieux. Au fil des années, ils ont tissé ensemble un amour impossible et intarissable. Tout en égrainant les excuses qui ont empêché qu'elle ne prenne forme, on remonte le temps de cette romance et de ses méandres... jusqu'à sa source. Avec Malgré tout, Jordi Lafebre (Les Beaux Étés, La Mondaine, Lydie) nous offre, avec toute la poésie et la tendresse qui le caractérisent, son premier album en tant qu'auteur complet. Un puzzle amoureux complexe, qu'il recompose savamment au travers de scènes distinctes... et pourtant indissociables les unes des autres. Critique : Nous vivons une époque compliquée. Entre COVID, violences quotidiennes, replis sur soi et montée de l'extremisme quel qu'il soit, le XXI ieme siècle est compliqué et je n'ose vraiment pas penser au monde de mes futurs (enfin pas tout suite !) petits enfants. Et cela déteint sur la production de bande dessinée. Entre des BD ouvertement orientées vers l'imaginaire, pour se sauver de la realité, et BD réalistes nous décrivant une fin du monde humain de diverses façon, les produtions actuelles sont globalement violente ou torturée comme leur époque. Alors pour les gens un peu fleurs bleus comme moi, cette BD fait un bien fou. Vraiment. Car cette BD parle d'amour. Un amour profond. Un amour qui n'a pas de barrières à franchir tellement il est grand. Un amour qui se base sur une confiance absolue. Des personnes qui aiment l'autre comme un tout sans rien vouloir jeter. Un amour réciproque comme beaucoup de cyniques (ou réalistes ?) diront que cela n'existe pas. Et quand bien meme cela n'existerait pas cela ne serait pas grave. Car la BD de Jordi Lafèbre n'est pas la pour nous raconter une histoire vraie. Elle est la pour nous faire nous sentir dans une vraie grosse bulle d'amour. Un petit moment de calme et de bonheur dans ce monde, c'est un moment qu'on échangerait contre rien. Ajoutez à cela une mise en page à la "Memento" très sympa et une sublime mise en album par Dargaud et vous aurez mon coeur de coeur au sens premier du terme. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/malgre-tout?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Qu'est-ce c'est beau ! C'est la première impression que j'ai eu en ouvrant la BD. Le trait très aérien, le choix des couleurs, la mise en page... tout est sublimement pensé. Pensé pour nous faire rêver et bien réussir à nous plonger dans l'esprit d'Anaïs Nin. Et cette plongée permet de découvrir une histoire très intéressante mais surtout une façon poétique de raconter la vie d'Anaïs Nin.... tout simplement parfaite. Leonie Bischoff réussi le périlleux pari de nous plonger dans la dualité de notre personnages et à nous expliquer ce que beaucoup jugerais comme inacceptable : Anaïs Nin était une femme à la recherche des sensations nécessaire à l'épanouissement de son art. Une recherche qui passe par des expérimentations qu'elle réussit à complètement découper du facteur amoureux. Et c'est là où la narration de Leonie Bischoff est excellente. Elle réussit à nous faire comprendre la philosophie d'Anaïs et à nous y faire adhérer. Entre un sublime rendu graphique superbe et une narration aussi poétique qu'enivrante, on tient la sans conteste l'une de meilleures BDs de la rentrée
  9. Titre de l'album : Anais Nin, sur la mer des mensonges Scenariste de l'album : Leonie Bischoff Dessinateur de l'album : Leonie Bischoff Coloriste : Leonie Bischoff Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Début des années 30. Anaïs Nin vit en banlieue parisienne et lutte contre l'angoisse de sa vie d'épouse de banquier. Plusieurs fois déracinée, elle a grandi entre 2 continents, 3 langues, et peine à trouver sa place dans une société qui relègue les femmes à des seconds rôles. Elle veut être écrivain, et s'est inventé, depuis l'enfance, une échappatoire : son journal. Il est sa drogue, son compagnon, son double, celui qui lui permet d'explorer la complexité de ses sentiments et de percevoir la sensualité qui couve en elle. C'est alors qu'elle rencontre Henry Miller, une révélation qui s'avère la 1re étape vers de grands bouleversements. Critique : Qu'est-ce c'est beau ! C'est la première impression que j'ai eu en ouvrant la BD. Le trait très aérien, le choix des couleurs, la mise en page... tout est sublimement pensé. Pensé pour nous faire rêver et bien réussir à nous plonger dans l'esprit d'Anaïs Nin. Et cette plongée permet de découvrir une histoire très intéressante mais surtout une façon poétique de raconter la vie d'Anaïs Nin.... tout simplement parfaite. Leonie Bischoff réussi le périlleux pari de nous plonger dans la dualité de notre personnages et à nous expliquer ce que beaucoup jugerais comme inacceptable : Anaïs Nin était une femme à la recherche des sensations nécessaire à l'épanouissement de son art. Une recherche qui passe par des expérimentations qu'elle réussit à complètement découper du facteur amoureux. Et c'est là où la narration de Leonie Bischoff est excellente. Elle réussit à nous faire comprendre la philosophie d'Anaïs et à nous y faire adhérer. Entre un sublime rendu graphique superbe et une narration aussi poétique qu'enivrante, on tient la sans conteste l'une de meilleures BDs de la rentrée Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sur-la-mer-des-mensonges-recit-inspire-de-la-vie-d-anais-nin?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. poseidon2

    black Hammer t4

    Titre de l'album : black Hammer t4 Scenariste de l'album : Jeff Lemire Dessinateur de l'album : Ormston Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Maintenant qu'ils savent comment ils se sont retrouvés coincés dans la ferme qui les a si longtemps retenus prisonniers, les héros se retrouvent avec tout ce qu'ils voulaient à leur disposition. Mais quelque chose cloche, et il faudra toute la volonté du nouveau Black Hammer pour réunir l'équipe entière et constater que de nombreuses révélations vont une fois de plus drastiquement changer leur monde. Contenu vo : Black Hammer Age of Doom #6-12 + Black Hammer - Cthu-Louise + The World of Black Hammer Encyclopedia + Black Hammer Annual #1+ Black Hammer Free Comic Book Day 2019. Critique : Et voilà. Avec Lemire il fallait s'en douter : la série aurait une fin. Et même si on aurait aimé que cela dure bien plus longtemps, cette fin évite de tourner trop longtemps une mayonnaise déjà montée. Et Lemire tient à finir son hommage comme il l'a commencé: en respectant les codes du comics. En effet cette fin est, à contrario de beaucoup d'oeuvre de Lemire, très classique et ressemble vraiment aux happy end que l'on retrouve très souvent dans le comics mainstream. Mais on ne s'en plaint pas. Avec toutes ses aventures on ne pouvait que souhaiter une bonne fin pour nos héros. On regrettera juste que la partie centrale ne soit pas plus developpée et on espère un spin-off centré sur ce "hall of fame". Malgré ce tome 4 un poil trop court, Black Hammer reste pour moi une superbe série à posséder pour tout fan de comics. A noter que ce tome 4 est doté d'un cahier de fin de série très sympa avec des minis histoire et plein d'explications sur le monde de black Hammer. Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/black-hammer-tome-4?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. poseidon2

    black Hammer t4

    Et voilà. Avec Lemire il fallait s'en douter : la série aurait une fin. Et même si on aurait aimé que cela dure bien plus longtemps, cette fin évite de tourner trop longtemps une mayonnaise déjà montée. Et Lemire tient à finir son hommage comme il l'a commencé: en respectant les codes du comics. En effet cette fin est, à contrario de beaucoup d'oeuvre de Lemire, très classique et ressemble vraiment aux happy end que l'on retrouve très souvent dans le comics mainstream. Mais on ne s'en plaint pas. Avec toutes ses aventures on ne pouvait que souhaiter une bonne fin pour nos héros. On regrettera juste que la partie centrale ne soit pas plus developpée et on espère un spin-off centré sur ce "hall of fame". Malgré ce tome 4 un poil trop court, Black Hammer reste pour moi une superbe série à posséder pour tout fan de comics. A noter que ce tome 4 est doté d'un cahier de fin de série très sympa avec des minis histoire et plein d'explications sur le monde de black Hammer.
  12. Titre de l'album : La BDtheque de 1001bd : Vauriens Scenariste de l'album : Luc Brunschwig Dessinateur de l'album : Laurent Cagniat Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Condamné à mort par son peuple, un roi parvient de justesse à transmettre à une petite fille deux étranges statuettes contenant des forces extraordinaires : la tourmente pour mieux régner en maître, et la clémence pour mieux diviser et asservir. Mais, à cette époque trouble, les routes sont dangereuses et les destins fragiles. Critique : En voila une série qui s'en bonifiée avec le temps. Ou alors c'est moi qui ai vieillit.... je ne saurais trop dire. Mais il se trouve que lors de ma première lecture, lors de sa sortie, j'avais été moins emballé que lors de cette relecture d'été. Sans trop me souvenir pourquoi. Surement le fait de relire toute la série de trois tomes d'un coup. Cette fois ci j'ai été charmé. Charmé par le mélange d'aventure et de mysticisme un peu comme dans une de mes séries fétiches : Gorn. Mais aussi charmé par le coté conte donné par un certain Luc Brunshcwig, à peine connu lors de la sortie du tome 1. Ce coté conte qui nous raconte une histoire. Une histoire qui parle forcement d'un pauvre garçon à qui il arrive des misères mais un garçon qui reve d'autre chose. Mais une histoire qui, comme dans beaucoup de conte au final, n'en deplaise à Disney, ne se termine pas forcement par un happy end. C'est en lisant ce genre de BDs que je me rend compte à quel point le manichéisme et l'obligation de fin heureuse imposés par l'industrie disney ont biaisé notre référentiel pour nous imposer le triptyque : Personnage pauvre / héroisme / fin heureuse. Dans une lecture comme vauriens, on découvre un vrai conte moyenâgeux ou le héros est soumis aux "realités" de son monde plus qu'aux volontés de fin heureuse du producteur. Une BD qui ne mérite pas forcement 5 étoiles car pas exempt de tout defaut, surtout graphiquement, meme si c'est un styme année 90 qui ne me deplait pas. Mais une série dont la lecture passionne et dont le déroulement suprend et choc le lecteur. Un vrai bon conte signé par l'un des scenaristes phares de la décennie qui a suivi. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vauriens-t-1-pop-bras-d-argile?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. En voila une série qui s'en bonifiée avec le temps. Ou alors c'est moi qui ai vieillit.... je ne saurais trop dire. Mais il se trouve que lors de ma première lecture, lors de sa sortie, j'avais été moins emballé que lors de cette relecture d'été. Sans trop me souvenir pourquoi. Surement le fait de relire toute la série de trois tomes d'un coup. Cette fois ci j'ai été charmé. Charmé par le mélange d'aventure et de mysticisme un peu comme dans une de mes séries fétiches : Gorn. Mais aussi charmé par le coté conte donné par un certain Luc Brunshcwig, à peine connu lors de la sortie du tome 1. Ce coté conte qui nous raconte une histoire. Une histoire qui parle forcement d'un pauvre garçon à qui il arrive des misères mais un garçon qui reve d'autre chose. Mais une histoire qui, comme dans beaucoup de conte au final, n'en deplaise à Disney, ne se termine pas forcement par un happy end. C'est en lisant ce genre de BDs que je me rend compte à quel point le manichéisme et l'obligation de fin heureuse imposés par l'industrie disney ont biaisé notre référentiel pour nous imposer le triptyque : Personnage pauvre / héroisme / fin heureuse. Dans une lecture comme vauriens, on découvre un vrai conte moyenâgeux ou le héros est soumis aux "realités" de son monde plus qu'aux volontés de fin heureuse du producteur. Une BD qui ne mérite pas forcement 5 étoiles car pas exempt de tout defaut, surtout graphiquement, meme si c'est un styme année 90 qui ne me deplait pas. Mais une série dont la lecture passionne et dont le déroulement suprend et choc le lecteur. Un vrai bon conte signé par l'un des scenaristes phares de la décennie qui a suivi.
  14. poseidon2

    Super girl : being super

    Difficile de se réinventer la façon de voir les supers héros. C'est pourtant le challenge que se donnent Urban et DC via la collection Link. Collection pour l'instant plutôt réussi et porté par deux titres excellents: Catwoman et Harley Quinn. Et bien il faudra ajouter à ceux-ci ce Super Girl : Being Super. Et étrangement on retrouve aux scénario de cet excellent super girl, Mariko Tamaki, la scénariste.... de Harley Quinn, Breaking Glass. Le moins que l'on puisse dire c'est que Mariko Tamaki a bien compris la philosophie de de la collection "Roman Graphique" de DC. Encore une fois elle réussit à se couper de l'aspect super héroïque du personnage pour nous livrer une vision extrêmement humaine de Kara Zor-el. Un personnage qui, avant d'être une fille pleine de pouvoir et extraterrestre de surcroit, est avant tout une lycéenne de 16 ans vivant avec et pour ses deux meilleures copines dans un monde presque parfait. Etant quand même une histoire de super héros, un petit grain détraque l'engrenage. ET l'histoire de Mariko Tamaki est tellement bien pensée que lorsque ce grain de sable arrive on est vraiment ému. Mais vraiment tout comme on est en colère autant que Kara quand elle découvre qui est derrière tout ça. Une superbe lecture qu'il est difficile de quitter et qui vient de placer Super Girl dans mon top 5 de mes personnages DC préférés. Superbe !
  15. Titre de l'album : Super girl : being super Scenariste de l'album : Mariko Tamaki Dessinateur de l'album : Joelle Jones Coloriste : Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : A seize ans - du moins, c'est à peu près l'âge qu'elle pense avoir -, Kara aimerait être aussi insouciante et pleine d'assurance que Jennifer et Dolly, ses deux meilleures amies. Les deux jeunes femmes savent ce qu'elles veulent et ce qu'elles sont, contrairement à Kara, qui semble pourtant tout avoir pour être heureuse, notamment des parents adoptifs aimants qui n'ont jamais craints sa différence. Pourtant, les huit premières années de sa vie restent une énigme qui ne cesse de hanter ses nuits, et la perte de ses pouvoirs au moment où elle en avait le plus besoin ne fera qu'accentuer son mal être et sa profonde remise en question. Le chemin vers la vérité est encore long. Critique : Difficile de se réinventer la façon de voir les supers héros. C'est pourtant le challenge que se donnent Urban et DC via la collection Link. Collection pour l'instant plutôt réussi et porté par deux titres excellents: Catwoman et Harley Quinn. Et bien il faudra ajouter à ceux-ci ce Super Girl : Being Super. Et étrangement on retrouve aux scénario de cet excellent super girl, Mariko Tamaki, la scénariste.... de Harley Quinn, Breaking Glass. Le moins que l'on puisse dire c'est que Mariko Tamaki a bien compris la philosophie de de la collection "Roman Graphique" de DC. Encore une fois elle réussit à se couper de l'aspect super héroïque du personnage pour nous livrer une vision extrêmement humaine de Kara Zor-el. Un personnage qui, avant d'être une fille pleine de pouvoir et extraterrestre de surcroit, est avant tout une lycéenne de 16 ans vivant avec et pour ses deux meilleures copines dans un monde presque parfait. Etant quand même une histoire de super héros, un petit grain détraque l'engrenage. ET l'histoire de Mariko Tamaki est tellement bien pensée que lorsque ce grain de sable arrive on est vraiment ému. Mais vraiment tout comme on est en colère autant que Kara quand elle découvre qui est derrière tout ça. Une superbe lecture qu'il est difficile de quitter et qui vient de placer Super Girl dans mon top 5 de mes personnages DC préférés. Superbe ! Autres infos : La couverture chez bdfugue n'est pas la bonne, la mienne si :) Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/supergirl-being-super?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. C'est l'été ! Et pour ne pas lire que les comics et des mangas (qui sont les parutions qui ne craignent pas la chaleur), je me suis dit que continuer notre BDtheque ne serait pas un mal. Place aujourd’hui à l'une des séries magiques de feu "poisson-pilote", la collection d’humour adulte de Dargaud. On devrait la collection loufoque de Dargaud. J'ai choisi les cosmonautes du futur car ils représentent bien cette collection : Un des premiers titres portés par un jeune dessinateur qui débute (qui ne donnera surement rien) et auteur déjà reconnu pour son humour pas comme les autres. Mais je l'ai aussi choisi parce que cette série est excellente. Les deux jeunes personnages que sont Gildas et Martina sont juste parfaits. Ils sont aussi drôle qu'émouvant, aussi bêtes que lucide. Des enfants qui croiseront de extraterrestres, des robots, des clones (une vraie guerre des clones d'ailleurs :D), des clones de robots, des extraterrestres dans des robots.... une vie normale quoi ! C'est dur de parler de cette BDs sans révéler la surprise principale du premier tome mais ce qu'il faut retenir c'est que cette BD marqua le début de plus de 10 ans loufoquerie sympathique et déjantée pour adultes ne se prenant pas la tête. 10 ans qui auront vu l’émergence de futur grand nom de la BD européenne. Une collection déjantée qui manque au panel actuel d'une bande dessinée devenu peut être un peu trop sérieuse.
  17. Titre de l'album : La bdtheque de 1001bd: les cosmonautes du futur Scenariste de l'album : Lewis Trondheim Dessinateur de l'album : Manu Larcenet Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : - tu sais gildas, il faudra qu'on parle vraiment un jour... ça ne peut plus durer ces histoires d'extraterrestres... - c'est vrai, tu as raison. dès que je peux, je les extermine tous. - sérieusement, gildas... tu ne crois quand même pas qu'il y a des aliens partout ? - et pourquoi pas ? la terre présente un énorme intérêt économique. il y a plein de tonnes de gâteaux, de bonbons et de jeux vidéo... Critique : C'est l'été ! Et pour ne pas lire que les comics et des mangas (qui sont les parutions qui ne craignent pas la chaleur), je me suis dit que continuer notre BDtheque ne serait pas un mal. Place aujourd’hui à l'une des séries magiques de feu "poisson-pilote", la collection d’humour adulte de Dargaud. On devrait la collection loufoque de Dargaud. J'ai choisi les cosmonautes du futur car ils représentent bien cette collection : Un des premiers titres portés par un jeune dessinateur qui débute (qui ne donnera surement rien) et auteur déjà reconnu pour son humour pas comme les autres. Mais je l'ai aussi choisi parce que cette série est excellente. Les deux jeunes personnages que sont Gildas et Martina sont juste parfaits. Ils sont aussi drôle qu'émouvant, aussi bêtes que lucide. Des enfants qui croiseront de extraterrestres, des robots, des clones (une vraie guerre des clones d'ailleurs :D), des clones de robots, des extraterrestres dans des robots.... une vie normale quoi ! C'est dur de parler de cette BDs sans révéler la surprise principale du premier tome mais ce qu'il faut retenir c'est que cette BD marqua le début de plus de 10 ans loufoquerie sympathique et déjantée pour adultes ne se prenant pas la tête. 10 ans qui auront vu l’émergence de futur grand nom de la BD européenne. Une collection déjantée qui manque au panel actuel d'une bande dessinée devenu peut être un peu trop sérieuse. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-cosmonautes-du-futur-t-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Titre de l'album : Les soeurs Gremillet T1 Scenariste de l'album : Giovanni Di Gregorio Dessinateur de l'album : Alessandro Barbucci Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Plonger dans l'histoire comme dans un rêve... Dans un turquoise lumineux et mélancolique apparaissent pour la première fois les trois sœurs Grémillet, guidées par des méduses qui flottent, jusqu'au grand arbre et son palais de verre. À l'intérieur, une petite méduse lévite au-dessus d'un lit. Sarah, l'aînée, ne s'explique pas ce rêve étrange. Obsédée par ce mystère, elle parviendra à l'élucider avec l'aide de ses deux sœurs. Alessandro Barbucci illumine de son dessin virtuose cette chronique familiale moderne qui, derrière les révélations d'un drame du passé, célèbre l'amour d'une mère pour ses enfants. Dans ce trio féminin, chacune a son caractère attachant : Sarah, l'aînée autoritaire, Cassiopée la cadette artiste, et Lucille la plus petite qui ne parle qu'à son chat. Les belles pierres de la ville, le jardin des plantes, la végétation luxuriante, les petits marchés... le lecteur ne voudra plus quitter cet univers enchanteur créé par Barbucci et Di Gregorio ! Critique : Qu'est ce que c'est beau ! Fiouuuuu. Depuis un moment Dupuis fait attention aux qualités graphiques de ses albums pour jeunes. Plus que des BDs marrantes et sympa pour jeune publique, ils sortent du lots en proposant un rendu graphique qui n'a rien à envoyer aux BDs pour adultes. Et la quand on voit le travail d'Alessandro Barbucci on se dit que c'est plutot les autres qui devraient avoir peur. Qu'est ce que c'est beau !!!! J'en reviens encore à peine... c'est magnifique. Pas juste les personnages. La mise en page, les décors, les cases de formes différentes... une très belle BD. Une des plus belles sortie depuis un moment. Quand on parle beaucoup de Raven et du dessin de Monsieur Lauffray... et bien je dois dire que ne pas regarder du coté de ces soeurs Grémillet, pour élir le plus bel album de ce post civid, cela serait se priver d'un véritable outsider. Mais et le scénario alors ? Et bien le scénario est... un scenario pour jeunEs ados. Les trois soeurs sont des chippies (on dirait mes 3 enfants !) très réalistes avec tout ce qui fait l'intérêt (ou la source d'énervement) des enfants : espiègles, calines, intriguées et profondement humaines. Si l'histoire de ce secret de famille n'est ni nouvelle ni révolutionnaire, elle est suffisamment bien mise en image pour qu'on se régale du debut à la fin, sentant meme une pointe de larme montée au moment fatidique. Bref une sublime BD. Une histoire en un seul tome.... La BD à offrir aux ados (allez on va quand meme dire ado avec un grand E) cet été ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-soeurs-gremillet-tome-1-le-reve-de-sarah?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. poseidon2

    Les soeurs Gremillet T1

    Qu'est ce que c'est beau ! Fiouuuuu. Depuis un moment Dupuis fait attention aux qualités graphiques de ses albums pour jeunes. Plus que des BDs marrantes et sympa pour jeune publique, ils sortent du lots en proposant un rendu graphique qui n'a rien à envoyer aux BDs pour adultes. Et la quand on voit le travail d'Alessandro Barbucci on se dit que c'est plutot les autres qui devraient avoir peur. Qu'est ce que c'est beau !!!! J'en reviens encore à peine... c'est magnifique. Pas juste les personnages. La mise en page, les décors, les cases de formes différentes... une très belle BD. Une des plus belles sortie depuis un moment. Quand on parle beaucoup de Raven et du dessin de Monsieur Lauffray... et bien je dois dire que ne pas regarder du coté de ces soeurs Grémillet, pour élir le plus bel album de ce post civid, cela serait se priver d'un véritable outsider. Mais et le scénario alors ? Et bien le scénario est... un scenario pour jeunEs ados. Les trois soeurs sont des chippies (on dirait mes 3 enfants !) très réalistes avec tout ce qui fait l'intérêt (ou la source d'énervement) des enfants : espiègles, calines, intriguées et profondement humaines. Si l'histoire de ce secret de famille n'est ni nouvelle ni révolutionnaire, elle est suffisamment bien mise en image pour qu'on se régale du debut à la fin, sentant meme une pointe de larme montée au moment fatidique. Bref une sublime BD. Une histoire en un seul tome.... La BD à offrir aux ados (allez on va quand meme dire ado avec un grand E) cet été !
  20. poseidon2

    Harleen

    Titre de l'album : Harleen Scenariste de l'album : Stjepan Šejic Dessinateur de l'album : Stjepan Šejic Coloriste : Editeur de l'album : Urban Comics Note : Résumé de l'album : Après des études mouvementées qui ont entamé sa confiance en elle, la jeune psychologue Harleen Quinzel pense enfin avoir décroché le poste de ses rêves en étant embauchée à l'Asile d'Arkham afin d'apporter son soutien et son expertise aux plus grands criminels de Gotham. Mais il est un être au sein de cet asile qui va à la fois faire chavirer son esprit et son coeur : le Joker ! Petit à petit, Harleen va se laisser séduire puis sombrer dans un abîme de folie y laissant à tout jamais son innocence et ses illusions perdues. Contenu vo : Harleen #1-3. Critique : Somptueux.... c'est le premier mot qui vient quand on voit la couverture. Somptueux graphiquement mais aussi au niveau de sa conception. Cette image reflette à elle seule toute la dictotomie du personnage d'Harleen Quinzel : Une intelligence au service de la folie. Avec une couverture tellement belle on se dit que l'interieur sera forcement moins bon, comme souvent dans l'univers du Comic. Et bien non. Non et non. Stjepan Šejic nous livre un véritable récital. Graphiquement c'est une tuerie du début à la fin... Et donc au final "c'est juste un beau recueil d'illustration ? "me demanderont les lecteurs saoulés par l'omniprésence-présence de ce personnage "secondaire" du monde DC. Et bien... meme pas. Stjepan Šejic nous livre la première vrai histoire d'Haley Quinn depuis... fiouuu depuis un baille. Ici il n'est pas question d'une Harley Quinn gentille/méchante un peu bébête et sexy qui inondes les sorties et les écrans. Non la on parle de la jeune femme psychologue fraichement diplomée qui pense sincerement pouvoir aider les criminels à revenir dans le droit chemin. Stjepan Šejic nous livre une vrai auto psychanalyse du personnage. Via une voie off, le personnage d'Harleen décrypte sa lente descente aux enfers. Descente guidée par le maitre des lieux : Monsieur J. Entre manipulation du joker, véritable amour et relation interdite, Stjepan Šejic nous livre un récit complet et complexe sur un personnage qui gagne une densité impressionnante au point d'être vraiment l'objet de toutes les attentions. Bref Stjepan Šejic a prit son temps mais nous a livré un album superbe qui, à L'instar du Luthor de Azzarello, met en avant un personnages méchant tout en le traitant de facon sérieuse et réfléchit. Et sur un personnage publique et délurée commme Harley Quinn, ca fait un bien fou 🙂 Merci monsieur Stjepan Šejic PS: Attention tout de même, les lecteurs de comics qui espère des combats, des colants partout et un sauvetage de Gotham, vous risquez d'etre déçu. Autres infos : C'est qu'on l'aime comme ca la petite Harleen Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/harleen?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. poseidon2

    Harleen

    Somptueux.... c'est le premier mot qui vient quand on voit la couverture. Somptueux graphiquement mais aussi au niveau de sa conception. Cette image reflette à elle seule toute la dictotomie du personnage d'Harleen Quinzel : Une intelligence au service de la folie. Avec une couverture tellement belle on se dit que l'interieur sera forcement moins bon, comme souvent dans l'univers du Comic. Et bien non. Non et non. Stjepan Šejic nous livre un véritable récital. Graphiquement c'est une tuerie du début à la fin... Et donc au final "c'est juste un beau recueil d'illustration ? "me demanderont les lecteurs saoulés par l'omniprésence-présence de ce personnage "secondaire" du monde DC. Et bien... meme pas. Stjepan Šejic nous livre la première vrai histoire d'Haley Quinn depuis... fiouuu depuis un baille. Ici il n'est pas question d'une Harley Quinn gentille/méchante un peu bébête et sexy qui inondes les sorties et les écrans. Non la on parle de la jeune femme psychologue fraichement diplomée qui pense sincerement pouvoir aider les criminels à revenir dans le droit chemin. Stjepan Šejic nous livre une vrai auto psychanalyse du personnage. Via une voie off, le personnage d'Harleen décrypte sa lente descente aux enfers. Descente guidée par le maitre des lieux : Monsieur J. Entre manipulation du joker, véritable amour et relation interdite, Stjepan Šejic nous livre un récit complet et complexe sur un personnage qui gagne une densité impressionnante au point d'être vraiment l'objet de toutes les attentions. Bref Stjepan Šejic a prit son temps mais nous a livré un album superbe qui, à L'instar du Luthor de Azzarello, met en avant un personnages méchant tout en le traitant de facon sérieuse et réfléchit. Et sur un personnage publique et délurée commme Harley Quinn, ca fait un bien fou 🙂 Merci monsieur Stjepan Šejic PS: Attention tout de même, les lecteurs de comics qui espère des combats, des colants partout et un sauvetage de Gotham, vous risquez d'etre déçu.
  22. poseidon2

    V pour Vendetta

    Nouveau Label chez Urban et donc nouvelle version de V pou Vandetta. Je ne vous ferais pas l'affront de faire la critique du contenu. En effet tout le monde sait que V pour Vandetta est un monstre du comic indépendant de années 80. Un album indispensable dans chaque bédétheque qui se respecte. Le traitement du rapport à un régime autoritaire écrit sous Tatcher semble ne jamais avoir été autant d'actualité avec la montée du populisme dans tout les pays du monde. La question de ce que l'on serait prêt à sacrifier pour assurer sa tranquillité est le centre de toutes les attentions. Mais j'ai dit que je ne parlais pas de contenu scrogneugneu ! Pour ce qui est du contenant, Urban a fait (comme a chaque fois ?) une superbe édition et a réussi à dénicher des croquis préparatoires inédits de David Loyd. Si trouver quelque chose d’inédit sur V pour Vandetta est impressionnant, autant vous dire que cela ne justifie pas l'achat d'une nouvelle version de ce monument du comics. Mais si jamais vous ne l'avez pas ou que vous voulez faire un beau cadeau (ou transformer quelqu'un en anarchiste convaincu) , cette nouvelle édition vous ravira 🙂
  23. poseidon2

    V pour Vendetta

    Titre de l'album : V pour Vendetta Scenariste de l'album : Alan Moore Dessinateur de l'album : David Loyd Editeur de l'album : Urban Comics Note : https://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png Résumé de l'album : 1997, une Angleterre qui aurait pu exister. Dirigé par un gouvernement fasciste, le pays a sombré dans la paranoïa et la surveillance à outrance. Les « ennemis politiques » sont invariablement envoyés dans des camps et la terreur règne en maître. Mais un homme a décidé de se dresser contre l'oppression. Dissimulé derrière un masque au sourire énigmatique, il répond au nom de V : V pour Vérité, V pour Valeurs... V pour Vendetta ! Critique : Nouveau Label chez Urban et donc nouvelle version de V pou Vandetta. Je ne vous ferais pas l'affront de faire la critique du contenu. En effet tout le monde sait que V pour Vandetta est un monstre du comic indépendant de années 80. Un album indispensable dans chaque bédétheque qui se respecte. Le traitement du rapport à un régime autoritaire écrit sous Tatcher semble ne jamais avoir été autant d'actualité avec la montée du populisme dans tout les pays du monde. La question de ce que l'on serait prêt à sacrifier pour assurer sa tranquillité est le centre de toutes les attentions. Mais j'ai dit que je ne parlais pas de contenu scrogneugneu ! Pour ce qui est du contenant, Urban a fait (comme a chaque fois ?) une superbe édition et a réussi à dénicher des croquis préparatoires inédits de David Loyd. Si trouver quelque chose d’inédit sur V pour Vandetta est impressionnant, autant vous dire que cela ne justifie pas l'achat d'une nouvelle version de ce monument du comics. Mais si jamais vous ne l'avez pas ou que vous voulez faire un beau cadeau (ou transformer quelqu'un en anarchiste convaincu) , cette nouvelle édition vous ravira 🙂 Autres infos : Un must have Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/v-pour-vendetta-ed-black-label?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Série : Aquablue Scenario : Thierry Cailleteau Dessin : Olivier Vatine my 2 cents de la vraie et pur SF Edition : DelcourtBD Acheter sur BDfugue Résumé : Seul rescapé d'un naufrage spatial, le jeune orphelin Nao atterrit sur une planète inconnue : Aquablue, la planète-océan, où de paisibles pêcheurs se chargent de son éducation. Mais cette vie idéale sera bouleversée par l'arrivée de Terriens venus créer un complexe industriel aux conséquences climatiques désastreuses. Nao est au coeur de la lutte inégale qui s'engage : détenteur d'un mystérieux héritage, il possède aussi un lien privilégié avec le plus puissant habitant d'Aquablue... Ça doit être à cause du confinement. Le besoin d'aventure, d’extérieur... je ne sais pas en fait. Mais reste que je suis retombé comme un gosse dans les titres phares de la collection "série B" de chez Delcourt. Vous savez ces titres de la fin des années 90 à début 2000. Et bien il n'y a pas à dire, ils avaient un talent pour nous faire des séries assez longues, intéressantes et dont les premiers arcs resteront dans les annales de la BD. Et comme parler Série BD sans citer Aquablue ? Franchement? Je viens de relire le premier arc (les 5 premiers tomes) et... ben c'est peut être ma meilleure lecture de l'année. En plus... ben j'avais tout oublié. Mais vraiment (les tomes 4 et 5 j'en suis venu à douter de les avoir lus). Entre des héros charismatiques, ennemis puissants à la soldes de grosses boites industriels inhumaines, des clins d'œil aux grands films de SF (faucon mon amour) et un scenario aussi dynamique qu’intéressant, on a tous les ingrédients pour faire une série dont on lit les tomes d'affilé. Une série qui nous fait rêver et sortir de notre quotidien durant 3h comme rarement le fond les nouvelles. En gros tous ce qui fait que cette série se doit d'avoir sa place dans la BDtheque de 1001bd ! Ma Note:
  25. Wilfried Lupano est un auteur reconnu. Vous le connaissez tous pour ses vieux fourneaux, son loup en Slip ou encore son Traquemage. Que des BD qui ont monté l'humour à la Lupano comme l'un des humours les plus cotés des ces 5 dernières années. Mais si on remonte un peu en arrière, on reussi à remonter à l'album qui a progeté monsieur Lupano sur le devant de la scène. Et cet album c'est bien pour moi le Singe de Hartepool. Nommé à Angloueme en 2013, ce fameux Singe a en effet montré aux yeux du grand public l'humour aussi fin que cynique de monsieur Lupano. Car dans le singe de Hartepool on retrouve tout ce qui lui a réussi plus tard : Des personnages aussi bêtes que crédibles et surtout des dialogues diaboliques qui reussissent à ne pas masquer la morale d'une bien triste histoire. Une histoire (tres probablement) vraie d'ailleurs. Car plus que dans ses albums suivants, le singe de Hartepool est une histoire drole mais au final bien triste pour ce singe qui n'avait rien demandé. Entre rire aux larmes et tristesse de la bêtise humaine, Lupano nous transporte, durant cette courte lecture, à une époque ou la bestise ne choquait personne. Une pépite d'humour, basée sur une legende réelle au point que les habitants de Hartpool soient surnommés les Monkey Hanger, qui faut definitivement avoir dans sa bibliothèque.
  26. Admin1001BD

    Black badge

    Si comme moi vous etes fan de Matt Kindt, et bien jetez vous directement et le plus rapidement possible sur ce Black Badge. Le duo aux commandes de de GrassKings nous revient avec un énorme one shot et thriller d'espionnage sublime. L'idée de base est deja aussi osé que bien pensée : et si les scouts du monde étaient bien plus que de simple "campeurs à tendance Mac Gyver" ? Et si sous la bonhomie d'un groupe d'enfant, Matt Kindt voit lui de potentiels espions et agents de terrain capable, plus que des adultes, de passer inaperçu et de réaliser des actes de "protections de la nations". Et comme dans toute bonne histoire d'espionnage, comment savoir qui est le bon et qui est le mauvais espion, au milieu de menteurs professionnels ? Entre des personnages bien travaillés, un graphisme toujours au top et une histoires surprenante du début à la fin, ce Black Badge se révèle un must have complètement imprévu. Et donc une excellente et magnifique surprise
  27. Titre de l'album : Black badge Scenariste de l'album : Matt Kindt Dessinateur de l'album : Tyler Jenkins Coloriste : Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : De toutes les organisations scouts, les Black Badges sont l'élite ; les meilleurs parmi les meilleurs. Les Black Badges sont une branche très secrète de scouts, chargée de missions secrètes qu'aucun adulte ne pourrait entreprendre. Mais en définitive, les petits gars en vert toujours prêts (selon la légende) savent peu de choses les uns des autres, et encore moins des autres organisations. Au sein de celles-ci, se cacherait un groupuscule utilisé par le gouvernement pour effectuer des opérations paramilitaires secrètes. En Corée du Nord, comme en Sibérie, qui se méfierait d'une bande d'ados étrangers en short ? Pourtant, au cours de l'une de ses missions, l'escouade des Black Badge devra choisir entre accomplir leur objectif ou secourir l'un de leurs camarades présumé mort des années auparavant. Les Black Badge sont une troupe de scouts d'élite. Ils sont chargés de missions que les adultes ne peuvent entreprendre. Une équipe d'espions digne de Mission impossible en culottes courtes. Mais il faut se méfier des apparences, le bien et le mal ne sont pas toujours là où l'on s'y attend... Après la série à succès GrassKings, Matt Kindt et Tyler Jenkins reviennent avec un roman graphique de 300 pages émouvant, drôle ou... horrible, parfois sur la même page. Critique : Si comme moi vous etes fan de Matt Kindt, et bien jetez vous directement et le plus rapidement possible sur ce Black Badge. Le duo aux commandes de de GrassKings nous revient avec un énorme one shot et thriller d'espionnage sublime. L'idée de base est deja aussi osé que bien pensée : et si les scouts du monde étaient bien plus que de simple "campeurs à tendance Mac Gyver" ? Et si sous la bonhomie d'un groupe d'enfant, Matt Kindt voit lui de potentiels espions et agents de terrain capable, plus que des adultes, de passer inaperçu et de réaliser des actes de "protections de la nations". Et comme dans toute bonne histoire d'espionnage, comment savoir qui est le bon et qui est le mauvais espion, au milieu de menteurs professionnels ? Entre des personnages bien travaillés, un graphisme toujours au top et une histoires surprenante du début à la fin, ce Black Badge se révèle un must have complètement imprévu. Et donc une excellente et magnifique surprise Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/black-badge?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  28. Serie : Page Noire Scénariste : Frank Giroud et Denis Lapière Dessinateur : Ralph Meyer Genre : Thriller Éditeur : Futuropolis l'acheter sur BDfugue Résumé : New York de nos jours. Il s'appelle Carson Mc Neal. C'est un phénomène de l'édition. Écrivain immensément talentueux, il est l'auteur de best-sellers traduits dans le monde entier et adaptés au cinéma. Pourtant, personne ne sait vraiment qui il est. Sa vie est un mystère. Il n'a jamais accordé d'interview, n'est jamais paru en public, aucune photo de lui n'existe... Elle s'appelle Kerry Stevens. Cette jeune blondinette à taches de rousseur est critique littéraire pour le réputé Tales & Writers. Elle n'a qu'une idée en tête, être la première à percer le mystère McNeal. Elle est prête à tout pour le rencontrer, l'interroger sur son prochain roman. Justement, McNeal y travaille. Son héroïne est Afia, une jeune Palestinienne cherchant à renouer les fils de sa pauvre existence qui, de la prostitution à l'enfer de la drogue, l'a menée en prison, dont elle sort aujourd'hui avec rien ni personne pour l'attendre. Enfant, elle a perdu toute sa famille, massacrée par les Phalangistes au Liban. Elle est la seule à avoir survécu. Depuis, plongée dans le trou noir de sa mémoire, incapable de se souvenir de ce qui s'est réellement passé ce jour tragique, elle est hantée par de terribles cauchemars récurrents et ne parvient pas à se détacher de ce terrible passé. Je n'ai qu'un mot à dire : Chapeau ! la réalisation de ce thriller est magnifique. Je dit bien réalisation car le montage est tellement bien fait qu'il s'agit vraiment d'un travail de réalisation plus que d'un travail de scénariste. Plus que bluffé par l'histoire déjà superbement intéressante, on ne peut être que respectueux de la mise en page. Le jeu entre les deux histoires est superbe et arrive à magnifiquement bien camoufler un dénouement digne des plus grands thrillers de cinéma. Et cela est aussi possible grâce au très beau trait de Ralph Meyer mais surtout grâce à la coloration magnifique de Caroline Delabie qui donne une ampleur toute particulière au dernier tiers de la BD. Captiver par un scénario en béton et une mise en image rarement vu, on arrive à être plus pris par cette histoire que l'on peut l'être par un thriller au cinéma. J'aimerai vous réciter tous les passages que j'ai aimé mais cela serait comme révéler la fin de "Usual Suspect, ce serait mal. Donc faites moi juste confiance, jeter vous dessus !!!! Pos², Grandiose ! Ma Note :
  29. Série : Peter pan Scenario : Loisel Dessin : Loisel my 2 cents Loisel au sommet de son art Edition :Glenat Acheter sur BDfugue Résumé : Régis Loisel s'est pourtant attelé à la tâche avec grâce et humilité, mêlant ainsi les ambiances féeriques et lumineuses de James Matthew Barrie aux atmosphères londoniennes sombres mais romantiques de Dickens. Non content de s'approprier avec brio un classique de la littérature, Loisel fit entrer le lecteur ébahi dans les méandres tourmentés de la psychologie humaine, maniant avec honnêteté des notions délicates et taboues, comme la maternité non assumée, la violence des enfants, la vengeance, le complexe d'OEdipe... On ne pouvait pas, de mon point de vue, citer la BDtheque de 1001bd sans parler de Peter Pan. Peter Pan ça a été pour moi LA BD du passage à la BD pour adulte. En effet c'est pour moi LA première BD "difficile" qui m'a montré que la bande dessinée pouvait allier sujet difficile et fantastique et ce sans jamais perdre l’aspect sérieux du sujet principale. Car sous couvert d'introduction à Peter Pan, il nous livre une lecture de la vie en fin du XIX siècle et une lecture de l’âme humaine, soumise au bonheur de l'oubli, qui est aussi bien faite qu'elle n'est dure. Et c'est la grosse différence entre une BD fantastique pour jeune et une bd fantastique pour adulte. Et pour moi cette BD fut donc Peter Pan. Un must read pour moi donc Ma Note:
  30. Ou en étions nous resté ? A oui au départ de Hop avec Cable pour le future... toujours poursuivit par Bishop ! A partir de la cet arc se découpe en deux parties : L'histoire de Cable ou encore appelé la guerre du messie et la lutte pour la survie des derniers mutants de notre époque ! La guerre du messie : Cable est partit dans le futur avec Hope. Mais premier soucis : il a été touché lors de la bataille et ne peux qu'avancer dans le temps, sans espoir de retour tant qu'il ne repart pas. En plus, ils se rendent vite compte que Bishop peut lui aussi voyager dans le temps et est à leur poursuite. S'en suit donc une course poursuite dan le temps pour que Cable et Hope échappe à Bishop ! Le coté sombre des X-Men : De leurs cotés, les X-Men tente de survivre fasse aux hordes des anti mutants. Et pour endiguer la baisse du nombre de mutants sur terre, Cyclope, chef unique après la tombée dans le coma du professeur Xavier, prends la décision secrète de créer une nouvelle troupe de X-Men : Les X-Force. Cette équipe qui regroupe Wolverine, X-23, Wolfbane, Warpath, ArchAngel, Domino et Elixir a été créé dans un seul but : réduire définitivement la menace "anti-mutants" en éliminant de manière définitive les leader des mouvements anti mutants. C'est cette équipe qui va occuper le gros de l'historie X-Men de cette période. En effet ils vont découvrir, entre autre, la régénération de Bastion par les Purifieurs à l'aide d'un virus extra terrestre. Bastion qui va réussir, malgré les X-Force, à faire renaitre de leurs cendres (grâce au virus) tout les plus grands ennemis des X-Men ! La fin de Bishop : Toujours en fuite, Hope et Câble sont repérés dans l'espace temps par Cyclope qui décide d'envoyer les X-Force dans le future pour aider Cable à se débarrasser de la menace Bishop et pour leur demander de rentrer. Sur ce les X-force sont envoyés en urgence dans un futur ou il découvre que Bishop à amener avec lui... Stryfe, le fils d'Apocalypse et clone de Cable. Bishop a en effet, durant ces errances dans le futur, retrouver le corps d'Apocalypse et a promis à Stryfe de le lui donner en échange de son aide lors de la capture et l'élimination de Hope. Seulement se que Bishop n'imagine pas c'est que ArchAngel, en tant que serviteur d'Apocalypse, pourrait retrouver ce dernier et s'allier avec lui pour délivrer ces amis de X-Forces mais aussi, pour Apocalyspe, supprimer Stryfe. Une fois Bishop et Stryfe défais, les X-Force sont condamné à rejoindre leur temps sans pouvoir emmener avec eux Cable et Hope. Utopia : Durant ce temps, Cyclope doit lui faire fasse à une nouvel menace : Osborn et ces Dark X-Men. Car Osborn en a marre de ces mutants qui nie son pouvoir sur la coté ouest. Il envoie donc ces Dark X-Men pour jeter en dehors du territoire américain les dernier Mutants. Ce a quoi Cyclope répond en faisant remonter du fond des océans une ile engloutie sur laquelle il fonde "Utopia", le refuge pour tout les mutants du monde. Suite à cela ils mettent une grosse bourre aux Dark X-Men et se déclare "zone hors de contrôle du HAMMER de Osborn" Necrosha : Une fois rentré, les X-Forces découvrent qu'une antique sorcière du nom de Selène vient de mettre la main sur le Virus TO et peut donc enfin mettre son plan à exécution : faire revenir d'entre les morts des humains pour les sacrifier et récupérer leurs énergies vitales pour accéder au rang de déesse. Cela est d'autant plus grave quand elle se rend compte que les âmes des mutants la nourrissaient plus que n'importes qu'elles autres. Problème pour Selene : les mutants ont perdu leurs gène mutant lors du M-Day. Mais pas tous. Et en tout cas pas les morts ! Elle se rend donc à Genosha et entreprend de ressusciter les mutants morts avant Genosha pour se nourrir de leurs âmes. Et quitte à avoir une armée de mutants, autant se débarrasser des derniers en vie qui lutte contre elle. S'en suit une bataille ou tout les Mutants luttes pour leurs vies en combattants.. d'ancien amis mort au champ d'honneur. Un nouvel Espoir : Hope et Cable sont de retour ! Et avec eux tout les espoirs des mutants même si Hope n'a pas encore de pouvoir ! Mais les X-Men ne sont pas les seuls à attendre Hope. Bastion et ces troupes sont la aussi et de façon étrange ils sont toujours en avance sur les X-Men. Pour absolument sauver Hope, Cyclope envoi les X-Force et les X-Men à sa rescousse. Lors du combat pour la sauvegarde de Hope, l'équipe régulière des X-Men se rend compte de la violence de l'équipe des X-Force et du choix prix par Cyclope. La lutte avec bastion est rude pour récupérer Hope au point de Kurt doivent donner sa vie pour sauver la jeune fille qui se voit, en plus des espoirs de tout le monde, se voir endosser la responsabilité de la mort d'un des X-Men les plus aimé. Le combat avec les forces de Bastion fait rage au point que Bastion enclenche un mécanisme encerclant l'ile pour ne pas permettre aux X-Men d'appeler des renforts. S'en suis un combat dantesque durant lequel Bastion amène des troupes du futur et ou les X-Men accompagné de Cable ont pour mission d'aller dans le futur pour interrompre l'arrivée des forces de Bastion. Durant cette mission, Cable se sacrifie pour permettre aux autres X-Men de revenir dans le présent. Assistant au sacrifice de Cable, Hope entre dans une rage incontrôlé et se découvre un pouvoir incommensurable et arrive à terrasser Bastion. Reconstruire : Le combat étant finit, Hope ayant trouvé ces pouvoirs, l'incroyable se produisit : Cerebro détecta la déclaration de nouveaux mutants ! Mais malgré cette joie les X-Men ne sont pas au mieux. En effet le leadership de Cylcope est remis en cause par les anciens pour son implication dans les X-Forces et nombre de cadre de l'équipe sont partit ou mort sans compter le nouveau rôle de Hope à prendre en compte....
  31. Série : Voyage aux iles désolation Scénario : Lepage Dessin : Lepage Genre : Récit d'expédition Edition : Futuropolis Acheter sur BDfugue Résumé :Pour la mer — afin de la comprendre et de savoir la dessiner —, pour les Terres australes — qui sont comme la promesse d’un temps qui n’est plus —, en mars et avril 2010, pendant plusieurs semaines, Emmanuel Lepage a embarqué sur le Marion Dufresne, au départ de Saint-Denis de La Réunion, pour faire le voyage dans les T. A. A. F., les Terres Australes et Antarctiques Françaises. Les Terres australes : îles de Crozet, d’Amsterdam, de Saint-Paul et, la plus connue, de Kerguelen, jadis surnommées les îles de la Désolation. Des confettis d’empire, égarés dans l’immensité bleue à des milliers de kilomètres de toute terre habitée. Îles inconnues, sauvages, inhospitalières, mystérieuses. Battues par des vents violents, elles ne comptent d’humains que les scientifiques, de toutes disciplines, venus le temps de missions pouvant durer plusieurs mois, et les quelques militaires et contractuels chargés de faire fonctionner leurs bases d’habitation et de travail. Emmanuel Lepage, le Breton, en toute contradiction, n’avait jamais pris la mer. Il a été servi ! Cap au Sud ! Il est des auteurs de BD que l'on ne présente plus. Non pas parce qu'ils ont sorti des séries à succès. Plus parce que chacune de leurs nouveautés sont des événements à part entière. Et Emmanuel Lepage est incontestablement de ceux la ! Depuis Névé, son style graphique s'est imposé comme un exemple de l'aquarelle en BD. Muchacho et La terre sans mal de la collection Air libre sont les deux oeuvres récentes acclamés pour la beauté des dessins de Lepage. Alors quand Emmanuel Lepage nous invite au voyage, on ne peut que dire un énorme OUI ! Oui on veut vivre l'aventure des visites des terres australes par le biais des aquarelles magnifiques de Lepage. Et on fait bien. Il suffit de feuilleter la BD pour s'en rendre compte. Les 160 pages de récits sont parsemés de double pages en querelles qui frises la perfection. Les jeux des couleurs, le rendu des mouvements et le jeux des perspectives nous donne des aquarelles tout bonnement exceptionnelles. Aquarelles qui nous font plonger dans la lecture de cette épopée humaine. Car cette histoire n'est en rien romancée. C'est juste le carnet d'un voyage très spéciale dans le partie du territoire français dont on connait à peine l'existence. Lepage, en tant qu'observateur extérieur, nous fait découvrir d'un point de vue qui pourrait être le notre la beauté et la singularité de la vie dans les TAAF. Il arrive a retranscrire, à coup de croquis pris sur le vif et de dessins retravaillés, tant la beauté de ces lieux reculés, arides ou seul Manchots et éléphants de mer peuvent vivre, que l'atmosphère étrange qui entoure la vie des personnes qui font des rotations de six mois sur ces iles. On se laisse porter, comme un des membre "touristes" du bateau, par les dessins de Lepage au point d'être quasiment aussi nostalgique que Lepage et ces compères quand ils doivent dire au revoir aux terres australes au bout d'un mois de voyage. Pour tout vous dire si on me propose un voyage la tout de suite je saute dans le bateau ! Pos2, qui s'imagine entre les manchots à Kerguelen.... Ma Note : En cadeau une vidéo de présentation du voyage par Emmanuel Lepage lui même : <object width="480" height="270"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xhd8kw?theme=none"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://www.dailymotion.com/swf/video/xhd8kw?theme=none" width="480" height="270" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always"></embed></object><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xhd8kw_voyage-aux-iles-de-la-desolation-emmanuel-lepage-teaser_creation" target="_blank">Voyage aux îles de la Désolation, Emmanuel...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/Futuropolis" target="_blank">Futuropolis</a></i>
  32. Suite à différentes discussion, je m'étais rendu compte qu'il était tous sauf facile de se retrouver dans les parutions mensuels de Panini au niveau des X-Men. J'avais alors fais un post nommé "histoire d'X-Men" ou j'avais recensé les histoires les plus importantes à lire mais sans rien dire de l'histoire. Plus un guide d'achat en quelque sorte. Maintenant que cette arc touche aussi à sa fin en France, je pense qu'il peut être utile de dévoiler ce qu'il s'est passé durant ces 4 années de "l'arc du messie". Point de départ : Le monde est maintenant clairement divisé en deux parties : celui des humains et celui des mutants. En effet le nombre croissants de mutant en à fait une population part entière, avec des quartiers bien à eux, des envies de reconnaissance mais aussi des profiteurs et bien sur... des héros. Mais ces héros ne suffisent pas à rassurer la population "humaine" qui se demande comment elle peut lutter contre tout ces mutants et leurs pouvoirs... Mais la balance des forces est bien contrôlée par les X-Men d'un coté et les Vengeurs de l'autre. Ces deux entités cherchant à faire cohabiter les deux races, le monde avance plutôt dans le bon sens. A un tel point que des mutants font partis des Vengeurs. Le début de la fin Et l'un de ces mutants n'est autre de La sorcière rouge aussi connu sous le nom de Wanda Maximoff, fille de Eric Lehnsherr, alias Magneto. Wanda est la sorcière suprême, elle possède le pouvoir de faire ce qu'elle veut, à un point tel que même le Docteur Strange est dépassé. Et cela est d'une grande aide aux Vengeurs. Seulement Wanda est aussi, de part son enfance difficile, psychologiquement instable. Alors quand un malheur apparait, elle va jusqu'à s'en prendre à ces amis vengeurs et tue Clint Barton alias oeil de faucon (voir le recueil News Avengers T1 chez pantin)! Complètement paniqués par le pouvoir sans contrôle de la sorcière rouge, les vengeurs tout comme les X-Men prennent une terrible décision: Laisser vivre Wanda est un trop gros danger pour la planète. Alors l'attaque est lancée. Rien de moins que les Vengeurs et les X-Men se mettent ensembles pour arriver à éliminer la menace "sorcière rouge". Mais la réaction de Wanda fut immédiate : elle changea le monde tout entier (House of M chez Panini). Elle crea un monde ou tout les veux les plus chers des personnes qui vivent sur cette planète sont réalisés. Et si Logan, en recherche de ces souvenais depuis très longtemps, ne c'était pas réveillé, le monde entier aurait continué à vivre dans le monde de Wanda. Seulement une fois Logan réveillé, d'autre reprennent conscience et prennent d'assaut la maison de Magneto pourvue Wanda remette le monde en place. Seulement Wanda a elle aussi réalisé sont rêve : elle a ces deux enfants avec elle et ne veut pas les quitter. La mise devant le fait accomplit de la "non-existence" de ces enfants est la goute d'eau qui fait déborder le vase : Wanda a trop souffert d'être une mutante et prononce le souhait fatidique : plus de mutant. Espèces en danger et ce que la sorcière rouge veut, elle le peut. Instantanément la population de mutant de la planète passe de plusieurs millions à quelques 200 personnes ayant miraculeusement (grâce à Dr Strange et à Emma Frost) échappé au fléau. Car Wanda a fait les choses bien : non seulement il n'y a plus aucune naissances de mutants, mais tout les autres ont perdus leurs pouvoirs instantanément, elle comprise. Seulement nombre de mutants ne pouvaient vivre que grâce à leurs pouvoirs. S'en suis une retombée dans le monde des humains terribles pour les anciens mutants. Surtout que le pire est à venir. En effet en apprenant cela certains groupe d'an i mutants sont sortis de leur cachette pour déclarer la guerre aux derniers mutants et ainsi exterminer une espèce déjà en danger. Les Purifiacteurs ou autres ligues des humains partent à la chasses aux derniers mutants dans le but de tous les exterminer, même si poupe cela il doit y avoir des dommages collatéraux. Ce forme alors parmi les mutants restant deux groupes : les X-Men d'un coté et les rebelles de l'autre. Rebelles bien décider à exterminer les Purificateurs avant de se faire exterminer. naissance d'un espoir C'est dans ce monde empli de violence qu'un miracle survient : Cerebro détecte la naissance d''un bébé mutant. Le premier mutant depuis House of M ! Les X-Men en font tout de suite leur priorité principale mais le temps d'arriver sur les lieux ils découvrent la ville ou est né le bébé en flamme. Les purificateurs mais surtout les rebelles étaient arrivés avant eux. Sans suis une course poursuite entre les X-M'en et les rebelles pour essayer de récupérer l'enfant. Ceci pour se rendre compte que quelqu'un avait précédé tout le monde et enlevé le bébé : Câble ! Câble devient donc l'enjeu d'une bataille et d'une course poursuite entre tous les protagonistes. Courses poursuites qui va mener à l'une des énormes révélations de ce début d'arc : l'objectif de bishop. Car l'arrivee de Bishop dans son passé n'est par fortuit. Il est revenu pour empêcher une chose: empêcher le " messie" de déclencher une guerre avec les humains. Une guerre que les mutants vont perdre. Une guerre au cours de laquelle tous les mutants vont être enfermer dans des camps et marqués au fer rouge.... D'un M au visage ! Dans le combat qui suit, Scott est obligé de se rendre à l'évidence que si Hope reste ici, elle ne sera en sécurité nul part. Il demande donc à Nathan d'emmener Hope dans le future et de ne revenir que lorsqu'elle aura grandit. Cependant Bishop entend la conversation et juste après avoir descendu par erreur le professeur Xavier, il part dans le temps à la poursuite de Hope.
  33. Série : Fog Scenario : Seiter Dessin : Bonin Edition : Casterman Acheter sur BDfugue Résumé : Ombres et brouillard dans l'Angleterre victorienne. Au coeur du Londres des années 1870, alors que la bonne société britannique se passionne pour les spirites et le paranormal, la série met en scène une suite de crimes et d'enquêtes, à la frontière de l'occulte. Dans un style impeccable restituant parfaitement les ambiances délétères de la capitale anglaise au XIXe siècle, Fog réinterprète, à la lumière du surnaturel, les arcanes classiques de l'investigation policière. Menée de main de maître avec une rare puissance d'évocation, une déclinaison moderne et extrêmement séduisante de la tradition du suspense « à l'anglaise ». Le premier cycle de cette intégrale contient les quatre premiers volumes de la série (soit deux diptyques) : Le Tumulus, Le Destin de Jane, Le Mangeur d'âmes et Les Sables du temps. Petit retour sur une série pour moi "immanquable" dont je vous livre ici une présentation et mon avis, en attendant d'avoir le vôtre (et votre vote). So... Malgré un contexte souvent emprunté dans la bande dessinée franco-belge et le roman de genre (le Londres victorien fuligineux de Sherlock Holmes et de Jack l'Eventreur) et des enquêtes qui reprennent aussi le cocktail bien connu qui navigue entre le policier, le fantastique et l'aventure mystérieuse, Fog est de mon point de vue une série remarquable au titre générique très évocateur que je conseille à tous les amateurs de la british touch. J'irais même jusqu'à dire qu'elle est devenue pour moi une référence incontournable et une de celles qui restitue le mieux l'ambiance victorienne. Premier point qui joue en sa faveur : des scénarii de bonne qualité, aux multiples pistes et rebondissements, et qui tirent parfaitement parti de la topographie londonienne du XIXiè siècle. Seiter a la bonne idée d'étaler chacune de ses histoires en deux albums en proposant une intrigue suffisament consistante sans s'éterniser pour autant sur un grand nombre de tomes qui, souvent dans d'autres séries, en dilue le contenu et oblige le lecteur à attendre plusieurs années pour avoir le fin mot de l'histoire. Seiter possède en outre un sens de la construction rigoureux. De plus, ses histoires connaissent parfois des changements de direction qui enrichisse l'histoire tout en la rendant moins prévisible (voir à ce sujet le passage entre le tome 1 et le 2 ). Enfin, chaque ditpyque explore et puise son inspiration sur un aspect à chaque fois différent de la société de l'époque : l'archéologie et les clivages de classes sociales dans les tome 1 et 2, le spiritisme et la démonologie dans les tome 3 et 4, l'aventure à la Jules Verne (dans la lignée de Robur le Conquérant) dans les tome 5 et 6, le monde de la pègre et la corruption des politiciens dans les tome 7 et 8. En attendant la suite, qui se fait d'ailleurs attendre. Quant aux personnages, ils sont à la fois le pur produit de leur époque et de leurs classes sociales respectives mais manifestent (principalement les deux héros) une certaine modernité, une ouverture d'esprit qui les placent légèrement au-dessus des contraintes et des préjugés de leur temps. Ainsi, si Mary Launceton a toute l'apparence d'une lady parfaitement à l'aise avec les mondanités de rigeur, son caractère est empli d'une indépendance, d'une causticité, d'une liberté d'expression, voir d'une ironie tout à fait rafraîchissante dans le contexte étriqué où elle se trouve souvent obligée d'évoluer. Passionnée d'archéologie, elle semble toujours davantage intéressée par l'exhumation d'une momie celte que par le babillage stérile des salons. Et si Ruppert Graves a tout du gentleman qui connaît le code de conduite victorien sur le bout des gants, il se révèle tout autant un journaliste d'investigation qui ne dédaigne pas fréquenter les quartiers populaires de Londres qui auraient même nettement sa préférence par rapport aux lieux privilégiés de la gentry. Ces deux-là forme donc un duo atypique et subtilement anticonformiste, plein de charme, d'élégance et de lucidité. Quant au commissaire Molton, troisième personnage récurrent de la série, c'est un homme avisé, méthodique et efficace. En bref, ce que Scotland Yard fait de mieux en matière d'enquêteur professionnel, malgré les réserves que pourrait sans doute émettre un certain... Holmes. Le dessin de Bonin peut surprendre un peu (surtout dans les premiers tomes) par son style constitué de traits anguleux qu'il faut pouvoir apprécier, ainsi que par un encrage parfois déconcertant. Personnellement, il m'a fallu un peu de temps pour m'y accoutumer, surtout pour le premier dyptique, mais j'ai connu bien plus étrange dans le même genre (Bézian et Cossu, par exemple). On peut constater une évolution qui devient évidente avec le tome 5, La mémoire volée. Le trait gagne en souplesse et en netteté. Bonin utilise parfois des arabesques (pour les chevelures de certains personnages ou des fumées s'échappant des cheminées) aux lignes brisées d'un effet original. On pourra également mettre à l'actif du dessinateur un bon sens du cadrage. Voilà en tout cas une série qui m'a fait une belle impression dès le départ et dont la réussite tient autant à de bons scénarii grâce au savoir-faire de Seiter en matière de construction et au refus constant de la facilité que sur un graphisme un peu particulier mais qui restitue magnifiquement l'atmosphère de cette Angleterre victorienne pourtant tant de fois visitée par tant de bédéastes et auprès desquels Bonin et Seiter figurent, à mes yeux, en bonne place. Cette série n'en est pas pour autant exempt de défauts répérés de-ci de là (notamment une fin de tome 4 bâclée) mais comme ma présentation est déjà longue, je me réserve les quelques petites critiques pour un post ultérieur, notamment en écho/réactions aux vôtres. Car je serais ravi d'avoir l'opinion de ceux qui l'ont lue. Et ravi de la faire découvrir, peut-être, à ceux qui ne l'ont pas encore essayée. Merci d'avance. A noter que Casterman a édité une intégrale en deux volumes mais dans un format plus petit. Eut égard au travail graphique de Bonin et à la grande quantité de textes qui émaillent parfois certaines planches, je ne peux que conseiller le format original pour une meilleure lisibilité. Ctitique par Phileas (mvous aurez bien compris que ce n'était pas de moi )
  34. Série: Watchmen Dessinateur: Gibbons Scénariste: Moore A. Genre: Mythe Editeur: urban Comics L'acheter sur BDFugue Résumé : Le comédien est mort. La police a conclu à un crime crapuleux. Rorschach n'est pas du même avis. Trop de détails troublant, trop de personne s'en prenant aux anciens héros costumés.... Mais "who is watching the watchmen?" Mais cette histoire de meurtre est bien loin de faire la une des journaux. Car dans le monde se prépare quelque chose de bien plus terrifiant, de bien plus global. En effet la guerre froide dégénère et le monde entier sans arriver..... L'holocauste nucléaire. Alors les inquiétudes de Rorschach paraissent bien pauvre aux yeux de ces ex compagnons.... à tord ou à raison. Nous cherchions depuis quelques semaines à changer un peu les news. Nous nous sommes donc dis que présenter, à de plus jeunes lecteurs, ou à de nouveaux lecteurs, nos coups de coeurs et incontournables, pourrait être intéressant. Pour avoir des repères sur se qu'il faut absolument lire. Et comment, avec l'actualité brulante du film, trouver meilleur incontournable que "Watchmen". Car plus qu'un incontournable de 1001BD, c'est surtout un incontournable tout court. C'est le comic qui a été salué comme "la réponse du monde du comic aux grands romans du vingtième siècle". Seul, à ma connaissance, comic faisant partis des 100 meilleurs histoires du <i>Times</i> à ce jour. Qu'est ce qui rend "Watchmen" si incontournable me direz vous ? Tout d'abord le fait qu'il soit la plus grande oeuvre de Alan Moore. Et Mr Moore n'est pas n'importe qui. C’est l'auteur de V pour Vandetta, La ligues des gentlemen extraordinaire, Top 10, Promethea et j'en passe. Et en lisant Watchmen on se rend rapidement compte du talent de conteur de Moore. La mise en place de l'histoire, les présentations successives des personnages, le voile qui se lève petit à petit et la fin en apothéose sont passionnants ! Les personnages sont quand à eux très bien décris mais surtout très recherchés. Le personnage de Rorschach étant particulièrement bien fait malgré la difficulté de mettre en scène un homme qui est à la limite entre la psychose et le génie. Et il en va de même pour Dr Manhattan, Ozymandias et les autres ..... Tous cela sublimés par une réflexion très approfondis sur la société américaine des années 80, qui peux aisément se transfigurer à notre époque, et une fin ..... De toute beauté ! Le dessin de Gibbons est quand à lui bien adapté au scénario. Un poil vieillot mais collant bien à l'univers sombre et décadent de l'Amérique des années Nixon. Un véritable incontournable de la littérature américaine, à lire de toute urgence…Ou à relire de toute urgence. Note : Poseidon2 qui surveille les Watchmen
  35. ......... ......... Freak's Squeele T.1 : Etrange Université T.2 : Les chevaliers qui ne font plus "ni" T.3 : Le tango de la mort T.4 : Succube Pizza T.5 : Nanorigines T.6 : Clémentine T.7 : A-Move & Z-Movie Tome Hors-série : Vestigiales Scénario : Florent Maudoux Dessin : Florent Maudoux Edition : Ankama Collection : Label 619 Date de parution : 2008 à 2015 (2018 pour Vestigiales) Genre : squeelien Dans un topic récent, je m'étais lancé dans une critique assez sévère sur les mangas en général, tout en pointant tout de même quelques exceptions notables. Ma diatribe visait principalement la trop grande codification de la BD nippone et une culture dont le manga était le reflet et à laquelle je n'adhérais pas. Toutefois, je m'étais promis de revenir sur une série qui présentait des similitudes évidentes avec les mangas sans toutefois en reprendre les codes trop étroits et la culture spécifique. Cette série, c'est bien entendu Freak's Squeele de Florent Maudoux. Une oeuvre que j'adore, qui a suscité mon enthousiasme dès son premier tome, à laquelle je me suis durablement attachée et qui est devenue ce qu'il faut bien qualifier (à mes yeux mais aussi à certains lecteurs fidèles de la F.E.A.H.) d'oeuvre culte. Alors... serait-ce à dire que je me contredis ou que je raconte n'importe quoi ? Le cas de FS (j'utiliserai ces initiales pour plus de commodité) est en fait compliqué. Car, pour commencer, FS n'est pas à proprement parler un manga. C'est une oeuvre très hybride, qui se situe à la croisée de diverses expressions bédéphiliques et de diverses cultures (dont celles venues d'Asie entre autres). Précisons toutefois un détail : dans sa première mouture, FS était pourtant bien un manga, c'est à dire un volume au format de poche de plus d'une centaine de pages avec un style graphique hérité du manga et un dynamisme dans la narration et le découpage n'ayant rien à envier aux meilleurs shônen. Cette première version a d'ailleurs été offerte dans une édition collector du tome 7 de la série finalement éditée par Ankama et qui s'intitule Chance of the Squeele et la culotte maudite (sic !). On peut voir et lire ce manga (en version crayonnée) qui éclaire sur l'intention de départ de son auteur (qu'il explicite d'ailleurs dans une préface). Par ailleurs, Florent Maudoux a lui-même des origines en partie asiatique et la culture qui va avec, sans compter qu'il est aussi un lecteur de manga (mais pas que...) Bref, comme on le voit, si FS n'est pas considéré comme un manga - et a été, d'ailleurs, boudé par les lecteurs du genre à cause de son atypisme (ce qui, personnellement, me hérisse le poil) - il est pourtant bien issu, au départ, du "sérail" nippon. Et, même sous sa forme actuelle, on y retrouve bien sûr une parenté évidente dans le style graphique et le rythme, mais aussi dans nombre de références. Malgré tout, FS se distingue fondamentalement des mangas par son aspect le plus important : le refus des codes, justement, et de l'attachement à une culture spécifique. FS est de ce fait une oeuvre inclassable et hors des sentiers battus qui a fait souffler un grand vent de fraîcheur dans le monde de la BD. Une oeuvre libre, insoumise aux dikdats éditoriaux et aux habitudes de lecteurs trop souvent confinés dans leurs petites habitudes. Bref, un splendide soufflet/bras d'honneur/coup de pied au cul ! Déjà ça, sur le principe, suffirait à me mettre en joie. Mais les intentions ne sont pas tout, mêmes les meilleurs : il faut encore que la série soit de qualité et à la mesure, pourrait-on dire, de son audace. Dès son premier tome, FS donna le ton : une oeuvre "baroque" mutli-facettes mêlant fantastique, uchronie, aventure, super-héroïsme, vie de campus, humour déjanté et gavée comme une oie à Noël d'une foultitude de références à la culture-bis parmi lesquelles les séries B (voir Z) et empreinte d'un attachement qui va jusqu'à un certain militantisme des freaks, à la fois monstres de foire au premier degré et marginaux de tous poils au second. On retrouve dans ces deux tendances tout le cinéma "engagé" d'un Tim Burton : à l'instar du réalisateur de Beetlejuice et Edward Scissorhands, on peut constater le goût et la tendresse de Maudoux pour les laissés-pour-compte et son antipathie pour le conformisme et les "biens-nés" propre sur eux. Cette position idéologique se retrouve d'ailleurs clairement dans l'opposition - tout au long des 7 tomes- entre les deux universités présentes : la F.E.A.H., fac de seconde zone emplie de bras cassés, de freaks et de cancres (dont font partie le trio "perdant" mais ô combien héroïque à sa manière et terriblement attachants Xiong-Mao, Chance et Ombre de Loup mais aussi la bande de personnages pittoresques qui les entoure) et la très pédante Saint-Ange, institution élitiste, raciste, belliciste et fièrement drapée dans la bonne opinion qu'elle a d'elle-même. On notera néanmoins que Maudoux, au fil de la série, refuse la simplicité de cette logique très binaire et montre les failles et les tourments de certains élèves de cette fac trop lisse pour être honnête (Ange, Claidheamor et Wang mu, soeur cadette de Xiong Mao). J'avais envie d'insister sur cet aspect de FS : si la série se présente surtout comme un bon divertissement au ton souvent loufoque, déjanté et pleine de péripéties improbables (mais vrais), elle ne manque certainement pas d'à propos lorsqu'il s'agit de dénoncer certaines tares du système et approfondir la psychologie et le parcours de ses personnages. En ce sens, là encore (comme dans son refus d'appartenir à un genre de BD précis), FS est bien une oeuvre anti-conformiste et rentre-dedans qui ne se prive pas de dire ce qu'elle pense d'une société inique et corrompue que les héros révoltés dénoncent - et défoncent ! - avec toute l'énergie et la candeur de leur jeunesse. Quant une BD conjugue la jouissance du fun le plus échevelé à la pertinence du discours quasiment anarchiste (et en tout cas anarchique), quand une BD sait à la fois proposer un univers fantastique tirant sur la fantasy et les comics super-héroïques sans pour autant oublier les problèmes de la réalité sociale SANS tomber dans le pesant pensum, quand une BD arrive à faire tenir une tripotée de références et influences (du cinéma hong-kongais aux films d'épouvante de la Hammer, du cinéma de Tarantino à celui des frères Coen, du gothisme burtonien aux animés de Miyazaki) qui pourrait virer au bordélique intégral mais garde pourtant une parfaite cohérence, je ne peux que squeeler. Florent Maudoux, nouveau petit prodige sorti de nulle part et auteur à part entière qui a su digérer toutes ces références disparates pour créer son propre univers original et plein de pep's, avec des personnages parmi les plus sympathiques que j'ai pu rencontrer en BD (le trio vedette reste un must pour moi), nous a offert des albums pétillants d'imagination et d'humour avec (notons-le) une régularité métronomique (7 albums de plus de cents pages en 7 ans ! + le tome spécial Vestigiales 3 ans plus tard) qui démontre autant sa discipline que sa passion. Et même si certains, je le sais, ne manqueront pas d'être plus réservés sur les 3 derniers tomes (ça se discute...) et malgré son relatif (in)succès dans un marché de la BD trop cloisonné (coincé ?) pour lui faire un meilleur accueil, Freak's Squeele reste pour moi un incontournable de cette dernière décennie qui mériterait une plus grande notoriété. Pour peu qu'on ait le squeele, là est peut-être le problème. Car le squeele, mec, tu l'as ou tu l'as pas, c'est tout ! Note : PS : contrairement à l'habitude des 3 paragraphes (et comme il s'agit quand même ici de rendre compte d'une série complète), j'ai préféré diviser mon texte en plusieurs parties plus courtes pour une commodité de lecture.
  36. Série : Lanfeust de Troy Scénario : Arleston Dessin : Didier Tarquin Couleur : Lencot (T1 à 6) puis Guth (T7 à 😎 Genre : Fantasy Edition : Soleil Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : [iDans le monde de Troy où chacun possède un pouvoir, Lanfeust, un apprenti forgeron peut fondre le métal. Il connaît une vie paisible jusqu'au jour où il découvre qu'au contact d'une épée, il peut posséder le pouvoir absolu ! Accompagné du vieux sage Nicolède et de ses deux filles, Cyan et Cixi, il est emporté dans un tourbillon d'aventures au cours desquelles il va se lier d'amitié avec la plus dangereuse des créatures, le troll Hébus ! De son petit village de Glinin à la ville éternelle d'Eckmül, en passant par les lointaines baronnies, suivez Lanfeust dans sa fabuleuse quête qui décidera du sort de Troy ![/i] Mon avis : Cela fait quelques temps qu'on se montre régulièrement critique avec certaines production Soleil, moi le premier. Mais si Soleil est ajourd'hui l'un des acteurs majeurs de l'édition en BD franco belge c'est vers les origines de ce succès que je souhaite aujourd'hui vous ramener. Oui Lanfeust fut pour moi, lecteur jeune adolescent, une claque. Me replonger dedans une nouvelle fois, à l'aune de cette chronique et de notre BDthèque fut un vrai bon moment. Je vous avoue, que quand l'idée à émergée, mon snobisme habituel m'a poussé à un certain manque d'enthousiasme. J'avais beau défendre Lanfeust de Troy et l'avoir beaucoup aimé, et relu, avec le temps mes souvenirs se sont émoussés et j'en ai gardé l'image finalement d'une bonne partie de la production soleil actuelle. De l'humour facile, du sexy parfois mal dosé, une aventure granguignollesque et finalement peu de sérieux. Méprise il y a donc eu. Car oui, je me suis enfilé les 8 tomes avec beaucoup d'appétit et de plaisir, une fois digéré l'adaptation un peu laborieuse au trait de Tarquin en début de série (Ceci n'est en aucun cas un reproche, prenez Thorgal, les premiers albums demandent un temps d'adaptation graphiquement parlant si vous lisez de la BD régulièrement). Lanfeust c'est effectivement une série qui a dépoussiéré la BD, oui cette série a apporté beaucoup de fraicheur à la BD, et continue de le faire. Relisez la première série. La narration y est exemplaire, le rythme est fluide, les temps morts sont faibles, les rebondissements sont bien amenés et bien gérés et il est difficile de trouver un album moins bon parmi ces 8. Le trait de Tarquin monte en finesse et en précision au fur et à mesure que sa maitrise de ses personnages et de son monde augmente. Et que de trouvailles, scénaristiques d'abord, imaginaires ensuite, mises en valeur par un humour moderne, parfois corrosif ou gamin, souvent graveleux sans jamais être lourd. Je me suis probablement plus marré sur ces 8 tomes de Lanfeust que sur l'année écoulée dans mes lectures BD. Gags de situation, Gags d'arrière plan, personnages ciselés, mimiques prenantes, c'est varié et ça fonctionne. Et on sait tous que l'humour en BD est un art délicat. Ici il est consommé à la perfection et surtout il reste toujours en retrait de l'histoire. Certes l'émotion, le dram et les enjeux finissent par en prendre un coup, mais sans jamais s'effacer. Et puis j'aime cette romance si particulière finalement entre Lanfeust, Cixi et C'ian, cette critique permanente que l'on retrouve souvent chez Arleston du romantisme vieux jeu. Oui ses personnages féminins sont trop souvent sexy, mais ils sont avant tout forts, puissants, libres et ils tiennent largement la dragée haute aux hommes. Lanfeust finalement pour moi, c'est à la BD d'aventure ce que Belmondo fut aux films d'aventure. Et le pire. Mon père a adoré lire et découvrir Lanfeust. Comme moi, il a finit par se lasser après le cycle des étoiles, plus inégal, plus ambitieux aussi, pour finalement abandonner ce héros que l'on a tant aimé lors du cycle Lanfeust Odyssey. Note : The_PoP, qui s'est retrouvé ado l'espace de quelques heures, toujours amoureux de la farouche Cixi...
  37. <img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845805644_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845805651_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845805668_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845805675_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845805682_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/> <img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845805699_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845807563_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782845809246_1_75_2.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782759502004_1_75_1.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782759502707_1_75.jpg" HEIGHT=160 WIDTH=120/> Série : Hellsing Scenario : Kaoru Mori Dessin :Kaoru Mori my 2 cents Un opera gore Edition : Tonkam/Delcourt Acheter Ken games sur BDfugue Résumé : En Angleterre, l'organisation secrète Hellsing agit pour protéger le pays des forces du mal, dont les vampires. Force de frappe de l'Église protestante, ce groupe dispose d'une arme secrète des plus inattendues : Alucard, vampire surpuissant et apparemment invulnérable. Bientôt, un ennemi terriblement dangereux resurgit du passé : Le Letzt Batallion – l’Ultime Bataillon – relique du IIIe Reich projette de propager la guerre et la désolation à travers le monde en commençant par le Royaume Uni. Il compte ainsi détruire la Fondation Hellsing qui a autrefois contrecarré ce plan… pendant la Seconde Guerre mondiale ! Oui oui vous voyez bien et j'assume : je mets dans ma BDtheque un manga hyper violent et sanglants sur une histoire de vampires. J'assume car aussi étrange que celui puisse paraître c'est le manga que j'ai le plus relu. Il est vrai qu'il est "court" avec 10 tomes et qu'il n'y a pas tant de discours et beaucoup de combats hyper sanglants. Mais c'est ce qui est excellent dans cette histoire : il n'y a que peu de dialogues mais ils sont tous travaillés comme il faut. Mais surtout, n'en déplaise à tous ceux qui me critiqueront sans l'avoir lu, ce manga est d'une dramaturgie rarement vu dans mes lectures. Une dramaturgie que seuls les auteurs qui osent tout réussissent à avoir. Et c'est le cas ici. Notre auteur nous livre une vraie tragédie grecque sur fond de "chevauchées des walkyries" et de vampirisme. On a tous pour faire une histoire qui ne peux finir dans les larmes et le sang : Un illustre vampire immortel (je vous laisse remettre regarder le nom du vampire dans un miroir... quoi que non pas de miroir pour les vampires), une maîtresse à la tête d'une organisation protestante de lutte contre les monstres, une unité spécial du clergé de luttes contre les hérétiques de toutes sortes et un ennemis Nazis dont le seul but est de faire la guerre. C'est ce dernier point qui est extrêmement bien fait dans ce manga : les protagonistes sont des machines de guerre et ne s'en cachent pas. Les derniers tomes avec le Nazi en tant que chef d'orchestre d'une bataille générale qui met Londres à feu et au sang, ou les plus proches trahissent leurs amis dans le seul but de faire de cette ultime bataille le point d'orgues d'un siècle de chasse au vampire suprême ! Franchement la dramaturgie est telle qu'on se dit que tout le monde peut y passer.... et cela ne nous choque pas. Surtout qu'étrangement, pour un manga remplis d'hémoglobine, les sentiments des personnages sont super bien retranscrits, que ce soit la folie ou les émotions dans un contexte de guerre. Voilà vous l'aurez compris je trouve que c'est un manga qui mérité vraiment que l'on dépasse l'aspect hyper sanglant.....et qui mérite une réimpression chez nos amis de Tonkam ! Ma Note:
  38. <IMG SRC="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9791026810698_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> La Bdthèque De 1001 Bd : Scalped Scénario : Jason Aaron Dessin : RM Guéra Couleur : Lee Loughridge Genre : Polar Edition : Urban Comics Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Il y a quinze ans, Dashiell Bad Horse a fui la pauvreté et le désespoir que lui promettait la réserve indienne de Prairie Rose. Il est aujourd’hui de retour et fait le constat amer que rien n’a changé. Engagé dans la police tribale du chef Red Crow, futur propriétaire de casino et parrain de l’ensemble des trafics d’alcool et de drogue de la réserve, Dashiell a pour mission de faire passer aux traditionalistes l’envie de revendiquer leur ethnicité à coups de C4 et de limiter au maximum la prolifération des laboratoires de méthadone. Est-il de retour pour mettre de l’ordre ou tirer sa part du lion ? Scalped est certainement la dernière série culte du regretté label Vertigo, après 30 années de productions des meilleurs comics adultes, comme Sandman, 100 Bullets, V pour vendetta, Preacher et bien d’autres. Les éditions Urban comics reprennent la parution de la version française à la suite de Panini Comics en proposant les albums en version souple ou cartonnée avec des couvertures originales de RM Guéra spécialement pour le public français. Aujourd’hui, vous pouvez vous procurer la série en version intégrale au nombre de cinq albums. Voilà pour le petit historique des éditions de la série et maintenant au niveau de l’histoire, Jason Aaron s’est fait une excellente réputation de scénariste sur Scalped. Aaron nous propose de suivre l’histoire de Dashiell Bad Horse un agent du FBI infiltré dans le milieu mafieux, dans une réserve indienne pour faire tomber les dirigeants. On apprendra progressivement que cet agent est natif de cette réserve qu’il voulait fuir plus jeune. Au fil et à mesure des albums, l’auteur nous permet de remonter dans le temps pour mieux comprendre et suivre la vie de plusieurs protagonistes sur différentes époques charnières de la réserve. On découvre la famille de Bad Horse, le chef Red Crow qui dirige l’ensemble de la réserve avec beaucoup de violence et d’autres personnages secondaires charismatiques qui tentent de s’en sortir par tous les moyens. Au niveau de la partie graphique, on découvre également le talentueux RM Guéra, avec son style très sombre pour dépeindre de façon réaliste le quotidien dans les réserves. Les scènes d’action très musclées dès le début de l’histoire nous donnent un bon aperçu de ce qui nous attendra toute la série. Les encrages sont bien prononcés pour donner cette touche sombre qui ressort de l’histoire. D’autres dessinateurs participeront à l’aventure lors de quelques chapitres courts comme Davide Furnò, John Paul Leon, Danijel Zezelj, Jason LaTour, pour ne citer que quelques-uns. Les couvertures de Jock sont absolument magnifiques sur Scalped et participent au cachet de la série. Scalped s’impose comme une référence du polar en comics, dans une ambiance western très violent et réaliste. L’histoire est originale et se déroule dans un lieu peu connu et délaissé aux Etats-Unis. Les deux auteurs collaborent de nouveau sur une série intitulée The Goddamned, dont le deuxième tome est en préparation. Note : Alx23
  39. <IMG SRC="http://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782344000632_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> Série : Horacio d'Alba Scénario : Jérôme Le Gris Dessin : Nicolas Siner Couleur : Nicolas Siner Genre : Aventure / Historique Edition : Glénat Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : XVIe siècle. Quelque part en Italie du nord, une société nouvelle a vu le jour : une « République » fondée sur les principes et les croyances de la Rome antique. Après plus d'un siècle de guerres, les princes et condottieres ont fait taire les canons et cesser les affrontements de masse. Désormais les conflits ne se règlent plus sur les champs de batailles mais au Sénat, et l'ordre est maintenu à travers deux écoles de duellistes experts. Horacio d'Alba est le plus célèbre d'entre eux : découvrez sa légende. Je viens de me plonger dans la relecture d'Horacio d'Alba. Puis j'ai jeté un oeil aux chroniques que j'avais pu en faire à l'époque, puis à celles qu'Alx en a fait lors de la réédition. A l'époque, j'avais osé comparer l'attente que j'avais pu ressentir pour le tome 2 d'Horacio d'Alba à celle que je ressentais pour le dernier tome de Long John Silver. Histoire de vous situer les espoirs que j'avais sur cette série. Dans ma mémoire le tome 3 m'avait laissé un vrai goût amer par sa dramaturgie et le destin de ces héros et de cette histoire. Il faut dire que je m'y étais attaché. J'avais donc ressenti une pointe de déception. J'ai eu le temps de la digérer. Et finalement, confiné, j'ai enfin eu l'occasion de relire les 3 tomes d'un coup. Et franchement je me suis trompé. Non pas sur la qualité de cette trilogie, que j'ai trouvé une nouvelle fois magistrale. Mais sur ce dernier tome, qui la complète juste parfaitement. Imaginez un héros magnifique. Vaillant. Fidèle. Séducteur mais honnête. Droit dans ses bottes et pleins de principes. Et imaginez ensuite que ce héros magnifique se trompe du début à la fin. Oui Horacio d'Alba est bien une tragédie. Et les dessins de Nicolas Sinner sont là pour nous la sublimer. Si vous n'en avez jamais eu l'occasion, plongez vous dans cette trilogie superbement aboutie. Vous ne le regretterez pas. C'est Shakespearien tellement tout y est : loyauté, principes, famille, relations père/fils, histoires d'amour, leçons d'histoire. Seul bémol, je préférais les couvertures originelles, et le changement d'éditeur en cours de route me laisse des BD dépareillées. Ca va je ne suis pas collectionneur dans l'âme. Comparaison n'est pas raison, mais je le signe, ça valait bien un Long John Cette BD devrait être un classique au même titre. Note : The_PoP, enchanté
  40. <center><table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782203332010_1_75.JPG"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/CortoNBBroche02.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche03.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche04.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche05.jpg"></td> </tr> <tr> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenetb06.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenetb07.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenetb08.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/CortoMaltese9_14022008_232801.jpg"></td> <td width="140px" height="120px"><img border="0" style="width: 140px; height: 190px;" alt="" src="http://www.bedetheque.com/Couvertures/cortomaltesenbbroche10.jpg"></td> </tr> </table> </center> <br/> <b>Série:</b> Corto Maltese<br/> <b>Dessinateur:</b> Hugo Pratt<br/> <b>Scénariste:</b> Hugo Pratt<br/> <b>Genre:</b> Corto Maltese<br/> <b>Editeur:</b> Casterman<br/> <br/> Acheter Corto Maltese sur BDFugue <br/> <b>Résumé :</b><i>Corto Maltese est le fils de la tres belle et célèbre Niña de Gibraltar dont Ingres a peint le portrait; et d'un marin des Cornouailles. Sa mère lui transmit son côté gitan, il grandit dans un mileu baigné de magie, de l'art de lire le passé et l'avenir Dans les cartes ou les lignes de la main, et d'habitudes étranges héritées du temps où les Maures habitaient l'Espagne. Son père, originaire d'une terre de pirates, de sorciers, de fées, de fantômes canaille, lui communiqua involontairement des bribes du monde celtique à travers un mot, une gifle ou une caresse.<br/> <br/> Il passa une grande partie de son enfance et de son adolescence à dévorer des romans d'aventure comme ceux de Stevenson ou de Melvile.<br/> <br/> Un detail cependant préoccupait sa mère: Corto n'avais pas de ligne de chance.''No te preocupes, Niña'' lui répondit il un jour où elle le mettait en garde;'' la chance, c'est moi qui la fais''. Il alla chercher le rasoir de son père et traca un profond sillon sanglant à l'endroit même de la fameuse ligne. <br/> Puis, vers vingt ans, il partit vivre lui même les aventures qu'il n'avait fait que lire jusqu'à present; il fit la connaissance de Jack London à Port Arthur (aujourd'hui Lüshun, au Japon), pendant la guerre russo-japonaise (1904-1905); et aussi celle de Raspoutine, alors déserteur de l'armée russe, et qui allait par la suite devenir un personnage central des aventures contées par Hugo Pratt.(cf ''Corto Maltese: La jeunesse'', Casterman 1985)<br/> <br/> Et c'est dix ans plus tard; par un beau jour de 1914, il est secouru par un catamaran naviguant aux large des îles Jidji alors qu'il se trouvait à la dérive, ligoté sur un radeau; et c'est le début de ''La Ballade De La Mer Salée'' (Casterman 1975), la première des aventures de Corto Maltese, par Hugo Pratt.<br/> <br/> La mort de Corto a été située par l'auteur dans le cadre de la guerre d'Espagne, ce qui est symbolique en fait de l'effondrement d'une certaine perception du monde : c'est le signal de l'avènement d'un fascisme européen de droite, et d'une dictature soviétique en URSS. On peut dire qu'en Espagne, les idéalistes ont perdu, pris entre deux dictatures ( le POUM, qui représentait la branche la plus romantique, à mon avis, a été ''mise au pas'' par les soviétiques ).<br/> <br/> D'autre part, Cush, le beni amer des ''Ethiopiques'', apparaît de nouveau dans le premier album des Scorpions du Désert, pour dire au lieutenant Stella (fasciste italien plutôt dilettante) et à Koïnsky ( un polonais qui pourrait être le fils spirituel de Corto ) que Corto a disparu (et non a été tué) durant la guerre d'Espagne.<br/> <br/> © <a href="http://www.multimania.com/shamael/index.htm" target="_blank">http://www.multimania.com/shamael/index.htm</a></i> <br/> <br/> <b>Ordre de parution des volumes de bases :</b><br/> 1 La ballade de la mer salée 05/1975 <br/> 2 Les Ethiopiques 01/1978 <br/> 3 Sous le signe du capricorne 03/1979 <br/> 4 Corto Maltese en sibérie 04/1979 <br/> 5 Toujours un peu plus loin 10/1979 <br/> 6 Les Celtiques 04/1980 <br/> 7 Fable de Venise 01/1981 <br/> 8 La maison dorée de Samarkand 11/1986 <br/> 9 Tango 09/1987 <br/> 10 Mû 10/1992<br/> <br/> Oh que ce fut dure de me lancer dans cet incontournable. Tout d'abord parce que pour la plus part des gens, les Hugo Pratt sont soit tout noir soit tout blanc. En effet on aime l'ensemble ou alors on n'arrive pas à en lire un seul en entier. Donc pourquoi en faire un incontournable me direz vous ? Eh bien parce que ca l'est.<br/> <br/> N'en déplaise à certains, Hugo Pratt fait partit des auteurs, au même titre que Hergé, qui ont fait avancé la BD au risque même de vampiriser la BD italienne e l'époque mais cela est un autre sujet. La fresque de Corto Maltese, si on enlève l'ultra marketing de Casterman, est devenue tellement célèbre que certaines personnes pensent encore qu'il a vraiment existé. Ou alors que ce n'est autre que la vie d'Hugo Pratt lui même.<br/> Sa vie, c'est bien sur faux. Ces rêves c'est bien possible.<br/> <br/> Et c'est pour moi se qui rend le personnage d'Hugo Pratt magique. Il peut aussi bien être un pirate, un tueur mais aussi un don juan ou un noble coeur. Pour résumer je dirais que Corto vie sa vie sans préjugés, sans retenues d'aucune sorte. Il fait se qu'il a envi et en assume les conséquences. Dans notre monde actuel ou on est formater pour rentrer dans le rang, lire les aventures de Corto revient à prendre un grand bol d'air.<br/> <br/> Le deuxième point qui fait pour moi des aventures de Corto un incontournable est l'onirisme omniprésent. On ne sait jamais si Corto est vraiment présent ou s'il rêve. Des mythiques Merlin et Viviane à la cité disparue de Mû, Corto nous emmène dans un monde ou le rêve et la réalité s'entremêle... en fonction de qui veut bien y croire. Et Corto est crédule de nature, mais dans le bon sens du terme.<br/> <br/> Je ne pense honnêtement pas qu'il existe de bande dessinée qui puisse nous faire nous évader plus que ne le peux la série des Corto Maltese. Il est d'ailleurs très difficile de décrire ce que cette lecture nous fait ressentir. Il est aussi très dure de lâcher toutes prises qu'on peut avoir avec la réalité durant 2h pour vraiment s'immerger dans le monde de Corto. <br/> <br/> Car lire Corto pour lire Corto n'ai pas le but recherché. Lire Corto pour s'évader avec Corto est le but recherché.<br/> <br/> Donc ne le jugez pas au graphisme ou aux aventures. Jugez Corto Maltese..... Comme un homme à part entière.<br/> <br/> Pos², aux coté de Corto et pour longtemps. <br/> <br/> Note : <img src="http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png" border="0" class="linked-image" />
  41. <IMG SRC="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782847893649_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> <b> Stray toasters</b> <b>Scénario :</b> Bill Sienkiewicz <b>Dessinateur :</b> Bill Sienkiewicz <b>Edition :</b> Delcourt <b>Date de parution :</b> janvier 2005 <b>Résumé de l'histoire :</b> Le psychologue Egon Rustemagik est spécialisé dans les affaires criminelles, il enquête sur deux affaires de meurtres compliquée, des femmes assassinées et des enfants étrangement mutilés. Egon a du mal à se concentrer sur ces affaires depuis qu'il est sorti de l'Hospital où sa compagne l'avait interné, pour alcoolisme et violence. Le scénario nous décrit une enquête policière difficile et bien particulière, avec une bonne part de fantastique. On suit les vacances d'un démon sur terre, on rencontre des personnages atteint de différents symptômes de folie et le héros souffre d'alcoolisme et n'hésite pas à tirer sur ces hallucinations. Il aura fallu attendre 15 ans avant de pouvoir lire la VF, de ce titre complètement déjanté. Bill Sienkiewicz dessine tous les styles graphiques imaginables, de sorte que l'on est la vision des personnages durant tout l'album ainsi on passe par des dessins Noir et blanc, à de la couleur, de la peinture, du collage et même quelques croquis de bases, tous en gardant une parfaite harmonie. Stray toasters est un véritable ovni du monde du comics US, cet album culte est a possédé absolument, Bill Sienkiewicz nous emmène au bord de la folie avec tous ces personnages hallucinés et sa parfaite maitrise des différents styles de dessins. La lecture de stray toasters ne laisse pas indifférent, perturbe au début par cette surenchère de dessins et de couleurs. Bill Sienkiewicz est au sommet de son art et repousse les limites des codes de la BD. Note : Alx23 en pleine folie. Bill Sienkiewicz est l'auteur de Jimi Hendrix (chez Delcourt), Elektra (avec Franck Miller, chez Delcourt), Dardevil (avec Franck Miller, chez Delcourt), Matrix le comics (panini comics), Sandman....
  42. <div align='center'><b><img src="http://vbg.free.fr/images/travis%201.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%202.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%203.jpg" border="0" class="linked-image" /></b> </div> <div align='center'><b> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%204.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%205.jpg" border="0" class="linked-image" /></b> </div> <b> </b> <b>Travis, Cycle 1 - Tome 1 à 5 </b> <b>Auteurs: Quet & Duval </b> <b>Editeur: Delcourt - Série B</b> <b>Résumé du tome 1</b> <i>Travis, le pilote d'une navette d'approvisionnement, est en route vers une station scientifique orbitale. Il est loin de se douter que des terroristes sont à bord ! A peine débarqués, ceux-ci investissent la station et réclament une forte rançon</i>. Et voila, je viens de terminer ces derniers jours la relecture des 5 premiers tomes de la série Travis, et je reste sur mon excellente impression du départ: C'est du bon. C'est du lourd, c'est de la SF d'action prospective. Je ne vais pas revenir en détail sur les points forts des séries du scénariste (rigueur, cohérence, logique, monde détaillé et univers légèrement futuriste, etc), je remets les liens des divers sujets plus bas. Mais ils sont bien tous présents dans ce premier cycle. A partir du 4ème on voit clairement un changement d'orientation scénaristique, les évènements s'emballent et les personnages évoluent largement, jusqu'à la révélation finale bien surprenante au vue du T1 et du T2 ( a tel point qu'on ne sais plus très bien qui fait quoi et dans quel but en refermant le tome 5, tant il pose de questions). <img src="http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Ce 1er cycle des aventures de Travis me semble un point au dessus le 1er cycle de Carmen (c'est comme ça, mais c'est logique, il bénéficie de l'expérience de l'auteur sur les autres séries, et donc le hasard n'y a quasiment plus sa place (à part un passage dans le tome 2 peut-être, dans la jungle au début). Il comporte aussi de franches séquences de poilades (mais discrètes, le ton est plus léger que dans Carmen en fait). La mutation du directeur du pénitencier par exemple par l'assistante de Fulci (2 personnages qu'on retrouvera dans le 3ème cycle de Carmen), et dans un certains nombres d'autres situations. L'humour de ces séquences doit beaucoup au dessin d'ailleurs, qui tout en restant sérieux tout au long des albums, sur ces quelques cases semblent se lâcher largement. <img src="style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Côté techniques rien à redire non plus si ce n'est des compliments, les scènes d'actions sont magnifiques et les scènes sous la tour Eifel seront logiquement accrochées en mémoire visuelle définitivement de tous les lecteurs connaissant cet endroit. <img src="style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Ma note: <img src="http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png" border="0" class="linked-image" /> Liens des discussions vers d'autres sujets en relation (il y en a d'autres vous pouvez tenter la fonction recherche pour les retrouver tous): <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=2003" target="_blank">Travis</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=2675&hl=travis" target="_blank">Carmen Mc Callum</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=9729&hl=travis" target="_blank">Météors</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=4529&hl=travis" target="_blank">Code Mc callum T2</a>, <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=11376&hl=travis" target="_blank">T4</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=6839&hl=travis" target="_blank">Karmatronic</a> -- RR, toujours enchanté de ses relectures intelligentes de SF pendant l'été
  43. Parution 1997 -> 2003: T1 : Marc ou le reveil du Lion T2 : Matthieu ou le visage de l'ange T3 : Luc ou le souffle du taureau T4 : Jean ou le jour du Corbeau Série: Le Troisième Testament Dessinateur: Alice Scénariste: Dorisson Genre: Aventures Historiques Editeur: GLENAT Acheter la série sur BDfugue Résumé : Dieu apparut un jour à Julius de Samarie et lui confia un coffre. Il dit : Ce coffre représente tout ce qu'un homme doit connaître. Je te le confie. Quitte ta terre et les tiens pour chercher l'endroit le plus secret du monde. Là, sans jamais l'avoir ouvert, tu déposeras le coffre. Telle est Ma Volonté. Alors Julius quitta sa terre et les siens. Il trouva l'endroit le plus secret du monde et y déposa le coffre. Mais, au moment de partir, il ne put s'empêcher d'ouvrir le couvercle. Ce que le coffre contenait, Julius ne le vit jamais car Dieu ouvrit la Terre sous ses pieds et Julius fut englouti pour l'éternité. Telle est l'histoire de Julius de Samarie telle qu'elle fut retranscrite dans plusieurs codex. Mais ce qui ne fut jamais écrit c'est que Julius a tenu un carnet de voyage. Ce qui ne fut jamais dit c'est que ce carnet a été trouvé par l'Eglise et placé en lieu sûr. Ce que Conrad de Marbourg sait, c'est qu'il a été volé. mais ce que personne ne sait, c'est par qui. En réfléchissant à un nouvel incontournable, je me suis replongé dans mes premières BD. Non pas les premières BD lues, celles de ma jeunesse, mais surtout les premières BD achetées. Celles qui font de nous non plus des lecteurs de bibliothèque mais des acheteurs/collectionneurs effréné en quête de la moindre nouveauté intéressante. En faisant cette liste, je me suis souvenu de mon premier émerveillement en BD.... Le troisième testament ! Bizarrement ce n'est peut être pas LA BD que tout le monde citerait en tant que incontournable de la BD. On citerait facilement Les passagers du vent comme je l'ai déjà fait, ou encore Tintin et Black et Mortimer. Mais le troisième Testament ne devrait pas être oublié c'est pourquoi je le "re présente" ici. C'est tout d'abord l'avènement de deux grands noms de la BD. Dorison au scénario et Alex Alice au dessin. C'est la BD qui les a fait connaitre du grand publique et du milieu de la BD. On ne citera pas depuis les réussites des deux, tellement il y en a. Niveau Scénario, cette BD est un exemple de gestion du suspens. Dorison arrive à nous faire découvrir les mystères au même rythme de Conrad de Marbourg. Le fait d'introduire la narration comme la lecture d'un ouvrage d'une personne ayant participé à l'aventure, un peu comme dans "Le nom de la rose", est une vraie merveille. Chaque tome à son lot de surprise et rien ne pourrait être deviné longtemps à l'avance ! Coté dessin c'est encore mieux. Avec un style basé entre le dessin animé et le dessin de BD classique, Alex Alice nous livre un dessin super détaillé avec une représentation des visages mais aussi du mouvement bluffante. Le jeu des couleurs et des ombres nous fait vraiment nous sentir avec les personnages et non pas juste un simple lecteur. Il n'y à quasiment aucune défaut à ces quatre tomes! Je dis quasiment car certains ergoteront sur la fin des l'histoire. Surement parce que le dernier tome a été trop attendu ou trop souhaité. Reste qu'il est clairement dans la lignée des trois premiers. Enfin rien que d'en parler j'ai envie de les relire ! J'y retourne ! Poseidon2, grand inquisiteur de la BD Ma Note:
  44. Fables Scénario : Bill Willingham Dessin : Lan Medina, Mark Buckingham, Bryan Talbot, Linda Medley, Craig Hamilton, P.Craig Russel, Tony Akins, David Hahn, Jim Fern, Shawn MCManus, Gene Ha, etc... etc... Editeur : Urban Comics Collection : Vertigo Série de 25 tomes (en version softcover) et 23 tomes (en version hardcover) Date de parution du tome 1 (en français, chez Semic) : 2004 Date de parution du dernier tome (en français) : janvier 2016 Good bye, farewell, good bye farewell... Le titre original du dernier tome de Fables ("Farewell", isn't it ?) a pour moi les accents de cette chanson de marins bien connue. Avec cette sensation de tristesse qui se mêle à celle d'un aboutissement que l'on espère à la hauteur de treize années d'aventures. Ce n'est en tout cas pas sans une émotion certaine que j'ai refermé le vingt-cinquième et dernier tome de cette série au long cours, créée et scénarisée par Bill Willingham qui, en plus d'être doté d'un talent de conteur hors-normes, a réussi à garder un niveau d'excellence tout au long de cette relecture originale et inspirée des contes classiques, comptines et autres mythes. Et de gratifier le lecteur d'une conclusion (de l'histoire principale) inattendue qui le prend à contre-pied. Une fois encore. Car le scénariste, cocasse et iconoclaste, ne s'est jamais privé de surprendre et de faire prendre des directions imprévues dans ses arcs narratifs. Une de ses nombreuses qualités qui permet de tenir le lecteur en haleine. Serait-ce trop exagéré d'affirmer aujourd'hui, à l'aune de la saga maintenant complète, que Fables restera une référence incontournable du monde des comics et déjà un classique ? Le panégyrique est toujours forcément subjectif mais la série ne m'a de toute façon pas attendu pour récolter succès critique et public. Et de fait, je dois dire qu'il y avait longtemps qu'une BD n'avait pas suscité chez moi un tel engouement, d'autant que je n'ai jamais été très attiré par la BD anglo-saxonne à part de très rares exceptions (Courtney Crumrin, Locke & Key, Y le dernier homme). Mais comment rester de marbre devant un tel feu d'artifice d'inventivité, d'audaces, de qualité d'écriture, de densité psychologique, de suspense, d'émerveillement autant que de violence et de cruauté ? A partir d'un matériau brut qui plonge dans l'imaginaire collectif et même la culture universelle, Willingham a patiemment ouvragé et poli ces petits bijoux - certes plaisants mais limités - se perpétuant de générations en générations et qui n'offraient théoriquement plus guère de surprises en une saga véritablement littéraire où Blanche Neige, Pinocchio, Rose Rouge ou Barbe-Bleue ne sont plus de simples silhouettes réduites à une fonction souvent édifiante mais des êtres (presque) humains vivant, agissant, aimant, complotant, empêtrés dans leurs contradictions, leurs dilemmes moraux, leurs actes de gloire ou leurs erreurs (voir leur monstruosité). Tel est le premier aspect remarquable de Fables : celui d'avoir donné du relief à des figures archétypales sans consistance. On se surprend, du coup, à suivre les aventures de ces dizaines de personnages dont les destins se croisent ou s'activent en parallèle en oubliant presque leurs origines enfantines. C'est que Willingham s'est tellement bien emparé d'eux et permis d'énormes libertés (que ce soit dans leur comportement ou leur "pedigree") que l'on a l'impression d'avoir affaire à des personnages complètement originaux. Ce qui n'est pas tout à fait faux, vu le traitement en profondeur qu'il fait subir à certains. Exit la Blanche Neige, éternelle victime faisant le ménage en chantant dans la chaumière des sept nains avant de croquer la pomme : bonjour Mlle Blanche, femme de tête, survivante, gestionnaire impeccable et superviseuse implacable en temps de guerre. Pour ne donner qu'un exemple de la manière dont le scénariste détache ces personnages de leur contexte féérique un brin neu-neu pour les rendre plus pragmatiques et en phase avec un monde complexe où sévit rarement un rassurant manichéisme. Ce qui n'empêche nullement le merveilleux la fantaisie et surtout la magie (très présente à un certain stade de la série) de garder leurs prérogatives. Car l'auteur ne démolit pas les mythes et légendes pour en faire une sorte de soap au Perrault : avec un art consommé de la référence (parfois très pointue) et du clin d'oeil, il se les réapproprient, les modernisent, les triturent, les fait entrer dans des genres a priori fort éloignés des contes tel que le policier, l'espionnage ou encore l'univers des super-héros, pour en parsemer sa vaste (re)création flamboyante et en faire l'un des univers les plus riches et denses que j'ai pu rencontrer en bande dessinée. Evidemment, la matière première étant elle-même quasi illimitée, on ne s'en étonnera pas et Fables aurait tout aussi bien pu continuer jusqu'au tome 250. Encore faut-il être capable de puiser dans ce riche vivier à histoires et personnages hauts en couleur sans tomber dans la confusion, la répétitivité, l'incohérence, voir le n'importe quoi. La série n'est pas exempte de défauts pour autant. On peut ainsi reprocher au scénariste certaines facilités : utilisation d'événements, de personnages ou du fameux Deus Ex Machina venant débloquer une situation sans que l'auteur n'en explique vraiment la raison et/ou la cause. Comme si le fait que ses histoires se déroulent dans un monde féerique et gorgé de magie (bref un monde où tout est possible ou presque) le dispensait d'explications. Ou encore certains personnages aux destinées trop vite expédiés (conséquence fatale lorsque l'on jongle avec plus d'une centaine de protagonistes). Le besoin de surprendre à tout prix, peut-être aussi. Mais Willingham parvient toujours à rester clair et cohérent avec l'essentiel, malgré une structure souvent très éclatée où l'on passe souvent d'une histoire à une autre le temps d'une page ou deux, avant d'y revenir... Loin de donner une lecture saccadée, ce rapide passage d'un lieu à l'autre, d'un personnage à l'autre, crée une dynamique qui empêche tout ennui sans risquer de rompre pour autant le(s) fil(s) narratif(s). Devant l'impossibilité évidente de rendre compte, même superficiellement, du contenu de vingt cinq tomes de plus de cent pages chacun (sans compter les spin-offs de la série-mère comme Jack of Fables ou Fairest), j'en suis donc réduit ici à simplement dégager ces généralités, notamment sur la réappropriation inspirée et décalée du vaste corpus de l'imaginaire enfantin à la sauce ado-adulte, le développement des principaux protagonistes et une narration fragmentée mais néanmoins fluide. Amateurs de contes ou non, je ne peux que conseiller l'acquisition d'une série dont la longueur pourrait en rebuter plus d'un. Car, contrairement à tant d'autres séries contemporaines qui s'éternisent inutilement, Fables offre dans chacun de ses volumes (évidemment avec des hauts et des bas) de quoi contenter le lecteur, que ce soit en terme d'intrigues ou de révélations venant enrichir toujours davantage le background. Un mot en ce qui concerne les récits courts, intercalés ou placés en fin des tomes : ceux-ci ont généralement pour fonction d'approfondir l'histoire personnelle de certains personnages plus secondaires tandis que d'autres ressemblent plus à de simples récréations un brin anecdotiques et inégalement appréciables, surtout en ce qui concerne les dessinateurs différents qui s'y succèdent. Voilà qui me permet d'en venir au travail graphique effectué sur la série, celui-ci étant bien souvent le critère principal d'adhésion ou non à une bande... dessinée. Qu'on se le dise : davantage habitué à la BD franco-belge/européenne, j'apprécie généralement peu les styles et parti-pris graphiques des comics, notamment en ce qui concerne l'encrage et surtout la colorisation (souvent trop "flashy"). Comme d'autres séries made in US/UK, Fables n'échappe pas à la règle (cela dit, ça reste subjectif, bien sûr). La colorisation, surtout, reste toujours trop criarde à mes yeux et donne ainsi la (fausse) impression de lire une BD ciblée jeunesse. C'est d'autant plus frappant si on établi la comparaison avec les couvertures de James Jean. Mais ce contraste est, on le sait, assez fréquent dans les comics. Toutefois, outre le fait que cela colle bien à l'univers, j'ai fini par m'y habituer et le savoir-faire du scénariste m'a permis d'aller au-delà de mes préférences/a-priori esthétiques. De même, le dessin de Mark Buckingham (qui, heureusement, officie sur la plus grande partie de la série) reste assez agréable et colle bien à l'univers, bien qu'assez basique. Idem pour un découpage classique cherchant avant tout la plus grande lisibilité tout en s'autorisant quelques audaces (les fameuses frises en bordure de planches, certains découpages plus osés, des splash pages ou double-pages, etc...) Les autres dessinateurs qui prennent parfois le relais le temps d'un chapitre n'ont pas son talent. Attendez-vous ainsi sur certains chapitres à un résultat parfois franchement médiocre, voir carrément... laid (tout simplement) ou très convenu. On se dit que certains tâcherons n'ont apparemment été convoqués que lorsque le dessinateur attitré était indisponible. Plus gênant est lorsque l'un de ces "seconds de cordée" trahit carrément la physionomie d'un personnage en accord avec son caractère (établis sans doute conjointement par Willingham et Buckingham : je pense notamment à Pinocchio ou Bigby). Soit... L'essentiel étant dû au pinceau de Mark Buckingham et en considérant un nombre de pages plus conséquent et/ou un rythme de parution plus soutenu, on s'en contentera. On notera que sur le dernier tome, le travail des 20 dessinateurs conviés pour illustrer les mini-récits de la seconde partie de l'ouvrage est nettement supérieur à leurs prédécesseurs, parmi lesquels on trouve il est vrai quelques pointures comme Gene Ha, Neal Adams ou encore Terry Dodson. Histoire de fêter le baisser de rideau en grande pompe. Au final, Fables aura réussi le pari de proposer une série grand public (mais pas tout public, comme le mentionne les couvertures) se dégageant des histoires de super-héros et de ses codes/contraintes de continuité souvent obscurs pour le néophyte autant que des comics à la limite de l'underground pour un public très ciblé. Accessible tout en étant audacieuse, dotée d'une narration (et d'un découpage) classique mais solide, maniant un sens du décalage par rapport à son matériau de base qui amuse autant qu'il surprend tout en exploitant au maximum les possibilités, Fables est une série dont le succès, la notoriété et le statut de classique s'expliquent assez aisément. Post par Phileas, le 8 février 2016 Note générale :
  45. <img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782365772297_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782365772303_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782365772310_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> Série : American Vampire Scenario : Stephen King / Scott Snyder Dessin : Rafael Albuquerque my 2 cents Le top Edition : Urban Comics Acheter American Vampire sur BDfugue Résumé :Amérique, fin du XIXe siècle. Le bandit Skinner Sweet est freiné dans sa tentative d'évasion par un vampire venu du d'Europe. Laissé pour mort, il revient à la vie et découvre qu'en plus d'être l'un d'entre eux, il est aussi la plus puissante, la plus rapide et la plus redoutable des créatures de la nuit. Plus d'un siècle plus tard, à Los Angeles, il contamine à son tour la jeune Pearl Jones afin d'en faire le second vampire d'une nouvelle espèce sur le continent, capable de marcher sous le soleil. Pour ne pas faire de jaloux dès le début, après une série de BD, voici un comic. Et pas n'importe quel comic, un comic résolument pour adulte qui me tient à cœur : American Vampire. Le principe de ce comic se résume bien par l'introduction de monsieur Stephen King lui-même : "Tais-toi, et suce !" Cette introduction représente vraiment le cœur de la série. Stephen King y décrit la dérive des vampires dans l’imaginaire commun. En effet suivant les modes d'Entretien avec un Vampire ou encore de Twilight, le vampire est devenu un personnage presque aimable ou sur lequel on s’apitoie. Mais un vampire (et ce n'est pas monsieur Carpenter qui nous dira le contraire ) c'est avant tout un monstre assoiffée de sang ! Et American Vampire, via un premier tome aux mains du maître Stephen King lui-même, nous remet dans le droit chemin en nous montrant des Vampire plus méchant que nature. Des vampires qui considère les humains comme de la nourriture et règnent sur le monde. Mais des vampires tellement sur de leurs forces qu'ils ne se méfient pas d'une nouvelle race de vampire. Vous l'aurez compris ici pas de chichis. Porté par les sublimes dessins de Rafael Albuquerque, ce premier cycle (formé par les 3 premiers tomes) est un incontournable du comic fantastique. Incontournable niveau dessin. Incontournable car c'est l'un des rares comic originaux de Stephen King. Incontournable par ses personnages et surtout notre Vampire American qu'est Skinner Sweet qui passe à travers les âges pour devenir le croquemitaine des vampire d’Amérique. Ma Note:
  46. <img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205061253_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205062663_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205063813_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/><img src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/400x/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782205067798_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/> Série : Ken Games Scenario : José Robledo Dessin : Marcial Toledano my 2 cents Le top Edition : Dargaud Acheter Ken games sur BDfugue Résumé :Pierre et T.J. sont amis depuis la fac. Pierre a du mal à joindre les deux bouts et passe son temps entre des petits boulots alimentaires, l'entraînement de boxe et la fac où il suit des études de mathématiques tant bien que mal. T.J., qui a une bonne situation au sein d'une banque, s'adonne de plus en plus à sa passion : le poker... Quant à Anne, sa copine, celle-ci enseigne et rêve d'écrire des romans pour enfants... Mais chacun dissimule une partie de sa vie inavouable dans un jeu de faux-semblants dangereux et déroutants. Toute vérité n'est pas toujours bonne à dire ! Ce polar nerveux et audacieux met en avant un des personnages dans chaque album. Une révélation. Premier sujet de quarantaine vous présentant les séries phares de l'équipe de 1001Bd.com et qui devraient se retrouver dans toute bonne bédétheque. De quoi vous donner, on l'espère, envie de vous y replonger. Cette premier critique vous parlera de la série "grand publique" qui a montré à tous le talent qu'il y avait de l'autre coté des Pyrénées. Alors oui avant il y avait eu Blacksad et le premier tome de Jazz Maynard qui avait deja mis en avant le talent de nos amis espagnols. Mais Ken games ce fut autre chose. Ken Games c'était un dessin et mise en coloration sublime mais surtout un scénario de "grande ampleur" sur trois tomes. Une historie réfléchie à l'avance et intrinsèquement liée à ses trois personnages. Des noms de personnages aux albums faisant parler chacun des personnages en passant par les couvertures, rien n'avait été laissé au hasard pour mettre un coup de pieds dans le petit monde la BD européenne qui était dans une phase d'endormissement à coup d'enchainement de diptyque. Ken Games c'est frais, beau, dynamique et surtout très adulte. La preuve comme quoi il était bien possible de faire des bds au dessin et aux couleurs dynamique et grand pulique sans pour autant rester dans la BD pour jeune. Et surtout la preuve qu'il y a un publique pour cela. Un deboulé fracassant des nos deux auteurs espagnols dans le grand monde de la BD Francophone. BD Francophone qu'ils n'ont plus quitté pour nous livrer des hits à la pelle. Pour terminer je dirais même que, apres relecture, cette série à gagné en saveur. Meme le quatrieme tome "bonus" (le tome 0) s'en retrouve grandit. A relire !!! Ma Note:
  47. Série : Punk Rock Jesus Scenario : Sean Murphy Dessin : Sean Murphy Genre : Utopie Edition : Urban Comics Acheter sur BDfugue Résumé :À l'occasion de ses 5 ans, Urban Comics publie en novembre 5 albums qui ont marqué son évolution depuis 2012. Ces 5 albums anniversaire bénéficieront d'un très grand format cartonné, d'un papier de qualité supérieure, d'un ex-libris et de nombreux contenus inédits. Tirage limité à 2 500 exemplaires. Dans un futur proche, la maison de production OPHIS tient le sujet de son prochain programme de télé-réalité : filmer la vie de Jésus Christ. Recréé génétiquement à partir des traces ADN du suaire de Turin, le clone du Messie grandit sous le regard avide des caméras et d'une Amérique subjuguée par ce qu'elle pense être la Seconde Venue du Christ. Quelques années plus tard, l'expérience tourne court lorsque l'adolescent entre en révolte totale contre le système et devient le prophète d'une autre Amérique. Contenu : Punk Rock Jesus Deluxe Edition.. Les éditions Urban comics ont 5 ans. 5 années que nous avons enfin le droit de voir des parutions d'albums de qualités jusqu'à present oubliés par nos importateurs comme la majorité de ce qui est paru chez Urban Indies ou encore Vertigo. 5 ans que nous avons aussi, pour les fans, le droit à des parutions de comics de super héros quasiment en direct avec les US et des éditions cartonnées collectors de toutes beautés. Et pour féter cet anniversaire, Urbanc Comics a choisi d'éditer 5 versions collectors (tirées à 2500 exemplaires pile poil) de 5 des leurs incontournables. Une chance pour moi car j'ai pu comme cela combler un manque chez moi : Punk Rock Jesus de Sean Murphy. Je ne vais pas revenir sur l'excellence de l'histoire qui marqua l'entrée fracassante de Sean Murphy au sein des saints du comics US. Non non (meme si j'en ai envi !). Je parlerais plus de cette édition 5 ieme anniversaire : Pour parler rapidement, cette edition contient autant de pages de bonus divers et variés que d'histoire plus un ex libris special pour l'occasion. Cela nous permet, une fois la lecture finie et digérée, de se plonger dans le travail de creation et de concept de ce comic surréaliste qu'est punk Rock Jesus. On pourrait tout juste noter que le trop plein donne limite à l'ouvrage l'impression de deborder mais la reliure à l'aire à toute épreuve. Un sublime album qui ravira les fans des 5 histoires en questions mais surtout un anniversaire en fanfare pour l'éditeur le plus en vue des editeurs de comics francais. Bon anniversaire Urban comics ! Ma Note :
  48. Série : Tokyo ghost Scenario : Rick remender Dessin : Sean Murphy Genre : Anticipation sauvage Edition : Urban comics Acheter sur BDfugue Résumé :Nichés en plein coeur des Jardins Préservés de Tokyo, Led Dent et Debbie Decay n'ont pas pu échapper longtemps à l'enfer technologique instauré par Flak Corporation. Le pirate Davey Trauma a pris le contrôle de l'esprit et du corps de Dent, qu'il pousse désormais à tuer et à détruire tout ce qui peut se trouver sur ton passage. La ville de Tokyo a été la première à en payer le prix... Contient : Tokyo Ghost vol.2 (#6-10) Et bien dites donc la grosse surprise que ce tome deux de Tokyo ghost. Grosse surprise déjà car.... et bien c'est la fin. En effet Rick Remender nous as habitué à de très bonne histoires mais qui dure sur au moins 5 ou 6 recueils. Mais ce format diptyque va très bien à notre histoire. En effet cela permet à ce deuxième et dernier tome de garder l'intensité du premier et de nous livrer une fin d'histoire qui va aussi vite que la moto de Led : à 100 à l'heure. Mais cette vitesse de traitement va aussi très bien avec une époque où les gens sont lobotomisés par des flux d'information constants et ou toute information est relayée à la vitesse de la lumière. Une fin cash, sans fioriture qui réjouira les fans du premier tome dont je fais partie mais qui ne permettra pas de rattraper les déçu de l’excès de violence visuels et verbal qui se dégageait du premier. Un excellent diptyque à ne cependant pas mettre entre toutes les mains. Ma Note:
  49. Série : your lie in april Scenario : Naoshi Arakawa Dessin : Naoshi Arakawa Genre : Echec Edition : Ki-oon Acheter sur BDfugue Résumé : La nouvelle tombe comme un couperet pour Tsubaki : Kôsei a décidé de partir de chez lui pour suivre des études de musique. La jeune fille refuse d'accepter cette idée et se met à éviter son ami d'enfance pour ne pas avoir à faire face à ses propres sentiments... Le pianiste, quant à lui, s'inquiète pour Kaori. Sans nouvelles d'elle depuis le gala, il apprend qu'elle a été hospitalisée à cause d'une mauvaise chute... Pourtant, elle a encore l'énergie de le harceler pour qu'il continue à s'entraîner tous les jours au piano ! Mais alors que l'adolescent étudie une partition sur le chemin du collège, il est pris pour cible par une mystérieuse inconnue ! "Tout nous oppose... mais la musique nous réunit !" Sélectionné aux prestigieux Taisho Awards et lauréat du prix manga Kodansha en 2013, découvrez Your Lie in April, la première oeuvre en France de l'enthousiasmant Naoshi Arakawa ! Fiouuuuu cela ne m'arrive pas souvent et encore plus rarement avec un manga... mais grosse claque sentimentale. Franchement, et même si je m'y attendais, ce dernier tome a failli me faire pleurer dans le tram. Porter par des dessins sublimes, ce dernier tome nous montre la dernière épreuve que doivent traverser Kosei et Kaori et de bien belle façon. Le parallèle entre l'opération de kaori et le morceau de Kosei est tout simplement magnifique et nous prend au trippes comme si de la musique sortait du manga. Une sublime fin pour le manga le plus subtile et le plus émouvant qu'il m'ait été donné de lire. Ma Note:
  50. alx23

    Ma Révérence

    Ma révérence Scénario : Wilfrid Lupano Dessin : Rodguen Couleur : Ohazar Genre : Policier Edition : Delcourt Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : Vincent vient d’utiliser les dernières unités de sa carte téléphonique pour appeler Rana sa copine qui vit au Sénégal. Il s’énerve dans la cabine téléphonique de la situation avec Rana enceinte et lui bloqué en France par manque de finance. Il décide de rejoindre son ami Gaby Rocket un looser avec au look ringard. Ensemble, ils tentent d’organiser un braquage de fourgon blindé sans faire de victimes pour pouvoir se payer leur rêve et tirer leurs révérences. Vincent suit chaque jour depuis un mois Bernard le convoyeur de fond et Gaby note le parcours de son fils qui se rend aux leçons de piano le mercredi. Wilfrid Lupano continue sa carrière de scénariste à succès avec ma révérence, un thriller sur fond de chronique sociale sur la vie de deux loosers qui organisent un braquage de fourgon blindé. Leur méthode joue sur la psychologie et non sur la violence, d'ailleurs ils comptent donner une partie de leur butin au convoyeur de fond concerné. L'auteur nous présente Vincent avec sa vie de paumé mais aussi son passé et celui de sa famille ordinaire. Puis son ami Gabi, un éternel glandeur alcoolique en adoration devant Johnny Halliday et Dick Rivers. Les deux héros deviennent rapidement attachants pour le lecteur qui constate les faits défavorables qui s'accumulent pour eux. Les anecdotes de la vie de Vincent se multiplient pour connaitre son rêve et mieux comprendre ses agissements. Aux dessins, Rodguen nous offre des planches de grande qualité pour une première bande dessinée. Cet auteur a déjà une énorme expérience dans le domaine de l’animation, ce qui lui permet d’être à l’aise avec ce média. Wilfrid Lupano s’est servi d’anecdotes insolites alors qu’il travaillait dans des bars et boites de nuit pour s’en inspirer avec Ma révérence. Le talent des auteurs respectif de cette histoire font de ce titre une référence à lire absolument. Note : Alx23
  51. VladNirky

    Terra Incognita

    Un petit résumé: De nos jours. Dans un monde qui vit ses derniers instants, Erwan poursuit inlassablement son métier de journaliste comme si les missiles qui peu à peu se rapprochent de sa ville, déjà bien ravagée, n'existaient pas. Il a découvert un curieux phénomène: la disparition sans heurts d'individus. La 27ème vient de se produire quand il comprend le lien qui unis les victimes. Il sera la 28ème. 30 000 ans plus tard. Réveil difficile. Il est toujours en vie et a pour compagnie les autres disparus. Ils ont été choisis pour échapper au cataclysme qui a détruit l'espèce humaine et ravagé la Terre. Par qui ? Comment ? Dans quel but ? Mystère. Ils sont maintenant dans un monde nouveau qui leur est étranger. Mais sont-ils seuls ? L'espèce humaine a-t-elle survécu ? Il va falloir s'organiser pour survivre, car si leurs bienfaiteurs d'un jour, les ont sauvé, ils semblent dorénavant ne plus se soucier d'eux... Chami et Perrotin (respectivement dessinateur et scénariste de cette série qui devrait compter 3 albums), nous offrent ici une bien belle entrée en matière dans un monde qui, loin d'être un paradis, apparaîtra vite hostile et sauvage. Les dessins sont classiques et efficaces, bien servis par une très belle mise en couleur. Le scénario vous emmènera de surprises en surprises tout en restant très clair au fil des pages. Pages qui défileront très vite vers la révélation finale de cet album. On suit avec grand plaisir les évènements et les diverses aventures des personnages, qui pour l'instant subissent plus le cours des évènements, de cette intrigue à tiroirs mêlant plusieurs genres. Un très bon 1er album constituant une agréable surprise. Un reproche à faire sur la couverture qui en dévoile trop...
  52. Quelques infos sur l'Ancêtre Programmé : Loîc Malnati arrête la série ! :cry: Je cite : "j'ai arrêté la transgénèse car ce mode de narration ne correspond pas à mon dessin..." Il dit également : "j'ai lâché la transgénèse depuis un an, je fais ma série tout seul en couleur directe chez soleil : la mémoire du bamboo, dont le tome 1 sort en janvier 2003. " voilà mais malheureusement on ne sait pas encore qui le remplace ! En espérant pour lui que sa série marche bien ! à suivre .......... :wink: Ceci-dit , que pensez-vous du cycle de La Transgénèse ?
  53. En collaboration avec Aden. www.aden.be La BD belge, comme la carrière d'Hergé, a véritablement décollé pendant la guerre. Après celle-ci, un certain nombre de créateurs ont été mis en accusation pour avoir collaboré avec l'ennemi. Plusieurs ouvrages viennent d'être publiés qui évoquent cette période méconnue de l'histoire de la BD. C'est pourquoi nous avons pensé qu'il était intéressant de faire ce débat en Belgique pour confronter l'histoire de l'épuration vis-à-vis de laquelle les auteurs belges et français ont eu, semble-t-il, un statut très différent. Les intervenants sont : - Benoit Peeters, écrivain, auteur de "Hergé, fils de Tintin" (Flammarion) - Benoît Mouchart, journaliste, auteur de "A l'Ombre de la Ligne Claire, Jacques Van Melkebeke, le Clandestin de la BD" (Vertige Graphic) - Joël Kotek, historien, auteur avec Joël Rigoulot, de l'ouvrage "Le siècle des camps, détention, concentration, extermination. Cent ans de mal radical," (Editions Jean-Claude Lattès) - Frans Lambeau, historien, auteur d'une Histoire du Journal Bravo dont un extrait vient de paraître dans le Collectionneur de BD. Le débat sera animé par Didier Pasamonik, journaliste et éditeur. Où et quand? Vous êtes attendu le Samedi 30 novembre à partir de 20h00 à la Maison du Livre, 24-28 rue de Rome à 1060 Bruxelles. (Information reçue par Didier Pasamonik)
  54. Le site officiel de la serie Lotus de Jade sera bientot en ligne (il est à 85% de son developpement) Il sera hebergé par 1001bd j espere que beaucoup de personnes viendront y faire un tour et qu ils laisseront un avis sur ce joli forum
  55. Ca n'a rien à voir avec la BD mais il vient visiblement de sortir un coffret spécial du seigneur des anneaux avec 4 DVD et un emballage avec les statues de la rivières (sur la fin du film). C'est joli. C'est 75 euros. Argh.
  56. Ou qu'il est ce site ? Pas encore en ligne ? :mrgreen:
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  • Un best of BD au hasard

  • Dernières Critiques

    • Delta Blues Café
      Note :
      Dela Blues café c'est une aventure moderne à la recherche d'une douce mélancolie issue des meilleures années du blues.

      Sous la forme d'un road trip intergénérationnel bien pensé, nos auteurs livrent un bel hommage à un genre musical trop peu mis sur le devant de la scène en France.

      Une bonne histoire tenue par le personnage du professeur qui, du haut de son grand âge et ses connaissances, réussi à compenser un personnage "principale" globalement transparent et aux décisions qui semblent toutes plus incongrues les unes que les autres. 

      Comme quoi un thème et un personnage charismatique suffisent à nous faire oublier des errements de scenarios et à nous faire passer un bon moment
      • 0 réponse
    • Petit pays
      Note :
      Il y a des histoires que l'on pense connaitre, mais qui seront toujours prenantes et émouvantes quand elles sont bien racontées. On connait bien ça en France avec le génocide des Juif durant la seconde guerre mondial et l'occupation. Les récits sur la résistance sont légion sans que cela nous lasse forcément.

      Pour les 30 ans du génocide des Tutsis du Rwanda, les récits du massacre se multiplient pour que la communauté internationale n'oublie pas le massacre, mais aussi sa responsabilité en laissant faire et en détournant les yeux. Alors, je pensais avoir "fait le tour" de cette période triste de l'histoire.

      Et bien "Petit pays" est venu me rappeler que le drame de chaque famille est différent et que, bien raconté et bien illustré, il reste marquant et que l'on ne peut pas faire le tour d'une elle horreur. la preuve en est l'excellent traitement de la mère de Gaby. Cette Rwandaise exilée de force au Burundi qui ne se fait pas à l'arrachement familial à un destin.... qui m'a fait verser une larme.

      Et que dire du parti pris de notre auteur de nous retracer cette période de l'histoire au travers d'un garçon tout juste adolescent, comprenant ce qu'il se passe, mais refusant de l'admettre. Un garçon plein d'illusions, illusions qu'il voit disparaitre comme un enfant ne devrait jamais le voir.

      C'est dure, c'est super émouvant et, d'un point de vue BD, c'est sublime. On comprend aisément les prix reçus par l'auteur.

      À faire lire à toute personne... à tout le monde en fait !
      • 0 réponse

    • Naruto - Sasuke retsuden tome 1
      Note :
      Bon lors pour etre bien transparent, je n'ai pas suivi Boruto. En effet, les premiers tomes avec les technologies Ninja plus le comportement d'enfant gâté de Boruto m'ont un peu écœuré donc je n'ai pas donné suite.... mais restant un immense fan de Naruto, j'ai voulu essayer cette mini histoire sur Sasuke.

      Et je dois avouer qu'elle a ravivé des sentiments revenus dès mes grandes années Naruto : Un Sasuke fidèle à lui même, un mystère dans un pays inconnu et une infiltration mise en avant par rapport aux combats.

      Rien qui ne révolutionnera l'histoire du Ninja chouchou des français, mais une bonne piqure de nostalgie !
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    • Archdemon's dilemma tome 7 & 8
      Note :
      Fin de la partie du "combat" entre notre archidemon et Bifrons.  Et une fin qui marque un tournant dans la série avec, ne lui ne déplaise, une vraie montée en hiérarchie de notre héros dans son microcosme des archidemons. notre "anti-héros" voit de plus en plus sa nature "gentille et humaine" se dévoiler au grand jour

      Oscillant toujours habillement les scènes d'actions et les scènes de découvertes des pouvoirs de Nefy, ce manga se lit toujours avec une étonnante envie et une sympathie toujours au beau fixe pour nos personnages.

      Vivement la suite
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    • Le roi des bugs tome 1
      Note :
      Des webtoons où le personnage principal se retrouve coincé dans un jeu vidéo, il y en a beaucoup et ils ne sont pas toujours très originaux. Le roi des bugs a quelques caractéristiques propres qui font que ce 1er tome est réussi, propose des idées originales et en font une bonne distraction. La suite nous dira si le développement tombera dans le classique (à avoir, des personnages qui vont évoluer suivant les règles du jeu vidéo) ou non.

      Voici donc les points importants du récit :

      -        Katsumi est l’un des développeurs du jeu et il est chargé de supprimer les bugs mais devant la quantité de problèmes il a préféré en transformer certains en gimmicks (ou easter egg pour les habitués), il s’agit de fonctions cachées qui se déclenchent en remplissant certaines conditions.

      -        Il n’est pas le seul développeur et ne connaît pas le jeu en détail mais il est le seul à connaître les bugs/gimmicks

      -        Katsumi n’est pas le seul individu qui va se retrouver projeté dans le jeu, en réalité tous les humains semblent avoir été touchés.

       

      Le roi des bugs n’est pas sans rappeler un peu Dungeon reset avec un personnage qui va, grâce aux bugs, contourner certaines règles, ce qui va forcément énerver le guide du jeu. Il y a de l’action mais aussi un peu d’humour. Il serait bon que cet équilibre perdure afin de ne pas tomber dans un récit centré sur l’acquisition des compétences et la chasse aux monstres. Tony est un auteur chinois, le webtoon compte plus de 110 chapitres à ce jour, il est toujours en cours et il est disponible sur la plateforme Piccoma.
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