Avec Aïda, Sergio Gerasi écrit une critique de la société de consommation actuelle mais également sur un la prise de conscience de l'art qui nous entoure. On pourra comparer son récit au film fight club sans la violence, d'ailleurs l'auteur donne quelques références à des films culte de ce genre. La jeune Aïda voit le monde à travers l'objectif de son appareil photo et livre son ressenti. Elle va rejoindre un groupe de jeunes aux idées très engagées et contre le capitalisme en général. Pour eux l'éveil des consciences est l'enjeu majeur de notre époque. Le groupe va organiser des happenings artistiques dans Milan, afin de frapper très fort tous les habitants. L'auteur critique également les proches d'Aïda, jugés de trop superficiel ou refusant de s'affirmer. La mère d'Aïda n'est pas oubliée avec toutes ses amies ayant recours à la chirurgie esthétique pour se donner une nouvelle jeunesse apparente, tout en buvant beaucoup d'alcool lors de soirée entre femme. Les dessins sont très travaillés avec beaucoup de détails pour mettre en image les actions du groupe dans Milan.
Ce roman graphique dénonce les dérives de notre époque pour mettre l'art en avant ou en solution à notre société.
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