Il y a plusieurs histoires dans Adieu Eri, on ne sait pas vraiment ce qui est vrai, ce qui ne l’est pas et peu importe à vrai dire. Car ce qui est important c’est l’histoire, les images, ce que l’on peut en faire. Là où le scénario peut nous emmener. Et Le manga est riche de possibilités, les histoires sont imbriquées, comme si chacune incluait la précédente. On est d’abord un peu spectateur puis on est touché, submergé par l’émotion du scénario. Le sujet est délicat (filmer la fin d’un proche) et le propos interroge. Puis on revient vers une tranche de vie qui ressemble à un épilogue mais qui finalement ne l’est pas.
Le manga est comme un film, ou plutôt comme plusieurs courts métrages, il est monté comme un storyboard, avec l’enchainement des plans, la mise au point des images, le jeu des acteurs. On ne sait jamais vraiment ce qui est filmé ou ce qui ne l’est pas, ce qui est histoire ou vérité.
Adieu Eri est une expérience intéressante, d’abord déroutante et assez bouleversante car l’auteur est bon et sait nous emmener là où il veut. C’est un bel hommage au 7e art !
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