Difficile de se lancer dans une revisite d’Ayako, d’abord parce que c’est une œuvre emblématique de Tezuka, ensuite parce que l’histoire se situe dans le Japon d’après-guerre sous l’occupation américaine avec toutes les tensions politiques que cela implique.
L’auteur a gardé la composition de la famille Tengé et a transposé le tout dans l’époque actuelle avec des enjeux politiques beaucoup moins importants qu’à l’époque. Pour vraiment l’apprécier, il faut prendre ce manga comme une histoire indépendante.
Ayako est donc à la fois l’histoire d’une famille puissante de la ville, avec ses secrets honteux et une histoire autour de magouilles politiques à une échelle régionale. Le dessin de Kubu Kurin est généreux, les paysages sont détaillés, les femmes girondes et le côté érotique non négligeable (le genre de graphisme que l’on retrouve dans les mangas hentai).
En conclusion, je dirai que c’est un manga intéressant et agréable à lire mais qui pourrait décevoir les fans de Tezuka (on est quand même loin de l’original !).
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