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  • Bartleby le scribe


    poseidon2
    • Scenariste: Munuera adaptant Melville Dessinateur: Munuera Coloriste: Munuera Editeur: Dargaud Note :
      Résumé:

      New York City, quartier de Wall Street. Un jeune homme est engagé dans une étude de notaire. Il s'appelle Bartleby. Son rôle consiste à copier des actes juridiques. Les premiers temps, Bartleby se montre irréprochable. Consciencieux, efficace, infatigable, il abat un travail colossal, le jour comme la nuit, sans jamais se plaindre. Son énergie est contagieuse. Elle pousse ses collègues, pourtant volontiers frondeurs, à donner le meilleur d'eux-mêmes. Un jour, la belle machine se dérègle. Lorsque le patron de l'étude lui confie un travail, Bartleby refuse de s'exécuter. Poliment, mais fermement. I would prefer not, lui répond-il. Soit, en français : je préfèrerais ne pas. Désormais, Bartleby cessera d'obéir aux ordres, en se murant dans ces quelques mots qu'il prononce comme un mantra. Je préfèrerais ne pas. Non seulement il cesse de travailler, mais il refuse de quitter les lieux... José Luis Munuera s'empare de la nouvelle d'Herman Melville dans une adaptation magistrale et porte un regard original sur ce texte, réflexion stimulante sur l'obéissance et la résistance passive.

      Type: Roman graphique L'acheter sur bdfugue Genre: Historique Prix: -- Nb de pages: --
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    Tout le monde connait Melville pour son Moby Dick. Mais connaissez-vous sa nouvelle nommé  Bartleby le scribe ? Moi non mais grâce à monsieur Muuera c'est chose faite. ET chose bien faite avec Muuera comme toujours. Un bien belle lecture qui fait réfléchir. 

    Une belle lecture car Muuera a réussi a bien matérialisé le "problème Bartleby". Par matérialiser j'entends, nous proposer un dessin super expressif qui parle de lui-même. Un dessin qui montre bien le changement du chef de Bartleby et l'imperturbabilité de  Bartleby lui-même. L'ambiance est elle aussi superbement bien retranscrite avec une vision du New York au début du XXieme qui fait froid dans le dos.

    Mais Muuera réussi a superbement bien faire remonter l'essence de la nouvelle de Melville : a-t-on le droit de ne pas vouloir faire partie de la société et quel traitement sont réservés à ces gens ? Car comme il l'explique en fin de volume (je vous encourage à lire la fin), une société est portée par les gens qui participes à son fonctionnement ET par les gens qui luttent contre le courant, poussant les autres à se mobiliser. Mais que les gens qui refuse toute participation qu'en est-il ? Le système les broies pour les évacuer....

    Un récit difficile qui fait réfléchir mais aussi une vrai belle adaptation. Un vrai roman graphique comme on les aime

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    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    Je l'ai fini hier et en effet , c'est une claque ! Déjà , le dessin , superbe et lumineux , les décors ultra réalistes et les personnages bien "Munueresque" tranchent de façon pertinente .  On voit les 4 saisons se dérouler avec des couleurs magnifiques . Le récit est quand même assez déroutant , "I would prefer not to" ou "i'd rather not to" , cette nuance qui déchire les puristes , nous amène à de nombreuses questions . Idem pour ce mur de briques ! Le livre est un mur de brique lorsque l'on retire la jaquette . Un élément perturbateur et tous les rouages de la société grincent 🙂 . Une très belle réflexion qui en amènent tant d'autres une fois le livre refermé . Vraiment une lecture surprenante .

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    • Fidji
      Note :
      Quel plaisir de lire un album comme Fidji ! On se laisse entrainer dans un road trip avec deux amis d'enfance pour projet d'aller au Fidji afin de profiter de la vie insulaire paradisiaque. Pierre-Denis Goux découpe son intrigue en sept chapitres pour que les héros lâchent prise sur leur quotidien toujours en questionnement sur les choix et comment on évolue en prenant de l'âge. Les rêves ne sont plus les mêmes et la réalité rattrape la vie de Vincent avec son emploi peu passionnant et l'achat d'un apparemment minuscule à Paris avec sa compagne. L'arrivée de son ami Sam va lui permettre un retour à l'insouciance. La partie graphique de Jean-Luc Cano est impressionnante, les dessins sont dynamiques sans perte de rythme durant les 160 planches de ce one shot. J'ai bien aimé les clins d'œil aux chanteurs faisant du stop sur le rebord de la route pendant que les deux amis voyagent sur les petites routes de France en direction de Biarritz.
      Le final est vraiment bien trouvé, on le sent arriver deux chapitres avant la conclusion mais c'est très bien amené. Fidji est une excellente surprise et un album fort et émouvant.
       
      • 0 réponse
    • Les aventuriers de l'Urraca
      Note :
      Ah tiens j'ai pris une claque. Il arrive parfois que l'on aborde une bd avec suffisance, se basant sur notre expérience de lecteur, et jugeant parfois sur un graphisme ou un style. Les aventuriers de l'Urraca m'a proposé cette expérience déroutante. Démarrer une bd en laquelle on ne croit pas 3 secondes, tourner les premières pages en confirmant cette première impression, et puis se faire happer, lentement mais surement, par ce récit, cet art de la narration, ce mélange particulier entre haut verbe et piraterie. On n'est pas dans De Cape et de Crocs mais parfois on s'en rapproche, avec toutefois une dramaturgie et une dureté du récit qui n'est guère comparable. On oscille en permanence entre philosophie et cruauté humaine, avec pourtant une grande cohérence. Mais ne vous y trompez pas, le capitaine vous charmera tout aussi surement qu'il charme son équipage. Attachez vous à ces pirates, embarquez dans leurs aventures parfois loufoques, il y a indéniablement de l'ïle au trésor dans ces Aventuriers de l'Urraca. Eh oui, comme vous le découvrirez bien assez tôt, le capitaine Sherman a effectivement toute sa place aux côtés de Long John Silver au rang des pirates qui vous marqueront de leur empreinte.

      Ne nous y trompons pas, si le dessin m'a piégé c'est qu'il peut faire un peu enfantin au premier abord, las comme son intrigue il se révèle finalement fourmillant de détails. S'il ne plaira pas à tout le monde, je n'ai que peu de doutes que comme le capitaine Sherman, il saura vous séduire et vous embarquer. 

      Seul léger bémol, la fin pourra paraitre un peu rapide ou fouillie mais je suis sûr qu'à la seconde lecture elle m'apportera encore d'autres éclaircissements.

      C'est une très très belle surprise et une magnifique lecture, qui me demandera d'ailleurs donc une seconde lecture pour mieux en apprécier la conclusion. Je ne peux que le recommander. Chapeau bas M. Rémi Farnos pour cet excellent ouvrage que vous avez réalisé seul.

       

      Petit point aux futurs acheteurs : oui elle n'est pas donnée, mais 232 pages c'est une très belle aventure qui vous attend. Les aventuriers de l'Urraca est l'une des pépites inattendues de ce début d'année
      • 2 réponses

    • Le roi des bugs tome 1
      Note :
      Des webtoons où le personnage principal se retrouve coincé dans un jeu vidéo, il y en a beaucoup et ils ne sont pas toujours très originaux. Le roi des bugs a quelques caractéristiques propres qui font que ce 1er tome est réussi, propose des idées originales et en font une bonne distraction. La suite nous dira si le développement tombera dans le classique (à avoir, des personnages qui vont évoluer suivant les règles du jeu vidéo) ou non.

      Voici donc les points importants du récit :

      -        Katsumi est l’un des développeurs du jeu et il est chargé de supprimer les bugs mais devant la quantité de problèmes il a préféré en transformer certains en gimmicks (ou easter egg pour les habitués), il s’agit de fonctions cachées qui se déclenchent en remplissant certaines conditions.

      -        Il n’est pas le seul développeur et ne connaît pas le jeu en détail mais il est le seul à connaître les bugs/gimmicks

      -        Katsumi n’est pas le seul individu qui va se retrouver projeté dans le jeu, en réalité tous les humains semblent avoir été touchés.

       

      Le roi des bugs n’est pas sans rappeler un peu Dungeon reset avec un personnage qui va, grâce aux bugs, contourner certaines règles, ce qui va forcément énerver le guide du jeu. Il y a de l’action mais aussi un peu d’humour. Il serait bon que cet équilibre perdure afin de ne pas tomber dans un récit centré sur l’acquisition des compétences et la chasse aux monstres. Tony est un auteur chinois, le webtoon compte plus de 110 chapitres à ce jour, il est toujours en cours et il est disponible sur la plateforme Piccoma.
      • 0 réponse
    • Fends le vent tome 2
      Note :
      Après sa course improvisée en centre-ville, Shôta Kikuzato décide de rejoindre le club d’athlétisme de son lycée. Il découvre un petit club, pas très assidu, mais avec quelques vrais passionnés qui lui prodiguent de bons conseils pour s’améliorer. A présent, il va falloir qu’il s’habitue aux prothèses sportives le temps que Chidori lui en fabrique une sur mesure.

      Le sport et le handicap sont deux sujets que je ne maitrise pas et je ne suis pas adepte non plus des compétitions d’athlétisme. Pourtant, Fends le vent me passionne, j’ai lu le manga d’une traite sans en perdre une miette ! Non seulement, on apprend beaucoup sur le handisport mais aussi sur la course toute simple et comment notre corps régit aux contraintes qu’on lui impose. En plus de cela, le personnage de Chidori apporte beaucoup de légèreté, voir une pointe d’humour.

      Non seulement ce manga nage en pleine actualité, à 4 mois des jeux paralympiques mais en plus il a une narration qui ne le catalogue pas dans un genre ou un autre et qui le rend à la fois intéressant et distrayant.
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