Ah ce Guarnido. Apres toutes ces années d'attentes (8 ans quand meme) c'est toujours un régal de retrouver un tel niveau de dessin. Du detail dans tout les sens qui donne envie de zoomer sur la page et de passer des heures sur les dessins.
Et c'est un peu trop ce qui ressort de ce tome 6. Au risque de me faire crier dessus (car on en touche pas à Blacksad) je trouve cette premiere partie trop introductive. Surtout si cette histoire est un dyptique. Les bases d'une histoire mafieuse habituelle sont posées et il est fort possible que le prochain tome soit une réussite. Mais ce tome ci est, scenaristiquement, loin des trois premiers volets.
On est loin de la dramaturgie du premier tome. Loin de la dureté du second . Loin du cynisme du trosième. Blacksad est, quelque part, sorti des ombres et rentré dans le rang. Juan Díaz Canalès nous livre une bonne intrigue de polar. Mais juste bonne. Qui irait tout juste dans le collection polar de Berthet. Les recettes qui marchent sont reprises avec un Weekly omni présent et un Blacksad très détaché. Mais il manque l'étincelle pour passionner.
Peut etre que j'en attend trop de Blacksad. Surement même.
Peut etre que je suis trop pressé et que le deuxième tome sera excellent. Ca je l'espère sincèrement.
En attendant ceci est une critique du premier.....
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