Kanae a réussi à éloigner Ichika par un sombre stratagème, elle récupère ainsi sa place dans le groupe.
Et c’est justement sur cet environnement que l’auteur va s’attarder : sur le comportement de ces soi-disant amies. Pour renter dans le moule, se faire accepter par les autres chacune d’entre elles se plient à ce que leur entourage attend d’elles, sous couvert de plaisanteries chacune en prend pour son grade « rien ne vaut une grosse qui sait faire rire ». Tout se joue sur les apparences, toute relation ne tient qu’à un fil et quand le fil se rompt c’est là qu’arrive le drame.
Seulement voilà, l’une d’elle ne cherche plus à plaire, elle commence à dire ce qu’elle pense, ce qui va pousser Kanae à se poser encore plus de questions.
C’est incroyable comme l’auteur nous fait ressentir que tout est pourri, que tout est superficiel, qu’elles sont seules. Et quelle progression dans la folie de Kanae !
Et quand le lecteur apprend dans la postface que Shiruka Bakaudon a vécu une situation similaire, on comprend que ce manga est à la fois un exutoire, un témoignage et un appel.
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