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  • Carbone & Silicium


    alx23
    • Scenariste: Mathieu Bablet Dessinateur: Mathieu Bablet Editeur: Ankama Note :
      Résumé:

      2046

      Derniers nés des laboratoires Tomorrow Foundation, Carbone et Silicium sont les prototypes d’une nouvelle génération de robots destinés à prendre soin de la population humaine vieillissante.

      Élevés dans un cocon protecteur, avides de découvrir le monde extérieur, c’est lors d’une tentative d’évasion qu’ils finiront par être séparés. Ils mènent alors chacun leurs propres expériences et luttent, pendant plusieurs siècles, afin de trouver leur place sur une planète à bout de souffle où les catastrophes climatiques et les bouleversements politiques et humains se succèdent...

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Action Prix: -- Nb de pages: --
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    J'attends toujours avec beaucoup d'impatience les derniers albums de Mathieu Bablet surtout après son exceptionnel et très remarqué Shangri-La mais déjà bien avant avec Adrasté ou La belle mort son premier titre. L'auteur s'est consacré dernièrement à une série conceptuelle d'histoires courtes Midnight Tales proche des productions comme DoggyBags. Avec Carbone & Silicum, Mathieu Bablet gagne en profondeur avec une écriture plus affinée et une pagination plus importante. 

    Ce récit de science-fiction reprend des thématiques fortes de notre génération comme la pollution, la politique, la vie, la mort ou bien les problèmes liés aux androïdes trop proche des humains. Cette vision nous est donnée à travers le regard des deux premiers modèles d'androïdes qui survivent sur plusieurs siècles et peuvent ainsi partager leur analyse de l'espèce humaine. Le récit se veut contemplatif à travers leurs yeux et l'auteur prend le temps de développer son intrigue avec très peu de scènes d'action. Carbone et Silicium développent des émotions humaines en opposition avec les hommes qui sont de plus en plus connectés aux machines ou avec des membres robotisés. 

    La partie graphique n'est pas reste, Bablet dessine avec une grande aisance des décors très détaillées, des villes immenses ou même cette fois ci des gros plans en pleine page sur les personnages clés pour introduire chaque chapitre. Les couleurs sont bien choisies pour mettre en place une ambiance particulière durant les quelques trois cents pages de bande dessinée. A noter qu'une version luxueuse est sortie chez Canal BD avec un format plus grand et des bonus supplémentaire.

    Carbone & Silicium devient une nouvelle référence de science-fiction en bande dessinée.

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    Commentaires recommandés

    Le point rigolo c’est que j’ai passé une partie de mon enfance en vacances avec Mathieu Bablet 🙂 

     

    par contre, j’avoue que si j’ai adoré l’histoire de Shangri La je ne suis pas hyper fan du graphisme de Mathieu Bablet...

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    Il y a 1 heure, VladNirky a dit :

    Ça semble sympa. Vu le nombre de pages, c’est un one shot je suppose ^^

    Oui c'est bien un one shot 😉

     

      Il y a 1 heure, Kevin Nivek a dit :

    J'avais adoré Shangri la ; je vais le prendre celui-là 

    Fonce, tu vas adorer !!

    Modifié par alx23
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    il y a une heure, The_PoP a dit :

    par contre, j’avoue que si j’ai adoré l’histoire de Shangri La je ne suis pas hyper fan du graphisme de Mathieu Bablet...

    Donc Bablet est un ami d'enfance 🙂

    C'est justement son graphisme qui m'a attiré en premier 🙂

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    Il y a 2 heures, The_PoP a dit :

    Le point rigolo c’est que j’ai passé une partie de mon enfance en vacances avec Mathieu Bablet 🙂 

     

    par contre, j’avoue que si j’ai adoré l’histoire de Shangri La je ne suis pas hyper fan du graphisme de Mathieu Bablet...

    C'est comme ça qu'on perd ses amis

    - Mathieu, on s'ra amis pour la vie, hein !
    - Ouais, juré craché. 
    - Et entre amis on peut tout s'dire, hein !
    - Ben ouais, bien sûr.
    - Bon ben... j'aime pô tes dessins
    - QUOI ? Casse-toi, ducon

    L'été suivant, le petit Pop fit une nouvelle rencontre et se lia d'amitié avec le petit Scotch (aka Arleston) qui dessinait (très mal) des Trolls dans le sable.

    🙂


     

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    il y a 54 minutes, Kevin Nivek a dit :

    Faut remonter plus vieux encore là 😉

    Bah oui. Mais Milo Manara a raconté sa jeunesse dans son autobiographie autorisée et non-censurée "La vérité toute nue" (publiée chez Vicelard Edition, 2009)
    Il dit notamment (page 127) : "quand j'avais 12 ans, je dessinais déjà très bien les femmes et avait une connaissance encyclopédique de leur anatomie. Je vendais mes dessins de femmes à poils et dans des positions acrobatiques à mes petits camarades de classe qui vidaient ainsi régulièrement leurs bourses mais ne s'en plaignaient pas. Et c'est à cette époque que j'ai eu le déclic : quand je serai grand, je consacrerai ma vie à dessiner des belles femmes toutes nues aux longues jambes et aux petits seins. Quand j'en ai informé mes parents, ma mère s'est écriée, horrifiée, "Mamma mia !" et mon père s'est contenté de mordre sur sa pipe en signe de désapprobation. Toutefois, un peu plus tard, alors que ma mère était occupée à prier la Santa Madonna, il est venu dans ma chambre et m'a demandé s'il me restait des dessins de filles. Je lui en ai vendues quelques-uns au prix fort et c'est là que ma vocation s'est définitivement imposée à moi. Et je ne me suis plus jamais arrêté depuis".

    Modifié par Phileas
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    Voilà , lu ! Et c'est vraiment très bien , pas à tortiller . Il est plus à l'aise en architecture , car les villes et décors sont très bien réalisés ; mais les personnages , c'est plus difficile , à moins que cela soit une volonté de sa part (même ces grosses jambes sans pieds parfois !) . J'avais un meilleur souvenir des dessins pour Shangri La !

    Mais le dessin n'est clairement pas la priorité de ce roman graphique s'il en est ! Le début de l'histoire qui me fait penser un peu au film Ex machina , est très bon avec la genèse des deux "héros" (sans test de Turing d'ailleurs !) , puis comme l'a décrit @alx23 , on va traverser les années sur plus de 200 ans et observer la décrépitude de l'homme , sous l'oeil des machines ne voulant pas devenir comme l'homme , alors qu'elles ont été créées à son image !! De l'écologie , de la philosophie , tout y passe et cela sonne juste . Sa vision dramatique de notre avenir peut sembler un peu dure quand même pour moi ! Mais on sent qu'il y a eu du travail sur le "comment va t'on évoluer , vers où et avec qui , le transhumanisme etc ..... Du beau boulot , et un must have dans toute bdthèque qui se respecte , AVEC son Shangri La à côté 🙂

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    Lu d’une traite ce midi.

    deux choses donc pour moi :

     

    - je n’aime pas du tout le graphisme. Ce n’est pas pour moi

    - Mathieu Bablet est probablement le meilleur fabricants d’histoires de la Bd francophone actuelle. Il n’y a rien à redire dans son œuvre, sa portée philosophique et sa réflexion. C’est du très grand art, et voir Alain Damasio y consacrer quelques pages en fin d’album ne peut que me renforcer dans cette conviction.

     

    c’est du très bon. Même si le graphisme vous donne envie de fuir, passez outre cette première impression. L’histoire et la réflexion derrière est dingue. Un gros gros bravo pour un immense coup de cœur. 

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    Oui la portée philo est superbe mais j’ai eu un peu de mal aussi sur certaines planches , notamment dans le traitement des personnages : ces grosses jambes !!! Ça m’avait moins choqué dans Shangri la. Même si , je pense que Carbone nécessite une seconde lecture , impérativement !

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    J’arrive avec du retard, mais j’arrive quand même. C’est beau, c’est grand. J’aime beaucoup ce style de dessin très organique. Et je vais bien mettre plusieurs jours ou semaines à digérer.

     

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    • Fidji
      Note :
      Quel plaisir de lire un album comme Fidji ! On se laisse entrainer dans un road trip avec deux amis d'enfance pour projet d'aller au Fidji afin de profiter de la vie insulaire paradisiaque. Pierre-Denis Goux découpe son intrigue en sept chapitres pour que les héros lâchent prise sur leur quotidien toujours en questionnement sur les choix et comment on évolue en prenant de l'âge. Les rêves ne sont plus les mêmes et la réalité rattrape la vie de Vincent avec son emploi peu passionnant et l'achat d'un apparemment minuscule à Paris avec sa compagne. L'arrivée de son ami Sam va lui permettre un retour à l'insouciance. La partie graphique de Jean-Luc Cano est impressionnante, les dessins sont dynamiques sans perte de rythme durant les 160 planches de ce one shot. J'ai bien aimé les clins d'œil aux chanteurs faisant du stop sur le rebord de la route pendant que les deux amis voyagent sur les petites routes de France en direction de Biarritz.
      Le final est vraiment bien trouvé, on le sent arriver deux chapitres avant la conclusion mais c'est très bien amené. Fidji est une excellente surprise et un album fort et émouvant.
       
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    • Les aventuriers de l'Urraca
      Note :
      Ah tiens j'ai pris une claque. Il arrive parfois que l'on aborde une bd avec suffisance, se basant sur notre expérience de lecteur, et jugeant parfois sur un graphisme ou un style. Les aventuriers de l'Urraca m'a proposé cette expérience déroutante. Démarrer une bd en laquelle on ne croit pas 3 secondes, tourner les premières pages en confirmant cette première impression, et puis se faire happer, lentement mais surement, par ce récit, cet art de la narration, ce mélange particulier entre haut verbe et piraterie. On n'est pas dans De Cape et de Crocs mais parfois on s'en rapproche, avec toutefois une dramaturgie et une dureté du récit qui n'est guère comparable. On oscille en permanence entre philosophie et cruauté humaine, avec pourtant une grande cohérence. Mais ne vous y trompez pas, le capitaine vous charmera tout aussi surement qu'il charme son équipage. Attachez vous à ces pirates, embarquez dans leurs aventures parfois loufoques, il y a indéniablement de l'ïle au trésor dans ces Aventuriers de l'Urraca. Eh oui, comme vous le découvrirez bien assez tôt, le capitaine Sherman a effectivement toute sa place aux côtés de Long John Silver au rang des pirates qui vous marqueront de leur empreinte.

      Ne nous y trompons pas, si le dessin m'a piégé c'est qu'il peut faire un peu enfantin au premier abord, las comme son intrigue il se révèle finalement fourmillant de détails. S'il ne plaira pas à tout le monde, je n'ai que peu de doutes que comme le capitaine Sherman, il saura vous séduire et vous embarquer. 

      Seul léger bémol, la fin pourra paraitre un peu rapide ou fouillie mais je suis sûr qu'à la seconde lecture elle m'apportera encore d'autres éclaircissements.

      C'est une très très belle surprise et une magnifique lecture, qui me demandera d'ailleurs donc une seconde lecture pour mieux en apprécier la conclusion. Je ne peux que le recommander. Chapeau bas M. Rémi Farnos pour cet excellent ouvrage que vous avez réalisé seul.

       

      Petit point aux futurs acheteurs : oui elle n'est pas donnée, mais 232 pages c'est une très belle aventure qui vous attend. Les aventuriers de l'Urraca est l'une des pépites inattendues de ce début d'année
      • 2 réponses
    • Constellation
      Note :
      Après mon coup de coeur pour "Je suis au delà de la mort", j'ai eu une crainte pour cette nouvelle parution. Comprenez moi, si "Je suis au delà de la mort" avait représenté une plongée magnifique dans le monde du soin palliatif, voir sortir un second roman graphique, si peu de temps après, sur le même thème, et par le même auteur, par ailleurs infirmier en soin palliatif et relativement connu sur les réseau sociaux.... et bien. Cela m'inquiétait sur la qualité du contenu. 

      En ce sens je n'ai pas eu tord, car Constellation est plus un recueil d'histoires plus ou moins courtes sur des patients qui ont marqué notre auteur. Malheureusement, l'effet "whaou" et le charme de son précédent roman graphique opère plus difficilement. Si l'ouvrage présente toujours des qualités graphiques et une vision du soin humaine, le fil conducteur est ici plus tenu, et le côté un brin redondant de certaines situations et malheurs rend le tout moins fluide. Le côté plus autobiographique laisse aussi moins de libertés au narrateur pour nous embarquer avec lui. 

       

      Les fans, et les habitués du monde hospitalier, professionnels ou autre s'y retrouveront sans problème car c'est un beau roman graphique. Pour moi c'est probablement un peu trop rapproché de la sortie de "Je suis au delà de la mort" par lequel je vous conseille plutôt de commencer si vous n'avez jamais rien lu de l'homme étoilé.

       
      • 0 réponse
    • Superman lost
      Note :
      Superman Lost est un one shot ambitieux sur notre homme d'acier. Ambitieux car ayant la volonté de faire... perdre sa volonté à notre inamovible Clark Kent. Et Christopher Priest  réussi cet exploit. Il réussit à nous transformer notre Superman en un homme brisé et apathie et à la faire avec une bonne justification.

      Qui ne serait pas troublé après un voyage dans l'espace de 20 années.... surtout si en revenant les autres ont l'impression qu'il ne s'est passé que quelques heures.

      Christopher Priest nous livre un superman écartelé par sa volonté de justice, peu importe ou dans l'univers et l'envie de rentrer chez lui. Un écartèlement suffisant pour le briser.... 

      Ce voyage est graphiquement impressionnant. Carlo Pagulayan  nous livre une copie presque parfaite et les passages dans l'espace son somptueux ?

      Le scenario est quant à lui très complexe... et aurait peut-être mérité de l'être un peu moins. il est compliqué de bien faire le rapprochement entre l'aventure de superman et l'enquête de Lois. L'aventure de superman est elle même déjà un peu tordue avec des aller-retour temporels et "universels" parfois un peu plus.

      Je pense qu'une deuxième lecture m'éclairera un peu plus mais.... tout le monde n'a pas forcément le temps pour une deuxième lecture.

       



       
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