Rappelez-vous, il y a quelques années passait un dessin animé Creamy, l’une des premières magical girl, où une petite fille de 10 ans, Yu, avait le pouvoir de se transformer en une jeune fille de 16 ans et était devenue une chanteuse populaire. Et bien dans l’ombre de Creamy c’est la même histoire mais du point de vue de Megumi Ayase, la méchante rivale du dessin animé.
Si, quand on est petit Creamy faisait rêver car elle avait des pouvoirs magiques et pouvait se transformer, l’envers du décor est bien moins rose. D’abord il y a Megumi, la star de la boite de production Parthenon, qui se voit mise au second plan devant l’arrivée de Creamy, et qui a du mal à l’accepter car cette dernière ne fait aucun effort (et pour cause car elle utilise la magie) et qui va chercher à en savoir plus. Puis il y a le directeur Shingo Tachibana, qui certes a le devoir de dénicher de nouveaux talents, mais qui n’hésite pas à jeter Megumi comme une vieille chaussette.
Si on sait tous que le monde du showbiz est un monde impitoyable, Megumi, bien qu’elle cherche à garder sa place, ne mérite pas ça car on voit combien d’efforts elle fait au quotidien, pour elle et pour sa boite de prod. A côté, Creamy, bien qu’elle ait des pouvoirs, ne fait rien pour aider les autres et ne pense pas aux conséquences. Quant au directeur, j’ai rarement vu, un homme aussi détestable.
Le manga aurait pu être intéressant s’il n’avait abordé que l’un des deux aspects : ou le côté magique ou le côté showbiz. Le mélange des deux crée un déséquilibre qui ne donne pas envie d’aller plus loin. En plus tous les personnages sont égoïstes et c’est insupportable !
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