Ce roman graphique est assez étrange dans le sens où l'histoire est pessimiste avec une société proche de la nôtre mais sur le point d'explosée. Stéphane Hirlemann donne quelques exemples comme le dérèglement climatique avec de la neige en été, les études supérieures payantes pour l'élite mais aussi les camps de réfugiés qui n'apportent aucune solution aux demandeurs d'asile et au milieu une bande de jeunes révoltés contre le système. Tous ces éléments mis bout à bout forment une histoire avec une héroïne en colère contre tous et incomprise. On suit donc l'errance de cette jeune femme au mieux de la violence qui semble partout dans le récit.
Stéphane Hirlemann réalise aussi la partie graphique tout en noir et blanc avec des dégradés de gris. C'est très réussi visuellement surtout avec tous les masques que l'héroïne voit sans que l'on sache vraiment ce qu’ils représentent, peut-être sa colère ou une déformation de la réalité.
De ira est atypique comme histoire, on suit sans comprendre le but final ou alors c'est qu'il n'y a pas de solution...
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De ira
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