Taichiro est presque un ikkikomori, il ne sort de sa chambre que lorsqu’il a besoin de se nourrir. Il ne parle plus à son père qu’il considère comme un looser, ni à son frère et sa mère semble avoir quitté le domicile. Il passe son temps connecté à un jeu de réalité virtuelle « planet » dans lequel il a trouvé des compagnons avec lesquels il a des relations proches, comme celles d’une famille. A leurs côtés, il redécouvre des sentiments qu’il pensait disparus, naviguant entre réel et virtuel, il se heurte régulièrement à la dure réalité.
Goodnight world est un constat d’une facette de la société actuelle, le manga montre les fractures sociales, les gens qui préfèrent fuir les problèmes et se réfugier dans un monde virtuel. Il montre à la fois que les liens ne se construisent pas facilement, qu’il faut partager pour créer et il dénonce, d’une certaine façon, ces espaces virtuels qui prennent de plus en plus d’importance dans la vie.
Mais il n’y a pas que ça, car il y a l’histoire du jeu, des événements étranges liant réel et virtuel, qui ne sont pas sans rappeler des sujets déjà abordés dans SAO. Mais surtout, il y a cette « fausse famille » dont le lecteur apprend très vite l’identité et qui change toute la perception des relations entre les personnages. Un manga intrigant et innovant.
Série finie en 5 tomes. Extrait ici : Goodnight World T.1 - AKATA (akazoom.fr)
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