Apres Bootblack et Giant, Mikael revient à ses histoires New-Yorkaises, en nous présentant cette fois la reine d'Harlem : Queenie, de son vrai nom Stéphanie St. Clair.
Comme d'habitude Mikael nous livre une prestation graphique de toute beauté. Apres un traitement des Irlandais, des Italiens, le voici qui met ses pinceaux aux services de la communauté noir d'Harlem. Toujours très à l'aise dans cette période de début du XX ieme sicle qu'il apprécie particulièrement, Mickael nous livre un premier tome donc le seul défaut est ... d'arriver 6 mois après le Queenie de Cerise Heurteur.
Pour ceux qui ne l'aurait pas lu, c'est une biographie de Stéphanie St. Clair alias Queenie... Le problème que cela amène pour Harlem c'est que la vie de Queenie est le centre du récit et donc tout personne qui ont lu la version de Cerise Heurteur savent ce qu'il va se passer. Si c'est une preuve que Mikael a bien travaillé son sujet, c'est aussi un point négatif pour ceux qui ont déjà lu le premier, car on ne découvre rien dans ce tome d'Harlem et on est obligé de se contenter de la beauté graphique de Mikael.
Par contre si jamais vous n'avez pas lu Queenie, je vous encourage à découvrir cette femme hors du commun qui a su s'imposer à une époque où le droit des femmes était à peine évoqué.
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