Aller au contenu
  • S’inscrire
  • Inguinis - origines tome 1


    Kevin Nivek
    • Scenariste: Katia Even Dessinateur: Nicolas Guenet Coloriste: Nicolas Guenet Editeur: Tabou Note :
      Résumé:

      Chrysanthe est pressée qu'Artémis ait sept ans pour entrer à l'école et que son contrat de préceptrice se termine enfin. Elle attend donc qu'Agrippa, son maître, officialise son affranchissement. Mais Nicomède, le père d'Artémis, veut la garder auprès d'eux aussi fera-t-il tout pour s'emparer du précieux document. Mais, de petites filles disparaissent dans la Cité romaine... des fillettes ju­­ste en âge d'entrer à l'école... comme Artémis. Dans ce nouveau volet de la série Inguinis, vous retrouverez l'univers d'intrigues à la romaine imaginé par Katia Even et sculpturalement dessiné par Nicolas Guenet. Une nouvelle enquête commence...

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Erotique Prix: -- Nb de pages: --
     Share

    Situé chronologiquement avant les deux tomes Inguinis , ce premier tome du diptyque "Origines" raconte la jeunesse d'Artémis . Elevée par Agrippa son père et Chrysanthe sa préceptrice , elle a 7 ans et doit bientôt rentrer à l'école ! Occupé par ses sculptures , Agrippa n'a guère le temps de s'en occuper et il craint la fin du contrat liant Chrysanthe à l'éducation de sa fille . En effet , sa prochaine entrée en classe sonnera le glas du contrat et Chrysanthe pourra réaliser son rêve d'être enfin "réthor " (rhéteur : maître d'éloquence) . Mais dans une Rome antique aux milles intrigues ,rien n'est simple . N'étant pas rémunérée pour ce travail , elle est obligée de danser dans un cabaret aux plaisirs divers et variés , voire orgiaques ! En ces lieux de débauche romaine, s'offrent à nous des scènes d'une grande tension sexuelle . Les spectateurs , les acteurs , tout le monde y participe et les détails sont nullement épargnés pour le plaisir des rétines . Il faut dire que le dessin de Nicolas Guenet sublime les séquences érotiques , mais pas que ! L'architecture des bâtiments , les colonnes , les venelles , tout est majestueux . Les jeux d'ombres et d'éclairages sont au diapason avec des reflets mordorés sur les corps enchevêtrés , du plus bel effet . Assurément , une patte graphique de haut vol . Katia Even ménage le suspens dans ce premier tome , car la volonté d'émancipation de Chrysanthe n'est pas le seul fil conducteur . En effet , nous apprenons au cours du récit que des enfants disparaissent , enfants du même âge qu'Artémis ! Les scènes érotiques sont au service de l'histoire et non l'inverse , c'est bien ici le coup de force de cette scénariste de talent . Peut se lire indépendamment des autres Inguinis , mais par des lecteurs(trices) avertis(ies) 😉

     

    Inguinis-Origines1.jpg

     Share


    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    Ben étonnamment je n'ai pas trop aimé le trait de Nicolas Guenet... Les goûts et les couleurs donc, par contre c'est vrai que l'histoire est intrigante, surtout pour ce type d'ouvrage.

    Plutôt 3 pour moi du coup.

    Lien vers le commentaire
    Partager sur d’autres sites



    Rejoindre la conversation

    Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

    Invité
    Ajouter un commentaire…

    ×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

      Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

    ×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

    ×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

    ×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.


  • Qui est en ligne   5 membres, 1 anonyme, 32 invités (Afficher la liste complète)

  • Inscription

    Inscrivez vous gratuitement

  • Les previews !

  • Dernières Critiques

    • Petit pays
      Note :
      Il y a des histoires que l'on pense connaitre, mais qui seront toujours prenantes et émouvantes quand elles sont bien racontées. On connait bien ça en France avec le génocide des Juif durant la seconde guerre mondial et l'occupation. Les récits sur la résistance sont légion sans que cela nous lasse forcément.

      Pour les 30 ans du génocide des Tutsis du Rwanda, les récits du massacre se multiplient pour que la communauté internationale n'oublie pas le massacre, mais aussi sa responsabilité en laissant faire et en détournant les yeux. Alors, je pensais avoir "fait le tour" de cette période triste de l'histoire.

      Et bien "Petit pays" est venu me rappeler que le drame de chaque famille est différent et que, bien raconté et bien illustré, il reste marquant et que l'on ne peut pas faire le tour d'une elle horreur. la preuve en est l'excellent traitement de la mère de Gaby. Cette Rwandaise exilée de force au Burundi qui ne se fait pas à l'arrachement familial à un destin.... qui m'a fait verser une larme.

      Et que dire du parti pris de notre auteur de nous retracer cette période de l'histoire au travers d'un garçon tout juste adolescent, comprenant ce qu'il se passe, mais refusant de l'admettre. Un garçon plein d'illusions, illusions qu'il voit disparaitre comme un enfant ne devrait jamais le voir.

      C'est dure, c'est super émouvant et, d'un point de vue BD, c'est sublime. On comprend aisément les prix reçus par l'auteur.

      À faire lire à toute personne... à tout le monde en fait !
      • 0 réponse
    • Preview - Opportune
      Drakoo et 1001bd sont heureux de vous proposer les 15 première page du nouveau one shot "Opportune" à paraitre le 02/05/2024
      • 0 réponse
    • Fidji
      Note :
      Quel plaisir de lire un album comme Fidji ! On se laisse entrainer dans un road trip avec deux amis d'enfance pour projet d'aller au Fidji afin de profiter de la vie insulaire paradisiaque. Pierre-Denis Goux découpe son intrigue en sept chapitres pour que les héros lâchent prise sur leur quotidien toujours en questionnement sur les choix et comment on évolue en prenant de l'âge. Les rêves ne sont plus les mêmes et la réalité rattrape la vie de Vincent avec son emploi peu passionnant et l'achat d'un apparemment minuscule à Paris avec sa compagne. L'arrivée de son ami Sam va lui permettre un retour à l'insouciance. La partie graphique de Jean-Luc Cano est impressionnante, les dessins sont dynamiques sans perte de rythme durant les 160 planches de ce one shot. J'ai bien aimé les clins d'œil aux chanteurs faisant du stop sur le rebord de la route pendant que les deux amis voyagent sur les petites routes de France en direction de Biarritz.
      Le final est vraiment bien trouvé, on le sent arriver deux chapitres avant la conclusion mais c'est très bien amené. Fidji est une excellente surprise et un album fort et émouvant.
       
      • 2 réponses

    • Le roi des bugs tome 1
      Note :
      Des webtoons où le personnage principal se retrouve coincé dans un jeu vidéo, il y en a beaucoup et ils ne sont pas toujours très originaux. Le roi des bugs a quelques caractéristiques propres qui font que ce 1er tome est réussi, propose des idées originales et en font une bonne distraction. La suite nous dira si le développement tombera dans le classique (à avoir, des personnages qui vont évoluer suivant les règles du jeu vidéo) ou non.

      Voici donc les points importants du récit :

      -        Katsumi est l’un des développeurs du jeu et il est chargé de supprimer les bugs mais devant la quantité de problèmes il a préféré en transformer certains en gimmicks (ou easter egg pour les habitués), il s’agit de fonctions cachées qui se déclenchent en remplissant certaines conditions.

      -        Il n’est pas le seul développeur et ne connaît pas le jeu en détail mais il est le seul à connaître les bugs/gimmicks

      -        Katsumi n’est pas le seul individu qui va se retrouver projeté dans le jeu, en réalité tous les humains semblent avoir été touchés.

       

      Le roi des bugs n’est pas sans rappeler un peu Dungeon reset avec un personnage qui va, grâce aux bugs, contourner certaines règles, ce qui va forcément énerver le guide du jeu. Il y a de l’action mais aussi un peu d’humour. Il serait bon que cet équilibre perdure afin de ne pas tomber dans un récit centré sur l’acquisition des compétences et la chasse aux monstres. Tony est un auteur chinois, le webtoon compte plus de 110 chapitres à ce jour, il est toujours en cours et il est disponible sur la plateforme Piccoma.
      • 0 réponse
    • Fends le vent tome 2
      Note :
      Après sa course improvisée en centre-ville, Shôta Kikuzato décide de rejoindre le club d’athlétisme de son lycée. Il découvre un petit club, pas très assidu, mais avec quelques vrais passionnés qui lui prodiguent de bons conseils pour s’améliorer. A présent, il va falloir qu’il s’habitue aux prothèses sportives le temps que Chidori lui en fabrique une sur mesure.

      Le sport et le handicap sont deux sujets que je ne maitrise pas et je ne suis pas adepte non plus des compétitions d’athlétisme. Pourtant, Fends le vent me passionne, j’ai lu le manga d’une traite sans en perdre une miette ! Non seulement, on apprend beaucoup sur le handisport mais aussi sur la course toute simple et comment notre corps régit aux contraintes qu’on lui impose. En plus de cela, le personnage de Chidori apporte beaucoup de légèreté, voir une pointe d’humour.

      Non seulement ce manga nage en pleine actualité, à 4 mois des jeux paralympiques mais en plus il a une narration qui ne le catalogue pas dans un genre ou un autre et qui le rend à la fois intéressant et distrayant.
      • 0 réponse
×
×
  • Créer...