Déjà avant tout, #J'accuse est présenté dans un beau coffret pour protéger l'album de plus de 300 pages de bande dessinée historique. Jean Dytar a réalisé un travail minutieux et conséquent pour réunir tous les articles de journaux de l'époque sur l'affaire Dreyfus, des archives et autres documents. L'album débute avec la condamnation de Dreyfus et de son frère qui lui vient en aide pour prouver son innocence dans cette affaire. Ainsi, #J'accuse propose de suivre l'affaire d'après les textes, des articles qui sont utilisés par Jean Dytar pour les dialogues des protagonistes de l'histoire. #J'accuse m'a beaucoup rappelé dans sa conception la trilogie sur la les damnés de la commune de Raphaël Myessan, avec cette technique de récupérer des articles de journaux et autres témoignages pour monter une bande dessinée historique.
Au niveau graphique, l'album est en noir et blanc avec des planches qui représente l'écran d'un ordinateur pour mettre en évidence le passé et le présent. Les planches de bande dessinée sont sur quatre cases par planche dans un style réaliste. Il est possible de continuer d’approfondir avec le contenu numérique disponible. Plusieurs articles où photos sont reprises pour illustrer les différents moments de l'affaire et les retournements de situation.
L’histoire est magnifiquement retranscrite dans cet album pour découvrir et mieux comprendre toute cette affaire qui a bouleversé la fin du XIX siècle. Cette technique est un très bon média pour s’instruire.
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