Haru a rencontré 3 jeunes qui pratiquent le calcio-canette, un sport très à la mode, douée au tir, elle rejoint leur équipe pour participer au tournoi. Elle n’hésite pas à jouer de ses charmes pour déstabiliser ses adversaires qui sont tous des hommes. Mais dans cette société, une femme doit rester à sa place et le règlement se voit changer pour les exclure clairement de ce sport.
Je trouve qu’on s’éloigne un peu du propos que j’avais vu au début de la série, la manière de dénoncer les comportements sexistes qui faisait la force du manga. La première partie du livre parle de la calcio-canette, puis on retrouve Haru dans le cadre de son travail : nouveaux clients certes mais même contexte. Bien sûr, on voit d’autres caractères, on sent que d’autres perversions vont arriver (d’autres comportements traitant la femme comme un objet), il y a peut-être même un développement fantasy à l’horizon. Mais le propos n’avance pas, car Haru est bloquée dans un environnement réduit et ne rencontre quasiment que les clients de l’auberge où elle travaille.
D’un côté, le récit « engagé » tourne en rond, le lecteur n’est plus pris à parti et de l’autre, on tend vers une histoire de quotidien dans un autre monde. J’espère que les quelques pistes aperçues dans le livre vont être développées et qu’elles vont apporter un nouveau souffle au manga car il serait dommage qu’il tombe dans un schéma plus classique.
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