Dans le village de Naoko, il est coutume, pour ceux qui ont le don, d’accueillir une ombre (une âme errante d’un mort) et de l’aider à passer de l’autre côté. Ces âmes ne savent plus vraiment qui elles sont et ce qu’elles ont vécu, seul le « passeur » peut voir à quoi ressemble l’ombre, il est donc le seul à pouvoir l’aider à se rappeler, mais le temps pour le faire n’est que de 1 an.
Naoko est une jeune fille qui a échoué à aider sa première ombre, elle en accueille une autre, celle d’un homme mais n’ayant aucun signe particulier, la tâche s’annonce difficile.
La fête des ombres propose un récit fantastique, fondé sur le folklore et les traditions. Naoko est devenue guide, comme sa mère avant elle, d’une certaine façon, elle subit le poids de cette tradition. Une vie difficile où l’on cohabite pendant un an avec un inconnu que l’on perd forcément le moment venu. Est-il possible de mener une vie normale et comment faire pour ne pas s’attacher ?
Le graphisme est intéressant, les paysages sont travaillés et le rendu des ombres nous met bien dans l’ambiance. Les personnages sont un peu disproportionnés mais on oublie vite car l’histoire est entrainante, émouvante et emprunte d’une certaine mélancolie.
Fin dans le second tome.
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