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  • La force de vivre


    The_PoP
    • Scenariste: Laurent Astier Dessinateur: Laurent Astier Coloriste: Laurent Astier Editeur: Rue de sevres Note :
      Résumé:

      Dès leur rencontre, une amitié forte va naître entre Cyril et Laurent. De celles qui font grandir et changer pour le mieux. L'un, extraverti et solaire, est l'opposé de l'autre, timide et sombre. Le lien qui les unit est pourtant indicible et inexplicable. Laurent Astier raconte comment ce lien d'amitié perdure malgré la disparition de son ami emporté par la maladie.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Tranche de vie Prix: 29.90 Nb de pages: 240
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    Il y a des bd qui vous parlent, qui vous attirent comme des aimants. La force de vivre m'a fait cet effet là. Je n'étais pas sensé la lire, et pourtant elle s'est imposée à moi dans une librairie. Grand bien m'en a fait.

    Hier @Kevin Nivek me demandait quelle était ma lecture de l'année, aujourd'hui en refermant La force de vivre, j'ai une nouvelle réponse à lui apporter.

     

    Entendons nous, malgré ses indéniables qualités ce n'est peut être pas le chef d'œuvre graphique, artistique ou narratif de l'année, mais j'ai pleuré en la refermant. Vraiment. Et cela ne m'arrive pas bien souvent dans ma vie. 

    Parfois quand une bd vous émeut à ce point c'est qu'elle fait écho à votre propre vécu. Et ce n'est même pas vraiment le cas ici pour moi, si ce n'est peut être une histoire de génération et de vie dans lesquelles je peux reconnaitre une époque proche de celle que j'ai connu. Par contre la force de vivre nous parle de l'importance de l'amitié et de la vie en général. Beaucoup de chansons, de films, de livres majeurs sont dédiés aux grandes histoires d'amour. L'amitié, elle, a inspiré moins d'œuvres majeures. Et pourtant. En bref je ne sais pas vous dire pourquoi "La force de vivre" m'a autant marqué, mais ce que je sais avec certitude c'est que je ne serais pas le seul tant cette bd renferme une belle puissance évocatrice. 

    Voilà, je connaissais le travail de Laurent Astier par sa série La Venin. Je trouve que sur la Force de vivre son dessin a franchi un énorme cap, plus empathique, plus émouvant. A la fin je ne peux que vous conseiller La force de vivre, surtout pour peu que vous aimiez l'amitié, la vie, les années 80-90 et voir de jeunes adultes se construire, se trouver. Cet ouvrage a été écrit avec les tripes, et il m'a profondément ému et marqué. 

     

    Ce qui est frappant c'est que l'ensemble est plein de pudeur, de petites joies et de petites douleurs, d'instants remémorés. Pas d'excès, rien de surjoué, simplement souvent le mot juste. La multitude de thématiques rencontrées est aussi magnifique, car La force de vivre ne parle pas que d'un seul sujet mais de la vie en général, de la famille, des enfants, des amours. Les livres hommage sont souvent un peu lourds, un peu trop dans l'emphase, à appuyer sur les émotions et l'empathie, un peu trop dégoulinants. Ici rien de tout ça. Juste une impression de vrai, la vérité de Laurent Astier qui se met à nu. 

     

    Alors merci M. Astier de m'avoir fait vivre ça, de m'avoir fait revivre des choses, de m'avoir donné autant d'émotions et de réflexions. Merci de nous avoir permis d'accéder à cela. Et merci à votre éditrice, qui a fait de l'excellent travail et dont je ne peux que confirmer la justesse de la direction qu'elle vous a permis de prendre, cela se ressent. 

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    • Dans l'indifférence générale
      Note :
      Voilà un sacré coup de coeur pour cet "essai" graphique au dessin somptueux et innovant dans son découpage, ainsi que le propos si fort et lourd de conséquences. Je lui souhaite la même réussite dans les bacs des libraires que Le monde sans fin de Jancovici et Blain (Dargaud). Dans un genre moins scientifique mais avec des phrases "coup de poing" et surtout une symbiose des cases dessinées ingénieuse et parlante, Roberto Grossi frise le génie pour imprimer notre rétine de messages. On se rend bien compte que nos petits gestes écologiques ne suffisent plus, il devient impératif d'imprimer une direction responsable aux élites gouvernantes. Nous faisons partie des pays les plus riches et nous polluons sans vergogne avec des chiffres de production de CO2 inimaginables. Sur la même ligne que Jancovici, Roberto Grossi "accuse" le capitalisme et sa surproduction, on pense ainsi à la "décroissance" souhaitée par l'ingénieur français. Il démontre chiffres à l'appui l'accentuation majeure de nos rejets de gaz à effet de serre depuis la révolution industrielle anglaise avec la machine à vapeur de Watt notamment. Un peu plus de 200 ans durant lesquels les progrès scientifiques ont été les plus importants mais aussi les plus néfastes pour la planète bleue. L'auteur utilise subtilement en fil directif de l'histoire un homme dans l'océan, seul, avec en face un requin fonçant gueule béante vers lui ! La catastrophe est imminente, que peut-il faire ? Nous en sommes là avec Taylor Swift prenant son jet privé comme l'on prendrait son scooter pour aller chercher du pain. Il raconte aussi ses souvenirs d'enfance en voyage à Chamonix et sa Mer de glace, glacier en constant retrait depuis des années. J'ai vu aussi le glacier lors de ma jeunesse et j'y retourne régulièrement avec le Montenvers, on ajoute toujours plus de marches pour descendre arpenter la glace... Jusqu'où allons nous descendre ? A lire et à faire lire à tous vos proches. 
      • 0 réponse
    • Kabuki
      Note :
      Le duo de bienfaiteurs qui nous avaient enchantés avec Shamisen (Ankama) remet ça avec une quête identitaire sur fond de folklore japonais. On connait cette forme théâtrale du Kabuki, qui allie danse, musique, dramaturgie et de nombreux costumes. Les auteurs attribuent au personnage principal le nom de Kabuki, en digne représentant de cet art né au début du XVII ème siècle sous l'ère Edo. D'emblée on est frappé par la virtuosité graphique et le sens de la mise en scène, chaque case se contemple car la suivante lui ressemble mais avec une lueur un peu plus prononcée et cela va en s'accentuant jusqu'à la découverte de Kabuki en scène, c'est un enfant déguisé en femme. Dans une société patriarcale comme l'est le Japon, cela passe plutôt mal et Yokai ainsi qu'humains ne cessent de l'humilier et le décourager dans cette voie ! Kabuki persévère et multiplie les expériences pour trouver son véritable "moi" et vivre en paix avec lui/elle. De nombreux passages oniriques sont dessinés avec grand talent, on saisit parfaitement la métaphore de la chrysalide et du papillon. J'insiste vraiment sur les nombreuses qualités graphiques qui m'avaient enthousiasmées lors de la lecture de Shamisen. le traitement des jeux de lumières, la finesse du trait, Guilherme Petreca est un grand talent. Le scénariste Tiago Minamisawa a voulu rendre hommage aux personnes transgenres tuées au Brésil, le pays détient d'ailleurs le plus haut taux de meurtre envers cette communauté dans le monde. Cela donne une lecture spirituelle et contemplative, peut-être un peu moins accessible que Shamisen. A découvrir !
      • 0 réponse
    • Partitions irlandaises tome 3 (fin) - Le refrain
      Note :
      Voici le dernier tome de cette trilogie de Kris et Bailly sur l'histoire conflictuel de l'Irlande du Nord et le conflit entre catholique et Protestant.

      Ce tome trois, que l'on a attendu longtemps, conclu de bien belle façon cette histoire de famille et qui nous montre qu'il est tous sauf aisé de se défaire de l'historique familial.

      Entre suspens, échange de coup de feux et révélations sur le passé de chacun, on a un troisième tome sans temps mort pour une trilogie engagée qui nous raconte l'histoire d'un petit bout de terre qui cherche à se défaire des histoires du passé pour se focaliser sur l'avenir.

      Note : dû au temps espacé ( tous les deux ans) de parutions des albums, je conseille une relecture de l'intégrale pour bien apprécier ce troisième tome.
      • 0 réponse
    • Coups de coeur
      Note :
      Dans cette autobiographie, l'autrice Tcheque Jislová nous livre une véritable psychanalyse sur sa relation à... l'amour. Rien de moins que ca. Une grande question qui travaille tout le monde mais qui est encore plus prégnant chez Štěpánka vu... ce que l'on apprend sur son passé.

      Je ne vous révèlerais pas cette surprise mais vous encourage à découvrir cette BD qui réussit, sur un très gros volume de pages, à nous accrocher de bout en bout. Le graphisme dynamique et un choix de nuance de rouge très intelligent. Štěpánka joue avec les pages et les limites de la BD pour nous livrer un ensemble réussi qui réussi, malgré le sujet déjà vu et revu, à ne pas nous ennuyer et à nous faire réfléchir sur notre définition à l'amour et au sexe opposé.

      Petite cerise sur un gâteau déjà beau, Štěpánka nous livre quelques pages de psychologie infantile intéressante et documentée.
      • 0 réponse

    • Beast king and medicinal herb tome 2
      Note :
      Le tome 1 de The beast king and medicinal herb était une des bonnes surprises de ce début d'année avec un point de vue rafraîchissant sur les monstres des donjons.

      C'est donc un peu tristement que j'ai découvert que ce tome deux rentrait deja "dans le rang". Non pas qu'il ne soit mauvais. On découvre des nouveaux monstres dans un nouveau donjon et notre héroïne avance dans sa compréhension de Galion.

      Mais on est déjà dans l'aventure qui part pour être super linéaire avec à chaque épisode son donjon et chaque donjon son monstre à soigner. C'est dommage car le premier avait bien utilisé le copain "différence de point de vue" entre monstres et humains tout comme la fait que c'est le gagnant qui écrit l'histoire.

      J'aurais préféré retrouver cela plutôt que de découvrir un super gros monstres qui vole avec ses poils....

      J'espère que le tome trois me surprendra en tout cas !

       
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