Clap de fin avec ce tome 5 pour cette série Western de chez Rue de Sèvres menée par Laurent Astier. J'ai toujours été un peu dur avec cette série car je ne suis pas plus sensible que cela au dessin de Laurent Astier, pourtant très travaillé. Question de goût avant tout donc.
Ce tome 5 a le mérite de venir apporter des réponses complètes et parfois complexes aux questions soulevées tout au long de l'aventure, las, j'ai trouvé que le rythme qui caractérisait la série s'essouflait un brin en raison des nombreux dialogues et flashbacks explicatifs nécessaires à la compréhension de l'intrigue. Nénamoins il faut relever aussi qu'un tel niveau de complexité dans le récit sur un Western est rare, voir très rare, les enjeux ici étant souvent bien tordus et cachés. Les rebondissements finaux apportent toutefois un peu de peps à cette fin d'album, mais j'ai eu du mal à beaucoup accrocher au personnage d'Emily.
La venin reste une solide série de Western en dépit de mes simagrées, et elle fera passer un bon moment de lecture aux amateurs de Western, car elle a le bon goût d'en explorer plusieurs facettes en s'éloignant finalement assez vite des grands espaces de l'Ouest américain d'origine pour se rapprocher de la côte Est des Etats Unis du début du siècle qui nous est moins familière.
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