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  • Kevin Nivek
    • Scenariste: Victor Hachmang Dessinateur: Victor Hachmang Coloriste: Victor Hachmang Editeur: Casterman Note :
      Résumé:

      Dans un futur lointain, l'humanité vit sur une planète artificielle, tandis que la Terre est devenue une immense décharge. Geo, un humble éboueur de l'espace, s'échoue accidentellement sur cette planète dépotoir. Tel un Robinson post-apocalyptique, il lutte pour survivre dans ce milieu hostile peuplé de ruines, de déchets et de lacs pollués. Au cours de son errance, il découvre un exemplaire de La Tempête de Shakespeare. Ce récit initiatique le captive et devient son guide pour affronter les défis de cet environnement impitoyable. Mais cet échouage est-il vraiment un accident ? Et si une entité mystérieuse l'avait orchestré pour lui révéler le véritable visage de la planète qu'il arpente ?

      Type: BD Europeene L'acheter chez notre partenaire Genre: Science Fiction Prix: 20 Nb de pages: 80
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    Designer, illustrateur, artiste, tant de casquettes pour le hollandais Victor Hachmang qui s'essaie aux BD et comics expérimentaux parfois avec grand talent ! Il délivre ici un ovni graphique aux multiples influences. Tout commence par un homme seul s'essayant à la pêche, sa silhouette est décharnée, il est vêtu de haillons, le monde environnant est dévasté, envahi de décombres en tous genres avec un ciel noir chargé d'éclairs menaçants. On va suivre son quotidien, et peu à peu au fil des pages, comprendre comment en est-il arrivé là . Un scénario certes classique mais qui va prendre une tournure onirique lorsque Geo notre héros au nom symbolique (terre en grec) se perd dans les méandres de ses rêves. L'artiste peut exprimer tout son talent graphique avec des pages incroyables où les couleurs disparaissent pour un noir et blanc que le grand Otomo n'aurait pas renié. Il transperce ces mêmes pages d'un rayon fluo orangé, symbole d'une aube naissante et donc d'espoir, tout n'est pas si noir pour ce pauvre hère seul (ou presque 😉 ) dans la décrépitude. Le récit est scindé en quatre saisons, avec chacune sa tonalité de couleurs pour un rendu du plus bel effet. Les écrits de Shakespeare s'insèrent ça et là durant la lecture  et installent un semblant de dialogue entre le dramaturge et Geo en quête de vérité. L'environnement post-apocalyptique est  formidablement bien illustré avec des variations de couleurs incroyables ! Il alterne les styles graphiques selon les ambiances pour un rendu des plus étonnants. Imaginez une architecture dans l'esprit Druillet avec des personnages issus du trait de Otomo, le tout nimbé d'une palette de couleurs allant du noir et blanc au fluo "radioactif" !  Une partition graphique de haute volée qui aurait sa place dans les pages de Metal Hurlant !

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    • Lore olympus tome 9
      Note :
      On ne présente plus Lore Olympus.

      Le Webtoon de Rachel Smythe est le papa de tous les webtoons imprimés, et peut-être le papa des webtoons tout court. Ce qu'on cherche maintenant c'est... la fin de notre histoire. Et c'est ce que je pensais voir dans ce tome 9 tellement le tome 8 fut intense et le cadre de retrouvailles souhaitées depuis le premier tome.

      Mais non, ce tome 9 ne conclut pas la série... mais étrangement je ne vais pas m'en plaindre. En effet ce tome nous offre quelque chose que je n'avais même pas imaginé : des sides stories sur les personnages que l'on a vu tout au long des huis premiers tomes. Et c'est super savoureux.... dès qu'on a réussi à se rappeler qui est qui 🙂

      Je vous rassure, l'histoire centrale, avec les nouveaux pouvoirs et responsabilités de Perséphone et le nouveau "soucis" avec le tartare, avance toujours vers le mariage dans ce tome 9. mais c'est entrecoupé de pleins d'histoires sur des personnages secondaires, toutes très savoureuses, mais ayant surtout le bon gout de fermer des branches de Lore Olympus ouvertes précédemment.

      Un tome donc moins intense que le précédent mais toujours très bon qui ravira les fans de la série !
      • 0 réponse
    • Danser avec le vent
      Note :
      C'est bon la chasse aux cadeaux de Noël est finie ! Je vais acheter 15 exemplaires de "Danser avec le vent" et ça ira bien !

      Blague à part, ce nouveau voyage aux Kerguelen et ce nouveau récit documentaire est une pure merveille pour toute personne amateur d'évasion. Tout d'abord pour les dessins et aquarelles de monsieur Lepage. Il n'y a pas à dire, c'est bien l'un des maitres de l'aquarelle en France et encore, je dis cela pour ne pas lancer un débat 🙂

      Ensuite parce qu'il a une manière de raconter sans conter qui fait de ses ouvrages des véritables instants de réflexion et d'introspection. En effet, Emmanuel Lepage ne cherche pas à biaiser le récit ou à utiliser son nom et ses livres pour faire passer des messages, que se soit politique ou écologique. Il les fait 'pour être moins con". 

      Il nous raconte ce qu'il vit, ce qu'il voit, ce que lui et les autres ressentent, mais sans jugement ni déformation. Il nous donne de la matière pour que ceux qui n'ont pas la chance de faire ce genre de voyage, puisse avoir suffisamment pour se poser eux-mêmes les questions... et trouver leurs réponses. 

      Pour ceux qui, comme moi, étaient fan du voyage aux iles de la désolation, ce n'est pas une surprise, mais plutôt une preuve que monsieur Lepage, comme beaucoup, n'en a pas fini des questions sur lui-même.

      Si j'ai eu peur d'une légère redite par rapport au premier voyage, j'ai été vite rassuré. Très rapidement, on se rend compte que ce deuxième voyage n'est pas abordé comme le premier. Si les sublimes aquarelles et les animaux sont toujours la, ce "Danser avec le vent" s'attache plus à l'aventure humaine, laissant plus de place au récit des autres habitants.

      Une fois la jalousie passée (car il n'est, depuis le covid, plus possible de faire ce voyage en "touriste"), il nous reste un sublime voyage illustré. Un voyage ou Emmanuel Lepage réussi (encore une fois) à nous téléporter au sein de cette équipe de scientifique, comme si c'était nous derrière les pinceaux.

      C'est beau, ca fait rêver et réfléchir... c'est LE cadeau de noël !
      • 1 réponse
    • Le Livre sans nom
      Note :
      La série de romans du livre sans nom a été un succès dès le premier tome, avec cette ambiance des films de Quentin Tarantino ou encore de Robert Rodriguez dans un univers complétement déjanté. Tous les lecteurs connaissant le livre sans nom se font une très bonne idée de Sanchez, le barman du Tapioca et de sa spécialité. Aujourd'hui, les éditions Sonatine ont eu la bonne idée de nous proposer justement une adaptation en bande dessinée de ce thriller fantastique. Quand on lit un roman avec des personnages aussi intense, cela est compliqué pour les auteurs de satisfaire tous les lecteurs en leur donnant une image. Au niveau de l'histoire, on reprend l'intrigue générale, mais je pense que les auteurs se sont inspirés de plusieurs tomes pour construire ce premier épisode en bande dessinée. On suit l'enquête d'un agent spécial et d'un policier investit dans la traque de celui que tout le monde surnomme le Bourbon Kid, un serial killer agissant dans cette ville paumée. En parallèle, on découvre plusieurs autres personnages emblématiques comme le King, un tueur un gage, Sanchez, la pègre locale et des moines étranges. La partie graphique est dans un style manga ou du moins très influencé par les manga, le tout en noir et blanc. 
      Les lecteurs du livre sans nom seront contents de replonger cette série en bande dessinée et les autres pourront découvrir une œuvre hors norme et culte.
      • 0 réponse

    • Ruridragon tome 2
      Note :
      Une nouvelle capacité apparaît chez Ruri, elle produit à présent de l’électricité !! Encore un élément qu’elle va devoir intégrer à son quotidien. Heureusement sa mère est là pour l’aider ; par contre elle est un peu avare en information qu’elle ne donne qu’au compte-goutte. Ruri apprend quand même qu’il existe neuf caractéristiques qu’elle pourrait développer.

      Passée l’excellente surprise du début, Ruridragon continue sa route sous le même format : du fantastique qui s’intègre à la vie quotidienne comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Mais Ruri vit également les préoccupations propres à la vie de lycéenne : interagir avec les autres ! Elle n’est pas la plus douée pour ça (même avant qu’elle n’ait des cornes) mais elle a le mérite de demander clairement aux autres ce qui ne va pas.

      Au final, on a une série sympathique, agréable à lire et amusante par moment, de quoi passer un bon moment de détente.

       Pour information, avec le tome 2 et pour le même prix, vous pouvez avoir une planche de stickers ! Et ça, c’est bien !
      • 0 réponse
    • One week family
      Note :
      Ren est devenu acteur car il admirait Kei quand il était enfant. Mais son prochain rôle risque de lui causer quelques soucis, il doit jouer avec un enfant et n’est vraiment pas à l’aise avec eux. C’est là que la directrice de l’agence lui impose de passer une semaine avec son propre fils. Ce dernier arrive avec son manager qui n’est autre que Kei, disparu des écrans depuis plusieurs années.

      La romance entre Ren et Kei est un peu anecdotique dans ce livre, ce n’est clairement pas le sujet principal. Il y a plusieurs aspects intéressants, tous liés au monde du cinéma. Il y a l’importance du manager, l’impact que peut avoir le succès sur les enfants comédiens et bien sûr la vie médiatique : être tout le temps sous les feux des projecteurs, devoir faire attention à tout et surtout, avoir sa vie privée être le sujet de ragots et discussions.

      C’est une bonne histoire à lire et à regarder avec un graphisme fin et délicat.
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