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  • Le corps est un vêtement que l'on quitte


    Nickad
    • Scenariste: LIBERGE Eric Dessinateur: LIBERGE Eric Editeur: Glenat Note :
      Résumé:

      Approcher la mort. Découvrir la vérité. À 15 ans, alors qu'il intègre le prestigieux club de rugby de Bordeaux, Julien voit son avenir devant lui tout tracé : il sera rugbyman professionnel. Mais une violente chute au cours d'un match lui fait perdre connaissance et vivre une expérience de mort imminente (EMI : sensation de décorporation suivie d'un état modifié de conscience, parfois consécutive à un état de mort clinique) qui le met sur la piste d'un lourd secret de famille. Revenu de cette expérience bouleversante aux frontières de la vie, il demande à ses proches qui est l'homme qui l'a accueilli au seuil de la mort. Ce dernier dit s'appeler Paul et lui livre un glaçant secret de famille. Entre l'incrédulité des soignants, qui ne voient là qu'un simple épisode hallucinatoire, et le violent déni que ses proches lui opposent, Julien entreprend de soulever une chape de plomb que son père - tyran domestique - maintenait hermétiquement fermée sur le clan familial depuis des années. Lorsque l'Invisible frappe à notre porte il a le pouvoir de faire éclater la vérité, nous rendre notre intégrité et nous réinventer. En associant habilement le drame familial à la thématique des expériences de mort imminente, Eric Liberge signe en solo un puissant et passionnant récit. Une fiction dans laquelle les recherches pointues sur les effets médicaux et psychanalytiques des EMI servent une histoire captivante.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Tranche de vie Prix: -- Nb de pages: --
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    Avant tout sachez que je ne suis pas une spécialiste de Liberge, n’en déplaise à certains car je sais qu’il est très apprécié sur ce site. J’ai hésité à faire cette critique car j’ai vu que les avis étaient très positifs un peu partout. Je vous rassure, je ne vais pas la descendre, loin de là ! mais j’aimerai y apporter quelques nuances.

    Graphiquement parlant, c’est très beau, des dessins très travaillés et détaillés, des rendus colores recherchés notamment pour souligner le rendu mystique et un changement radical dans la dernière partie pour aborder l’épilogue de l’histoire. Le seul détail qui m’a dérangé c’est la représentation du personnage principal car même s’il a une carrure carrée (c’est un rugbyman), il fait nettement plus que son âge, à 19 ans on croirait qu’il en a 35 !! Bien sûr ce n’est qu’un détail car cela ne change rien au sujet de l’histoire.

    Concernant le sujet, on entre ici dans des considérations mystiques : l’expérience de la mort et de son retour. On sent que Liberge a bien étudié le sujet, il s’est appuyé sur des témoignages, sur des œuvres dont celle de Jérôme Bosch et sa série de tableaux du voyage vers l’au-delà. Que l’on y croit ou pas n’est pas important, ici, on nous dit qu’il existe des événements qui dépassent l’entendement, que la mort n’est pas une fin.

    Je regrette que la partie « secret de famille » ne soit pas plus approfondie, je pensais d’après le résumé que cela allait avoir une part importante mais c’est surtout autour des EMI (expérience de mort imminente) que l’histoire s’articule : quelles sont les conséquences directes et comment cela va influencer la vie du personnage principal.

    Si le sujet vous intéresse, vous aimerez surement cette bd, après, je la conseillerai plus pour un public adulte, du fait de toute la partie ésotérique. Et concernant son potentiel de relecture, je m’interroge, ce n’est pas le genre d’ouvrage que l’on relit régulièrement.

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    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    il y a 14 minutes, alx23 a dit :

    pour une fois

    !!!! , Mardi Gras Descendres , m'enfin !!!!  , remarque ça parle de la mort aussi 😉

    Vraiment je vous le redis , si vous voulez un (très) polar sur les EMI ou NDE (en anglais) , lisez Le serment des limbes , de JC Grangé .

    Merci @Nickad de ta chronique , mais je passerai perso , mais chapeau pour avoir réussi à rester impartiale , car oui, Liberge ne laisse pas insensible ^^

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    • Ce que je sais de Rokia
      Note :
      Fiouuu grosse claque graphique sur ce "Ce que je connais de Rokia". C'est superbe ! de la ligne claire à l'ancienne, mais au crayonné marqué et aux couleurs assez vivent qui nous donne un rendu réaliste impressionnant. C'est beauuuuuuuu et l'histoire est aussi très intéressante. 

      Réalisées comme un documentaire, nos auteures réussissent à nous faire mettre à sa place. On ressent les mêmes émotions qu'elle lors des petits moments de rapprochement, mais surtout les mêmes craintes face au mutisme quasi constant de Rokia et aux interrogations sur la véracité de sa protégée.

      Une belle histoire pleine d'humanité, de doute et.... de vie
      • 0 réponse
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      Note :
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      Un biopic sortira au cinéma le 24 avril . Mais en attendant , vous pouvez réviser avec ce très beau livre à la somptueuse couverture signée par Benjamin Blaco-Martinez !
      • 0 réponse
    • Doctor Who - Il était une fois un Seigneur du Temps
      Note :
      La série Tv du Doctor Who fête son soixantième anniversaire et pour l'occasion les éditions Black river proposent les dernières adaptions en comics. Cet album se centralise autour du dixième docteur Who accompagné Martha Jones une jeune étudiante en médecine, on croisera également le neuvième docteur avec sa femme Rose. Aussi loin que remonte la série, le docteur est toujours secondé par une femme pour voyager à travers le temps et l'espace dans des aventures palpitantes. Dans cette adaptation, le docteur et Martha devront affronter les Pyroméths, des extraterrestre connus de tous les docteurs. L'auteur Dan Slott s'inspire des milles et une nuit pour écrire son intrigue, ce scénariste est connu pour ses nombreuses histoires sur Spider-man. Pour les dessins, Christopher Jones et Matthew Dow Smith collaborent ensemble sur lueurs du feu, l'un introduit l'histoire et l'autre dessine le reste. Ensuite, Mike Collins dessine Rime ou raison la seconde histoire courte de l'album.

      Les fans du doctor Who seront content de la reprise de la série par Black River pour avoir de nouvelles adaptations en comics. Les autres pourront découvrir une histoire fantastique avec une touche d'humour dans un style très anglais. On regrettera que l'album ne soit pas complété par une troisième histoire.
      • 2 réponses

    • I’m in love with the villainess tome 1 & 2
      Note :
      Franchement je n'y croyais pas. Le truc de la fille qui ne fait rien sauf être "in love" avec une fille qui ne l'aime pas jusqu'à la faire craquer… ça avait l'air niait au possible.

      Et bien pas du tout. Enfin pas vraiment. Alors oui le scenario n'est pas "fou fou" comme dirait ma fille.

      Mais c'est très mignon et au final se trouve être un vrai Isekai avec une fille très forte et pleine de connaissance. Les aventures rapprochent nos filles de façon "logique" ce qui casse l'aspect "niait" et "culcul" pour rendre cela juste mignon.

      Deux bons premiers tomes. J'attaque la suite !
      • 0 réponse
    • Kabukichô bad trip tomes 1 et 2
      Note :
      Tôru est un hôte qui a plutôt du succès et ce n’est pas uniquement dû à son physique, il peut en effet lire dans les pensées des gens et peut donc répondre au mieux à leurs attentes. Un jour, il croise le mannequin dont il est fan, Mizuki, et sans vraiment le vouloir, il découvre que ce dernier à des penchants originaux. Cela ne l’empêche pas de continuer à le côtoyer et devant l’amour qu’il ressent, il est prêt à assouvir quelques fantasmes de Mizuki.

      Avant toute chose, ce titre est réservé à un public averti, en plus des scènes osées, il y a des idées coquines à foison. Le récit joue sur deux tableaux, le premier est le pouvoir de Tôru qui peut lire les pensées des autres juste en les regardant, un pouvoir dont il ne se sert pas à mauvais escient et qui permet au lecteur de voir les différences qui existent entre les pensées et les mises en application de l’autre. L’auteur montre ainsi qu’il y a une différence entre les fantasmes et la réalité et qu’il ne faut pas forcément faire l’amalgame, il montre également qu’il ne faut pas « juger un livre à sa couverture ». Par ailleurs, cette narration permet d’entrer dans la psychologie des personnages ; le lecteur comprend ainsi les efforts qui sont fournis et les concessions qui sont faites de part et d’autre afin que leur histoire d’amour fonctionne.

      Le deuxième point abordé mais qui n’est pas vraiment approfondi dans ces deux premiers tomes, c’est l’admiration de Tôru envers un mannequin homme. S’il cache cette « passion » c’est à cause du regard de la société toujours prête à juger. Et bien sûr, il y a la romance qui évolue peu à peu, servie par un trait fin et élégant.

      Kabukichô Bad Trip fait donc un bon début avec une histoire qui sort de l’ordinaire, coquine et intéressante.
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