Concernant le titre : ici, le mandala n’est pas un cercle graphique tel qu’on le connaît à l’heure actuelle, c’est plus un gohonzon soit une représentation calligraphique qui était vénérée, généralement des caractères sanskrits et chinois était dessinés sur un tronc en bois (image jointe).
Le manga reprend l’histoire d’un des peintres les plus connus de sa génération : Tohaku Hasegawa à la fin de l’époque des shogunats. Bien que la vie des peintres à cette époque était très dépendante du bon vouloir et du goût des puissants, l’histoire ne s’attarde pas sur la partie politique (quelques références obligatoires cependant).
Ici c’est vraiment le parcours créatif qui est mis en avant, les influences que l’on peut « subir », les inspirations à trouver, son propre style à définir et à faire reconnaître.
Le plus important c’est de ne pas se laisser enfermer dans le carcan du conformisme, ne pas se reposer sur ses lauriers et de faire du « soi-même », continuer à entretenir la flamme et se dépasser.
L’histoire aurait pu se dérouler à n’importe quelle époque, car ce qu’il ressort de cette lecture, c’est la passion, le « feu » de l’artiste qui l’anime, la force de transmettre des émotions et de toucher le cœur du public. Et le manga est réussi, entre le rythme du récit et le très beau graphisme, on ressent bien cette vague créatrice qui nous transporte ailleurs.
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