Cette histoire est la suite de « smells like green spirit » et se passe sept ans après. Personnellement je n’ai pas lu le 1er mais cela ne m’a pas empêché de comprendre la situation et d’apprécier ce manga.
Yanagida est un jeune homme perdu, il fuit son passé où il a agressé un de ses élèves, il sait qu’il a un monstre au fond de lui qui ne demande qu’à sortir et qu’il ne peut pas contrôler. Désespéré, il erre à droite et à gauche, se disant qu’il ferait mieux de mourir mais en même temps n’arrivant pas à passer à l’acte. Un jour, contre toute attente, il rencontre un adolescent qui ne semble pas le craindre, peut-être, pour la 1ere fois de sa vie, il arrivera à trouver sa place.
Sans être clairement dit, le manga aborde ici la pédophilie comme une maladie, une obsession plus forte que la raison qu’on ne peut pas maitriser. Loin de porter un jugement sur ceux qui en souffrent ni sur le fait que ce soit une maladie ou non. L’auteur dépeint les tourments que cela engendre, la lutte de Yanagida contre ses pulsions et le désespoir où il se trouve. Le traitement graphique du phénomène est très intéressant, les pulsions malsaines prennent vie sous la forme de pensées noires qui s’échappent du corps de Yanagida jusqu’à la recouvrir complétement.
Le manga est un drame psychologique fort et sombre, que ce soit pour ce cas de figure ou pour tous ceux qui souffriraient de pulsions incontrôlables (comme la violence, la cleptomanie…) ce qui est intéressant c’est de voir que même si on en est conscient, ce n’est pas facile de s’en sortir seul. Mais le manga semble réserver d’autres aspects et l’adolescent a, lui aussi, une part d’ombre que l’on découvrira par la suite.
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