Après l'opus sur Schindler, la collection sur Les Justes s'enrichit d'un second tome sur un peronnage non moins important mais autrement moins connu. Carl Lutz est en effet un consul Suisse en poste en Hongrie et qui s'opposa directement et indirectement à Eichman en permettant de sauver avec roublardise, en jouant des règles et de l'administration, et en s'appuyant sur son poste de consul Suisse, des dizaines de milliers de juifs de la déportation.
Les dessins de Brice Goepfert sont dans la lignée de ceux de Christelle Gallant sur le tome sur Schindler, c'est sérieux, sans fioritures mais ils bénéficient de la colorisation de Tanja Wenisch, qui apporte un peu plus de finesse et de variété qu'on n'en a trouvé sur le premier tome.
Cette fois-ci c'est à tout le monde que je recommande la lecture de ce tome, qui illustre encore mieux que la désobéissance peut parfois être la seule issue morale dans un monde qui perd sa boussole. Ce personnage est pourtant largement méconnu de tous, et c'est une bien belle idée que d'avoir mis un projecteur sérieux sur lui et ses choix.



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