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  • Les ogres dieux - Tome 4 - Première née


    The_PoP
    • Scenariste: Hubert Dessinateur: Bertrand Gatignol Coloriste: Betrand Gatignol Editeur: Soleil Note :
      Résumé:

      Bragante, dite Première-née, âgée et affaiblie, décide de révéler à sa petite-fille la vérité sur son histoire. Elle voua une passion aux livres, et ressentit très tôt l'angoisse de donner la vie. Son statut d'aînée la chargera de l'éducation des derniers-nés, mais ne la protégera pas du plus vaillant à qui son père, le roi, l'a promise. D'aînée, elle deviendra reine, sombrant dans l'aveuglement.

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Fantasy Prix: -- Nb de pages: --
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    Tout d'abord je tiens à saluer la mémoire d'Hubert, le scénariste talentueux des Ogres Dieux, cette fresque gigantesque de fantasy à la française qu'il avait imaginée avec Bertrand Gatignol. Son travail avait également été remarqué récemment sur Le Boiseleur ou Peau d'homme. Tristesse d'une année 2020 qui n'en finit pas de nous porter son lot de drames et de malheurs. 

    Cette chronique a été réalisée à partir du pdf. Il peut exister des différences d'appréciations visuelles avec le format papier. 

    Ce tome 4 donc, qu'il avait finit avant sa mort vient rajouter une pierre à l'édifice titanesque de cette grande fresque qu'ils avaient imaginés. Toujours aussi créatifs, et parvenant encore une fois à nous proposer un regard sur une actualité brûlante à travers leur société moyen âgeuse fantastique, les deux auteurs nous livrent encore une oeuvre complète et remarquable qui ne vous laissera pas indifférent. 

    Pourquoi n'ai-je donc mis que 4 étoiles me direz-vous ? Par caprice d'enfant trop gâté est probablement la meilleure réponse. On a une quantité phénoménale de très belles sorties en ce moment, et il faut reconnaitre qu'une fois refermé ce magnifique ouvrage, je crois bien que je n'aurais jamais trop envie de le relire. C'est noir, très noir, et je ne parle pas là de la mise en couleur. Et finalement depuis que j'ai les 3 premiers tomes dans ma bibliothèque je n'ai pas eu le désir de les relire. 

    Cela n'est pas nécessaire pour apprécier une grande oeuvre qui marque me direz-vous. Certes. Mais la question qui m'est venue à la rédaction de cette chronique est de savoir si ce tome m'apportait quelque chose à cette fresque ? Malheureusement, pour moi non, certes les problématiques abordées ici sont majeures et essentielles, mais elles le sont à travers un personnage qui fait déjà partie du passé de cette histoire. D'un point de vue narratif, il nous manque donc je trouve de l'incertitude. De plus, un tome consacré essentiellement à un personnage d'Ogre majeur nous prive d'une bonne part de sympathie pour notre personnage principal. Dommage donc. 

    Vous me direz que dans cette chronique je me concentre essentiellement sur l"histoire, c'est vrai. Mais c'est tout simplement car pour ceux qui ont lu les 3 premiers, il n'y a rien à dire sur le travail fourni par Bertrand Gatignol. C'est magnifique, comme d'habitude. 

    Oui les Ogres Dieux est et reste une oeuvre majeure, et ce tome est très bon. J'y ai cependant moins pris de plaisir de lecture du dimanche, même ou peut être plus simplement parce que les réflexions poussées par cet opus me semblent être les plus abouties des 4 tomes. 

    Pour les afficionados de la série, ce tome est de toute façon nécessaire. Pour les autres, il est une aussi bonne entrée en matière que les 3 précédents pour découvrir un travail hors normes.

     

     

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    Retour utilisateur

    Commentaires recommandés

    Oui je pense que vu l'ampleur de ce qui avait été esquissé, et le succès commercial à priori de la série, il est quand même possible d'envisager une suite. Après perso, moi je ne me le suis pas pris celui là.

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      Note :
      Quel plaisir de lire un album comme Fidji ! On se laisse entrainer dans un road trip avec deux amis d'enfance pour projet d'aller au Fidji afin de profiter de la vie insulaire paradisiaque. Pierre-Denis Goux découpe son intrigue en sept chapitres pour que les héros lâchent prise sur leur quotidien toujours en questionnement sur les choix et comment on évolue en prenant de l'âge. Les rêves ne sont plus les mêmes et la réalité rattrape la vie de Vincent avec son emploi peu passionnant et l'achat d'un apparemment minuscule à Paris avec sa compagne. L'arrivée de son ami Sam va lui permettre un retour à l'insouciance. La partie graphique de Jean-Luc Cano est impressionnante, les dessins sont dynamiques sans perte de rythme durant les 160 planches de ce one shot. J'ai bien aimé les clins d'œil aux chanteurs faisant du stop sur le rebord de la route pendant que les deux amis voyagent sur les petites routes de France en direction de Biarritz.
      Le final est vraiment bien trouvé, on le sent arriver deux chapitres avant la conclusion mais c'est très bien amené. Fidji est une excellente surprise et un album fort et émouvant.
       
      • 1 réponse
    • Les aventuriers de l'Urraca
      Note :
      Ah tiens j'ai pris une claque. Il arrive parfois que l'on aborde une bd avec suffisance, se basant sur notre expérience de lecteur, et jugeant parfois sur un graphisme ou un style. Les aventuriers de l'Urraca m'a proposé cette expérience déroutante. Démarrer une bd en laquelle on ne croit pas 3 secondes, tourner les premières pages en confirmant cette première impression, et puis se faire happer, lentement mais surement, par ce récit, cet art de la narration, ce mélange particulier entre haut verbe et piraterie. On n'est pas dans De Cape et de Crocs mais parfois on s'en rapproche, avec toutefois une dramaturgie et une dureté du récit qui n'est guère comparable. On oscille en permanence entre philosophie et cruauté humaine, avec pourtant une grande cohérence. Mais ne vous y trompez pas, le capitaine vous charmera tout aussi surement qu'il charme son équipage. Attachez vous à ces pirates, embarquez dans leurs aventures parfois loufoques, il y a indéniablement de l'ïle au trésor dans ces Aventuriers de l'Urraca. Eh oui, comme vous le découvrirez bien assez tôt, le capitaine Sherman a effectivement toute sa place aux côtés de Long John Silver au rang des pirates qui vous marqueront de leur empreinte.

      Ne nous y trompons pas, si le dessin m'a piégé c'est qu'il peut faire un peu enfantin au premier abord, las comme son intrigue il se révèle finalement fourmillant de détails. S'il ne plaira pas à tout le monde, je n'ai que peu de doutes que comme le capitaine Sherman, il saura vous séduire et vous embarquer. 

      Seul léger bémol, la fin pourra paraitre un peu rapide ou fouillie mais je suis sûr qu'à la seconde lecture elle m'apportera encore d'autres éclaircissements.

      C'est une très très belle surprise et une magnifique lecture, qui me demandera d'ailleurs donc une seconde lecture pour mieux en apprécier la conclusion. Je ne peux que le recommander. Chapeau bas M. Rémi Farnos pour cet excellent ouvrage que vous avez réalisé seul.

       

      Petit point aux futurs acheteurs : oui elle n'est pas donnée, mais 232 pages c'est une très belle aventure qui vous attend. Les aventuriers de l'Urraca est l'une des pépites inattendues de ce début d'année
      • 4 réponses

    • Le roi des bugs tome 1
      Note :
      Des webtoons où le personnage principal se retrouve coincé dans un jeu vidéo, il y en a beaucoup et ils ne sont pas toujours très originaux. Le roi des bugs a quelques caractéristiques propres qui font que ce 1er tome est réussi, propose des idées originales et en font une bonne distraction. La suite nous dira si le développement tombera dans le classique (à avoir, des personnages qui vont évoluer suivant les règles du jeu vidéo) ou non.

      Voici donc les points importants du récit :

      -        Katsumi est l’un des développeurs du jeu et il est chargé de supprimer les bugs mais devant la quantité de problèmes il a préféré en transformer certains en gimmicks (ou easter egg pour les habitués), il s’agit de fonctions cachées qui se déclenchent en remplissant certaines conditions.

      -        Il n’est pas le seul développeur et ne connaît pas le jeu en détail mais il est le seul à connaître les bugs/gimmicks

      -        Katsumi n’est pas le seul individu qui va se retrouver projeté dans le jeu, en réalité tous les humains semblent avoir été touchés.

       

      Le roi des bugs n’est pas sans rappeler un peu Dungeon reset avec un personnage qui va, grâce aux bugs, contourner certaines règles, ce qui va forcément énerver le guide du jeu. Il y a de l’action mais aussi un peu d’humour. Il serait bon que cet équilibre perdure afin de ne pas tomber dans un récit centré sur l’acquisition des compétences et la chasse aux monstres. Tony est un auteur chinois, le webtoon compte plus de 110 chapitres à ce jour, il est toujours en cours et il est disponible sur la plateforme Piccoma.
      • 0 réponse
    • Fends le vent tome 2
      Note :
      Après sa course improvisée en centre-ville, Shôta Kikuzato décide de rejoindre le club d’athlétisme de son lycée. Il découvre un petit club, pas très assidu, mais avec quelques vrais passionnés qui lui prodiguent de bons conseils pour s’améliorer. A présent, il va falloir qu’il s’habitue aux prothèses sportives le temps que Chidori lui en fabrique une sur mesure.

      Le sport et le handicap sont deux sujets que je ne maitrise pas et je ne suis pas adepte non plus des compétitions d’athlétisme. Pourtant, Fends le vent me passionne, j’ai lu le manga d’une traite sans en perdre une miette ! Non seulement, on apprend beaucoup sur le handisport mais aussi sur la course toute simple et comment notre corps régit aux contraintes qu’on lui impose. En plus de cela, le personnage de Chidori apporte beaucoup de légèreté, voir une pointe d’humour.

      Non seulement ce manga nage en pleine actualité, à 4 mois des jeux paralympiques mais en plus il a une narration qui ne le catalogue pas dans un genre ou un autre et qui le rend à la fois intéressant et distrayant.
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