J’avoue, j’avais un peu peur de lire un énième manga sur les vampires mais j’ai été agréablement surprise. Même si on retrouve les codes du vampire : surpuissance, transmission par morsure, besoin de sang et crainte du soleil, l’histoire est tournée de façon à ne pas tomber dans le schéma classique.
L’histoire se déroule pendant l’ère Taisho, le Japon est plutôt prospère et se modernise grâce à son ouverture sur le monde. Mais dans l’ombre, un virus se propage et transforme les humains en vampires, le taux de survie à une morsure est faible mais ceux qui s'en sortent sont dotés de capacités supérieures. L’armée a décidé de monter une unité spéciale autour de ces nouveaux soldats afin de lutter contre les vampires « civils » cachés dans la population (dont certains sont violents) mais aussi pour les utiliser comme espions et super soldats.
Mars Red est un manga plus complet qu’il n’y paraît car il propose plusieurs histoires en une. Il y a les activités de l’unité « code zéro » avec ses combats et ses activités secrètes, l’histoire de Aoi Shirase jeune journaliste à la recherche de son ami perdu (qui est devenu membre de l’unité) et un fond politico-historique autour de l’importance de la militarisation du pays. Soutenu par un dessin de qualité qui oscille entre les différents aspects du manga, l’auteur prend le temps d’explorer tout un tas de thèmes annexes comme le deuil, la perte de l’humanité, l’immortalité…
Une fois n’est pas coutume, cette courte série (3 tomes seulement) est l’adaptation d’une pièce de théâtre, un anime est également disponible depuis 2021 en France. Difficile pour le moment de dire quel est l’objectif final de l’auteur mais en attendant, ce 1er tome est réussi et on ne voit pas le temps passer.
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