Ahah après deux première chroniques de bd classique, voici la chronique du premiuer ovni de cette rentrée, et on le doit à l'éditeur Soleil, une fois n'est pas coutume, surtout qu'il ne s'agit pas de la collection métamorphose.
Mezkal est une quête initiatique, envoyant un jeune américain sur les traces de son âme, puis de sa bien aimée, puis de son père au Mexique. Et pas n'importe quel Mexique, mais bien celui des gangs, des narcos mais aussi des chamans. Entre réflexions blasées, rares messages d'espoirs, et défouloir souvent gratuit, Mezkal est définitivement à part. Sans surprise je ne vous cache pas que sexe, violence, et drogues seront au programme de cette BD qui n'est définitivement pas à mettre entre toutes les mains.
Le style graphique se devant d'être à la hauteur d'une telle créativité débridée du scénariste, le dessin de Jef, dont je ne suis pas toujours friand colle ici comme un gant au propos avec ses planches parfois sublimes, toujours très inégales, et flirtant souvent avec l'absurde. Une fois Mezkal refermé, vous n'aurez probablement pas passé un mauvais moment de lecture. Reste à savoir ce que vous en retirerez in fine, et là c'est je crois bien plus aléatoire tant le message porté reste brumeux et opaque. Une façon finalement de ne pas répondre aux questions soulevées ?
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