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  • Mon bourreau de père est enfin mort


    Nickad
    • Scenariste: ARAI Piroyo Dessinateur: ARAI Piroyo Editeur: Meian Note :
      Résumé:

      Aujourd'hui encore, ma jeunesse me hante... L'histoire d'une femme qui a grandi dans la violence... Message aux parents qui maltraitent leurs enfants. Les enfants n'oublient rien. Ni les coups, ni les abus. Il en va de même pour les insultes et le sentiment d'être trahi sans cesse. J'aimerais que vous gardiez une chose en tête : Lorsque vous prendrez de l'âge, souvenez-vous que votre destin sera entre leurs mains. J'aspirais seulement à une vie normale... Avec des parents normaux... Au fil de ce one shot au vitriol, Piroyo ARAI revient sur sa relation avec son père abusif. Dans un style simpliste mais sans filtre, elle y évoque la brutalité omniprésente de sa jeunesse, l'ombre qu'elle a projetée sur sa vie, même après le décès de son père, mais aussi la froideur avec laquelle sa famille détournait le regard.

      Type: Manga L'acheter sur bdfugue Genre: Drame Prix: -- Nb de pages: --
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    Piroyo Arai revient sur son passé depuis sa petite enfance jusqu’à l’époque actuelle. Dans sa famille, il y a trois enfants, elle est la plus jeune et a deux grands frères. Il y a sa mère une femme déchirée entre plusieurs sentiments et situations mais il y a surtout le père, bien sous tous rapports et charmant au dehors, il est un monstre en privé : il boit plus que de raison, bat sa femme et ses enfants. Les enfants grandissent dans la peur, la mère est partagée entre leur protection et la nécessité de rester pour pouvoir leur offrir des études plus tard.

    Piroyo grandit tant bien que mal, elle espère désespérément que quelqu’un vienne les aider mais ne pourra s’éloigner de cette famille qu’à 20 ans. Sauf que le mal est fait, ses rapports avec les autres sont biaisés. Elle raconte alors le long parcours et travail qu’il a fallu pour changer et mettre des mots sur ce qu’elle ressentait.

    Le témoignage de l’auteur est poignant, elle montre le quotidien terrible dans lequel vivent les personnes victimes de violence, et puis il y a l’attente insoutenable de voir venir de l’aide qui ne viendra jamais tant son père est « parfait » avec les gens extérieurs, le désespoir de comprendre que personne ne pourra la croire et qu’elle ne peut compter que sur elle-même. Elle décrit l’influence que ces violences ont eu plus tard dans sa vie, ce besoin maladif d’affection, cette peur permanente de voir le monstre revenir ou de le voir surgir en elle, qui porte les mêmes gènes, une lutte permanente pour ne pas reproduire la même situation.

    Mais ce qui est bien c’est qu’elle s’en est sortie, même si tout n’est pas parfait, et qu’elle raconte le cheminement et les aides qui lui ont permis d’avancer. D’une part, elle dénonce pour qu’il y ait une prise de conscience, et de l’autre, elle tend la main à ceux qui auraient vécu des situations similaires en leur disant qu’ils peuvent trouver du soutien, qu’ils ne sont pas seuls.

    Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur ce livre tellement il est riche et fort. Je ne peux que vous le conseiller.

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    • Preview - Opportune
      Drakoo et 1001bd sont heureux de vous proposer les 15 première page du nouveau one shot "Opportune" à paraitre le 02/05/2024
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    • Fidji
      Note :
      Quel plaisir de lire un album comme Fidji ! On se laisse entrainer dans un road trip avec deux amis d'enfance pour projet d'aller au Fidji afin de profiter de la vie insulaire paradisiaque. Pierre-Denis Goux découpe son intrigue en sept chapitres pour que les héros lâchent prise sur leur quotidien toujours en questionnement sur les choix et comment on évolue en prenant de l'âge. Les rêves ne sont plus les mêmes et la réalité rattrape la vie de Vincent avec son emploi peu passionnant et l'achat d'un apparemment minuscule à Paris avec sa compagne. L'arrivée de son ami Sam va lui permettre un retour à l'insouciance. La partie graphique de Jean-Luc Cano est impressionnante, les dessins sont dynamiques sans perte de rythme durant les 160 planches de ce one shot. J'ai bien aimé les clins d'œil aux chanteurs faisant du stop sur le rebord de la route pendant que les deux amis voyagent sur les petites routes de France en direction de Biarritz.
      Le final est vraiment bien trouvé, on le sent arriver deux chapitres avant la conclusion mais c'est très bien amené. Fidji est une excellente surprise et un album fort et émouvant.
       
      • 0 réponse
    • Les aventuriers de l'Urraca
      Note :
      Ah tiens j'ai pris une claque. Il arrive parfois que l'on aborde une bd avec suffisance, se basant sur notre expérience de lecteur, et jugeant parfois sur un graphisme ou un style. Les aventuriers de l'Urraca m'a proposé cette expérience déroutante. Démarrer une bd en laquelle on ne croit pas 3 secondes, tourner les premières pages en confirmant cette première impression, et puis se faire happer, lentement mais surement, par ce récit, cet art de la narration, ce mélange particulier entre haut verbe et piraterie. On n'est pas dans De Cape et de Crocs mais parfois on s'en rapproche, avec toutefois une dramaturgie et une dureté du récit qui n'est guère comparable. On oscille en permanence entre philosophie et cruauté humaine, avec pourtant une grande cohérence. Mais ne vous y trompez pas, le capitaine vous charmera tout aussi surement qu'il charme son équipage. Attachez vous à ces pirates, embarquez dans leurs aventures parfois loufoques, il y a indéniablement de l'ïle au trésor dans ces Aventuriers de l'Urraca. Eh oui, comme vous le découvrirez bien assez tôt, le capitaine Sherman a effectivement toute sa place aux côtés de Long John Silver au rang des pirates qui vous marqueront de leur empreinte.

      Ne nous y trompons pas, si le dessin m'a piégé c'est qu'il peut faire un peu enfantin au premier abord, las comme son intrigue il se révèle finalement fourmillant de détails. S'il ne plaira pas à tout le monde, je n'ai que peu de doutes que comme le capitaine Sherman, il saura vous séduire et vous embarquer. 

      Seul léger bémol, la fin pourra paraitre un peu rapide ou fouillie mais je suis sûr qu'à la seconde lecture elle m'apportera encore d'autres éclaircissements.

      C'est une très très belle surprise et une magnifique lecture, qui me demandera d'ailleurs donc une seconde lecture pour mieux en apprécier la conclusion. Je ne peux que le recommander. Chapeau bas M. Rémi Farnos pour cet excellent ouvrage que vous avez réalisé seul.

       

      Petit point aux futurs acheteurs : oui elle n'est pas donnée, mais 232 pages c'est une très belle aventure qui vous attend. Les aventuriers de l'Urraca est l'une des pépites inattendues de ce début d'année
      • 2 réponses

    • Le roi des bugs tome 1
      Note :
      Des webtoons où le personnage principal se retrouve coincé dans un jeu vidéo, il y en a beaucoup et ils ne sont pas toujours très originaux. Le roi des bugs a quelques caractéristiques propres qui font que ce 1er tome est réussi, propose des idées originales et en font une bonne distraction. La suite nous dira si le développement tombera dans le classique (à avoir, des personnages qui vont évoluer suivant les règles du jeu vidéo) ou non.

      Voici donc les points importants du récit :

      -        Katsumi est l’un des développeurs du jeu et il est chargé de supprimer les bugs mais devant la quantité de problèmes il a préféré en transformer certains en gimmicks (ou easter egg pour les habitués), il s’agit de fonctions cachées qui se déclenchent en remplissant certaines conditions.

      -        Il n’est pas le seul développeur et ne connaît pas le jeu en détail mais il est le seul à connaître les bugs/gimmicks

      -        Katsumi n’est pas le seul individu qui va se retrouver projeté dans le jeu, en réalité tous les humains semblent avoir été touchés.

       

      Le roi des bugs n’est pas sans rappeler un peu Dungeon reset avec un personnage qui va, grâce aux bugs, contourner certaines règles, ce qui va forcément énerver le guide du jeu. Il y a de l’action mais aussi un peu d’humour. Il serait bon que cet équilibre perdure afin de ne pas tomber dans un récit centré sur l’acquisition des compétences et la chasse aux monstres. Tony est un auteur chinois, le webtoon compte plus de 110 chapitres à ce jour, il est toujours en cours et il est disponible sur la plateforme Piccoma.
      • 0 réponse
    • Fends le vent tome 2
      Note :
      Après sa course improvisée en centre-ville, Shôta Kikuzato décide de rejoindre le club d’athlétisme de son lycée. Il découvre un petit club, pas très assidu, mais avec quelques vrais passionnés qui lui prodiguent de bons conseils pour s’améliorer. A présent, il va falloir qu’il s’habitue aux prothèses sportives le temps que Chidori lui en fabrique une sur mesure.

      Le sport et le handicap sont deux sujets que je ne maitrise pas et je ne suis pas adepte non plus des compétitions d’athlétisme. Pourtant, Fends le vent me passionne, j’ai lu le manga d’une traite sans en perdre une miette ! Non seulement, on apprend beaucoup sur le handisport mais aussi sur la course toute simple et comment notre corps régit aux contraintes qu’on lui impose. En plus de cela, le personnage de Chidori apporte beaucoup de légèreté, voir une pointe d’humour.

      Non seulement ce manga nage en pleine actualité, à 4 mois des jeux paralympiques mais en plus il a une narration qui ne le catalogue pas dans un genre ou un autre et qui le rend à la fois intéressant et distrayant.
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