Accusé à tort d’avoir tué treize voyous, Kôtarô Kudô est condamné et envoyé sur une ile où se situe une prison-école spéciale remplie de jeunes meurtriers. Il doit à présent assister aux cours pour devenir un tueur professionnel mais l’apprentissage se fait de manière extrêmement violente et le taux de survie est faible. C’est d’autant difficile pour lui qu’il est a priori le seul à n’avoir jamais tué personne.
Les cinq tomes de la série sont sortis simultanément avec la possibilité également d’avoir un coffret pour les ranger. L’histoire se situe à la croisée de Bosse ou crève et de Battle royale : on a un jeune homme innocent envoyé dans un environnement carcéral hyper violent et une classe qui est poussée à s’entretuer ou tout au moins à voir ses effectifs diminuer drastiquement.
Le manga fait la part belle aux scènes d’action et de combat, et on pourrait même dire qu’il n’y a presque que ça. Si la violence n’est pas aussi morbide et écœurante que dans Pumpkin Night, elle n’en reste pas moins choquante et grandement gratuite.
Le seul point vraiment intéressant du livre (en tout cas pour le moment) est le suspens autour de la présence de Kudô à cet endroit : pourquoi est-ce qu’il y a eu un coup monté pour l’accuser ? Est-ce une volonté du gouvernement pour former un agent secret d’élite ? Est-ce une expérimentation sur les comportements ou la psychologie ? A ce stade, il n’y a pas d’indice.
Graphiquement parlant, le dessin n’est pas au top, on a vu mieux dans la finesse des traits… Bref, j’espère qu’il y aura une réponse satisfaisante à la fin du scénario pour que Murder lock ne soit pas qu’un manga violent pour être violent avec pour seul atout une galerie des monstres plus timbrés les uns que les autres.



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