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  • Otzi, une vie décongelée


    Kevin Nivek
    • Scenariste: Colocho Dessinateur: Colocho Editeur: La boite à bulles Note :
      Résumé:

      En 1991, à la frontière entre Alpes italiennes et autrichiennes, un couple de randonneurs découvre le corps d'un homme momifié, bientôt baptisé Ötzi. Une découverte qui soulève bien des questions : Qui est-il ? À quoi avait ressemblé sa vie ? Pas facile de le dire... d'autant que l'homme en question est mort il y a plus de 5 000 ans, à la fin du Néolithique. Heureusement pour les chercheurs, l'ancêtre a passé toutes ces années enfoui sous la glace et en est sorti sacrément bien conservé, malgré son âge avancé ! Pourtant, si les études ont permis de déterminer sa condition physique ou encore la composition de son dernier repas, certaines zones d'ombre demeurent. Impossible de connaître précisément son histoire et de savoir ce qui l'a mené à gravir la montagne, jusqu'à plus de 3000 mètres d'altitude, une pointe de flèche dans le dos. Mais où s'arrête le champ de compétences de la science commence celui de l'imagination ! Colocho nous raconte la vie d'Ötzi et comble ses parts d'ombre avec humour et vraisemblance. En résulte l'histoire captivante d'un homme à qui un oracle a prédit la renommée... d'ici quelques millénaires !

      Type: BD Europeene L'acheter sur bdfugue Genre: Historique Prix: 22 Nb de pages: 224
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    Nous avons tous été marqués par cette découverte incroyable dans les Alpes austro-italienne à plus de 3000 mètres d'altitude . Deux randonneurs découvraient le cadavre d'un homme âgé d'environ 5000 ans , en excellente condition de préservation . Une véritable mine d'informations pour les paléontologues et autres historiens ! Colocho s'empare de cette trouvaille et raconte ce qu'aurait pu être la vie d'Otzi au néolithique . En s'appuyant sur une solide documentation , il relate le quotidien de nos ancêtres dans une débauche d'action et rebondissements . Comment notre cher ancêtre a pu se retrouver isolé de son groupe à haute altitude avec une flèche en silex planté dans l'épaule gauche ? En alternant époque moderne (1991 date de la découverte) et néolithique , il narre l'épopée de cet homme âgé de 46 ans sachant travailler le cuivre pour en faire des outils . Plus les paléontologues en apprennent sur sa dépouille et plus le récit avance vers son inéluctable conclusion fatale . Ce parallèle apporte un dynamisme saisissant et donne des airs d'enquête à l'histoire , histoire avec un grand H ! Certes la pagination est importante , mais il décompose son "gaufrier" en 6 cases (le plus souvent) , avec de nombreuses scènes d'actions sans dialogues . Il réalise ses planches dans un noir et blanc sans trop d'ombrages puissants , apportant ainsi clarté et luminosité . Les dialogues sont ciselés et fleuris , l'humour est présent au hasard des pages . On peut aisément basculer d'une scène légère à de l'horreur pure baignée par le sang des nombreux conflits présents à cette époque . J'émettrais une réserve sur les représentations de guerres , assez confuses parfois , les personnages se mélangent dans une anarchie de corps enchevêtrés , on ne situe plus trop qui est qui ! Cela reste un "docu-fiction" de bonne qualité qui ne pourra qu'améliorer votre culture générale sur cet âge du bronze , vieux de plus de 5000 ans !

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  • Dernières Critiques

    • Dans l'indifférence générale
      Note :
      Voilà un sacré coup de coeur pour cet "essai" graphique au dessin somptueux et innovant dans son découpage, ainsi que le propos si fort et lourd de conséquences. Je lui souhaite la même réussite dans les bacs des libraires que Le monde sans fin de Jancovici et Blain (Dargaud). Dans un genre moins scientifique mais avec des phrases "coup de poing" et surtout une symbiose des cases dessinées ingénieuse et parlante, Roberto Grossi frise le génie pour imprimer notre rétine de messages. On se rend bien compte que nos petits gestes écologiques ne suffisent plus, il devient impératif d'imprimer une direction responsable aux élites gouvernantes. Nous faisons partie des pays les plus riches et nous polluons sans vergogne avec des chiffres de production de CO2 inimaginables. Sur la même ligne que Jancovici, Roberto Grossi "accuse" le capitalisme et sa surproduction, on pense ainsi à la "décroissance" souhaitée par l'ingénieur français. Il démontre chiffres à l'appui l'accentuation majeure de nos rejets de gaz à effet de serre depuis la révolution industrielle anglaise avec la machine à vapeur de Watt notamment. Un peu plus de 200 ans durant lesquels les progrès scientifiques ont été les plus importants mais aussi les plus néfastes pour la planète bleue. L'auteur utilise subtilement en fil directif de l'histoire un homme dans l'océan, seul, avec en face un requin fonçant gueule béante vers lui ! La catastrophe est imminente, que peut-il faire ? Nous en sommes là avec Taylor Swift prenant son jet privé comme l'on prendrait son scooter pour aller chercher du pain. Il raconte aussi ses souvenirs d'enfance en voyage à Chamonix et sa Mer de glace, glacier en constant retrait depuis des années. J'ai vu aussi le glacier lors de ma jeunesse et j'y retourne régulièrement avec le Montenvers, on ajoute toujours plus de marches pour descendre arpenter la glace... Jusqu'où allons nous descendre ? A lire et à faire lire à tous vos proches. 
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    • Kabuki
      Note :
      Le duo de bienfaiteurs qui nous avaient enchantés avec Shamisen (Ankama) remet ça avec une quête identitaire sur fond de folklore japonais. On connait cette forme théâtrale du Kabuki, qui allie danse, musique, dramaturgie et de nombreux costumes. Les auteurs attribuent au personnage principal le nom de Kabuki, en digne représentant de cet art né au début du XVII ème siècle sous l'ère Edo. D'emblée on est frappé par la virtuosité graphique et le sens de la mise en scène, chaque case se contemple car la suivante lui ressemble mais avec une lueur un peu plus prononcée et cela va en s'accentuant jusqu'à la découverte de Kabuki en scène, c'est un enfant déguisé en femme. Dans une société patriarcale comme l'est le Japon, cela passe plutôt mal et Yokai ainsi qu'humains ne cessent de l'humilier et le décourager dans cette voie ! Kabuki persévère et multiplie les expériences pour trouver son véritable "moi" et vivre en paix avec lui/elle. De nombreux passages oniriques sont dessinés avec grand talent, on saisit parfaitement la métaphore de la chrysalide et du papillon. J'insiste vraiment sur les nombreuses qualités graphiques qui m'avaient enthousiasmées lors de la lecture de Shamisen. le traitement des jeux de lumières, la finesse du trait, Guilherme Petreca est un grand talent. Le scénariste Tiago Minamisawa a voulu rendre hommage aux personnes transgenres tuées au Brésil, le pays détient d'ailleurs le plus haut taux de meurtre envers cette communauté dans le monde. Cela donne une lecture spirituelle et contemplative, peut-être un peu moins accessible que Shamisen. A découvrir !
      • 0 réponse
    • Partitions irlandaises tome 3 (fin) - Le refrain
      Note :
      Voici le dernier tome de cette trilogie de Kris et Bailly sur l'histoire conflictuel de l'Irlande du Nord et le conflit entre catholique et Protestant.

      Ce tome trois, que l'on a attendu longtemps, conclu de bien belle façon cette histoire de famille et qui nous montre qu'il est tous sauf aisé de se défaire de l'historique familial.

      Entre suspens, échange de coup de feux et révélations sur le passé de chacun, on a un troisième tome sans temps mort pour une trilogie engagée qui nous raconte l'histoire d'un petit bout de terre qui cherche à se défaire des histoires du passé pour se focaliser sur l'avenir.

      Note : dû au temps espacé ( tous les deux ans) de parutions des albums, je conseille une relecture de l'intégrale pour bien apprécier ce troisième tome.
      • 0 réponse
    • Coups de coeur
      Note :
      Dans cette autobiographie, l'autrice Tcheque Jislová nous livre une véritable psychanalyse sur sa relation à... l'amour. Rien de moins que ca. Une grande question qui travaille tout le monde mais qui est encore plus prégnant chez Štěpánka vu... ce que l'on apprend sur son passé.

      Je ne vous révèlerais pas cette surprise mais vous encourage à découvrir cette BD qui réussit, sur un très gros volume de pages, à nous accrocher de bout en bout. Le graphisme dynamique et un choix de nuance de rouge très intelligent. Štěpánka joue avec les pages et les limites de la BD pour nous livrer un ensemble réussi qui réussi, malgré le sujet déjà vu et revu, à ne pas nous ennuyer et à nous faire réfléchir sur notre définition à l'amour et au sexe opposé.

      Petite cerise sur un gâteau déjà beau, Štěpánka nous livre quelques pages de psychologie infantile intéressante et documentée.
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    • Beast king and medicinal herb tome 2
      Note :
      Le tome 1 de The beast king and medicinal herb était une des bonnes surprises de ce début d'année avec un point de vue rafraîchissant sur les monstres des donjons.

      C'est donc un peu tristement que j'ai découvert que ce tome deux rentrait deja "dans le rang". Non pas qu'il ne soit mauvais. On découvre des nouveaux monstres dans un nouveau donjon et notre héroïne avance dans sa compréhension de Galion.

      Mais on est déjà dans l'aventure qui part pour être super linéaire avec à chaque épisode son donjon et chaque donjon son monstre à soigner. C'est dommage car le premier avait bien utilisé le copain "différence de point de vue" entre monstres et humains tout comme la fait que c'est le gagnant qui écrit l'histoire.

      J'aurais préféré retrouver cela plutôt que de découvrir un super gros monstres qui vole avec ses poils....

      J'espère que le tome trois me surprendra en tout cas !

       
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