3 ans après la parution du tome 1 de cette adaptation en roman graphique du roman éponyme de Marie-Aude Murail voici arriver le second tome. Miss Charity nous entraine dans le quotidien d'une jeune fille de bonne famille de l'Angleterre de la fin du 19ème siècle, pleine d'imagination, de curiosité et d'enthousiasme.
Les aquarelles d'Anne Montel transcrivent assez bien le ton littéraire de cette adaptation, et si je les trouve parfois un peu inégales, notamment sur le traitement des visages, la colorisation toute en nuance et la légèreté du trait font merveille pour cette ambiance de bonnes familles anglaises de la fin du 19ème siècle.
Le propos quand à lui reprend après le départ de deux figures tutélaires de Miss Charity et c'est en leur absence qu'elle va du haut de ses quinze ans commencer à affronter le monde, ses réalités, et se préparer à son passage dans l'âge adulte. Elle reste heureusement toujours aussi originale et intéressante.
Ce second tome plaira aux amateurs du roman ou du premier volume, pour les autres, il faudra en passer par l'un ou l'autre pour raccrocher les wagons.
Bon soyons francs, je n'avais pas plus que ça envie de lire Au nom de Catherine. D'abord la couverture ne m'a pas attirée, trop austère. Ensuite je n'ai pas lu la première adaptation intitulée La guerre de Catherine qui avait remporté le fauve jeunesse à Angoulême en 2018. Pour finir je n'étais pas sûr d'avoir envie de lire sur les thèmes abordés dans cette bd.
Et puis bon, on est sérieux où on ne l'est pas, je l'ai donc ouverte. Et j'ai été happé littéralement. Je me suis régalé, c'est fluide, c'est fin. Les dessins sont parfaits, avec cette empathie naturelle de Mayaen Goust pour ses personnages qui se ressent dans son trait, un régal. Les dialogues sont ciselés, les émotions bien rendues, on est dans le combat et pas dans l'auto apitoiement. C'est beau c'est positif, c'est fort. C'est un très beau roman graphique.
Je ne peux que vous en recommander la lecture. Et puis comme jeune papa d'une petite fille, ce roman graphique sera dans ma bibliothèque pour quand elle aura la curiosité de le lire. Une réussite donc.
Les bonnes nouvelles se cumulant parfois, on va bientôt vous en faire gagner un exemplaire par concours !!!!
J'aime bien cette série chez Rue de Sèvres qui vient nous parler de philosopie en la vulgarisant un peu, mais aidé de véritables professeurs de philosophie. Certes cela n'a que peu à voir avec mon univers de la bd habituel, mais je vous avoue qu'en vieillissant, certains de mes cours de philosophie me sont restés en mémoire et ont pris du sens avec le temps, l'expérience, les épreuves.
Bref, j'apprécie un peu de philosophie accessible. Nietzsche étant par exemple un peu trop touffu pour moi, ce Libres de penser vient, en plus de mettre en lumière des personnages que l'histoire a un peu oublié, jeter des sujets passionnants avec des approches pas forcément classiques. De beaux sujets de réflexion et d'enrichissement intellectuel, faits pourtant en douceur.
C'est parfois honteux, mais c'est un ouvrage que je recommande pour ceux qui aiment parfois lire de petits passage lors de moments de calme et d'intimité. Oui sur les toilettes par exemple. On apprendra ici, tout en finesse, sans facilité, mais avec fluidité.
Le dessin de Marie Dubois et sa mise en scène sont finalement très classiques, et malheureusement l'amateur de bd n'en retiendras peut être pas grand chose, mais l'essentiel est ici ailleurs, et son trait permet de garder la fluidité de la pensée.
Mo tome 1 débute une nouvelle trilogie d’heroic fantasy avec l’introduction du contexte et des enjeux de pouvoirs mais aussi de légitimité sur la succession d’un royaume. En effet, la reine gouverne en l’absence de son mari disparu depuis trop longtemps alors qu’un fils illégitime vient réclamer son droit au trône accompagné d’une armée conséquente. L’histoire se met en place avec beaucoup de dialogues dans la première partie afin d’installer les problématiques. L‘histoire se centralise autour de la jeune princesse fugueuse et aventurière. Le récit reste pour le moins très classique pour ce registre, proche de la série Game of throne pour les jeux de guerres et alliances entre les royaumes. Les deux dessinateurs Lucio Leoni et Emmanuela Negrin se chargent de la partie graphique dans un style semi-réaliste.
Cette trilogie conviendra en premier lieu à un public adolescent avec sa partie graphique plus adaptée pour eux.
Bon qu'on se le dise, je n'ai guère l'âme d'un botaniste, ou d'un contemplatif. C'est bien là, l'une des réussite majeure de ce remarquable roman graphique, qui en plus de nous livrer des réflexions pas dénués d'intérêt sur nos natures humaines, nous livre un portrait de forêt comme je n'en avais que trop peu lu jusqu'ici. Foisonnant de détail, véritable livre ambiance, on suit le projet fou de l'auteur du livre à l'origine de cette BD. Mais quelle riche idée que d'avoir adapté ce livre en BD, je trouve que c'est le support idéal pour nous rendre au mieux cette expérience.
Amis lecteurs, amis de la nature, amis de la philosophie et des questionnements intérieurs, ne passez pas à côté de cette petite pépite, merveilleusement agréable à lire et intéressante. Je ne m'y suis pas ennuyé deux secondes. Bravo donc aux auteurs !
Et hop voici le second tome de cette trilogie, adaptée d'un roman de Pierre lemaitre, l'un des maitres français du Polar. On plonge ici dans les rouages des grandes entreprises et dans leurs dysfonctionnements en ressources humaines dont l'intrigue va se servir pour nous brosser un polar efficace et crédible. Les personnages sont toujours très cohérents et le dessin de Giuseppe Liotti est bon pour nous restituer cette ambiance de huis clos qui constitue l'un des arcs narratif de l'intrigue.
Ce tome 2 fait bien avancer les choses, et l'on sent le dénouement approcher, avec la révélation d'une partie des rouages du "crime". On a hâte de lire la fin de cette histoire dans le prochain tome ! Vite !