Red room est un titre à ne pas mettre en toutes les mains par sa thématique gore et très trash. Pour information, ce titre est interdit à la diffusion dans cinq pays. Je connaissais des interdictions pour les films mais pas pour les comics. Ed Piskor explique avoir été bercé par les auteurs d'horreur comme Stephen King, Clive Barker et bien autres encore dans le domaine de l'horreur mais aussi des films de genre à l'époque des magasins de location de films. L'auteur a pris le temps de réaliser ce titre choquant entre deux autres productions. Pour l'histoire, les red room sont des snuff movie réalisés en live où des tueurs en série se donnent en public devant des caméras sur un site du dark net. Ainsi, des gens peuvent suivre les exécutions ou tortures en échanges de paiement en bitcoins. Ce phénomène de red room est une légende urbaine du dark web et Piskor exploite à fond l’idée. Les lecteurs peuvent s'attendre à des histoires très violentes, en même temps la couverture en donne un bon aperçu. Les dessins de Piskor sont en noir et blanc avec des dégradés de gris, l'auteur explique ses influences de dessinateurs dans la préface. Le style est semi-réaliste avec des personnages souvent déformés ou avec des défauts exagérés. L'album se termine avec des bonus commentés par Piskor, une galerie d’illustrations et la première version de la première histoire en crayonné pour comparer.
Vous l'aurez compris Red room est le titre le plus trash que j'ai eu l'occasion de lire, encore plus que la référence Crossed. Red room est réservé à un public plus qu'averti !
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