Je ne sais pas qui a eu l'idée en premier, mais ici on suit l'histoire d'un Rocking chair qui passe de main en main à la grande époque de l'ouest sauvage. Et cette montre... ah non oui c'est ça le truc. On n’est pas très lin du scénario de Go West Young ! A la temporalité près. Et c'est cette temporalité qui fait tout. Ici on ne bouge pas d'un siècle à l'autre. On suit la vie de notre chaise au jour le jour et sur une durée courte.
Un suivi sur 14 ans. 14 années ou notre Rocking chair passe par toutes les mains et tous les états. Comme dans l'ouvre de Tiburce Oger, on passe par des indiens, les gangsters, les joueurs de saloon. Mais là où la BD de Tiburce Oger est remarquable par son changement d'ambiance et d'atmosphère par changement de dessinateur, celle-ci est tout autant remarquable pour.... l'inverse.
En effet on suit avec émotions le destin de notre rocking chair. On réussit à s'émouvoir des différences de traitements qui lui sont accordés. Le temps qui passe pour notre chaise et les silences qui vont avec sont autant de temps qui nous permette de bien apprécier le travail de Alain Kokor mais aussi la poésie et la brutalité qui se dégage de cette époque.
Amis fans de BD, n'y voyez pas un doublon de Go West Young man, ça serait bien trop réducteur pour une bd qui est finale bien différente en terme de ressentie.
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