La Cité-prison est une ville où tous les prisonniers sont enfermés, une ville isolée du reste par de grands murs infranchissables mais où la population carcérale a fini par se construire une vie avec ses propres règles, avec des familles qui se créent et qui procréent. Chloé est une enfant née dans cette ville impitoyable, elle vit seule avec son petit frère encore bébé. Ils ne sont jamais sortis de leurs appartements et leurs parents ont disparus. Alors quand leur voisin leur propose de s’échapper avec lui, Chloé finit par le suivre mais dans sa fuite, elle est séparée de son frère. Des années plus tard, elle reviendra pour le retrouver.
Soloist in a cage est d’abord une claque visuelle, un dessin détaillé et fourni qui fait ressortir toutes les émotions de cet endroit. On y sent le froid de la neige, l’obscurité de la ville, la noirceur des habitants. Puis arrive le contraste avec la présence de ces deux enfants qui survivent, une vie malgré tout joyeuse avec des rires et des danses. Ensuite une Chloé partagée entre désespoir et espoir, avec une volonté capable de renverser des montagnes, des rencontres fortes, des personnages singuliers…
Le livre nous entraine avec lui dès le début et ne nous lâche plus, tout est soigné, le graphisme comme le scénario. Je n’ai qu’une crainte que les 3 tomes de la série soient trop courts ! Un premier tome à lire et à savourer.
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