
Gardez bien en tête 4 points important quand à l'auteur de cette chronique, à savoir moi :
1. J'ai un chien
2. J'aime la montagne.
3. Je n'avais jamais lu le roman.
4. J'adore les dessins de Jose Luis Munuera
C'est important, car le point 1 conditionne beaucoup le sensibilité que l'on aura à la lecture de cet ouvrage, tous comme dans une moindre mesure j'imagine les points suivants. Gardez donc cela en tête en lisant ce qui suit.
Je n'étais pas particulièrement emballé à la lecture de cet ouvrage, que je redoutais trop mélencolique/introspectif pour ma soif d'aventures dessinées actuelle. Comme quoi même au bout de plus de trente ans d'amour de la bd, on continue de penser des bêtises. Et oui, évidemment, sous estimer Jose Luis Munuera est une Monumentale erreur ! Son dessin est encore une fois sublime, plus réaliste que sur certaines de ces dernières sorties, plus contemplatif aussi, on sent qu'il a lui aussi été contaminé par ce récit, mais aussi par ces paysages, ce Vercors, et ces Alpes que l'on aime tant.
L'histoire elle est plus classique, plus convenue, mais elle est racontée avec une belle pudeur, avec plus de détails que de grandes philosophies, ce qui la rend riche de ce qui n'est pas écrit ou dit. Les personnages sont tous sublimes et travaillés, vivants, et nous inspirant vite une forte empathie. Les émotions sont présentes, mais adoucies par la montagne, par la pudeur des auteurs. Et puis il y a cette ode à la nature, à la liberté, et à la fuite qui résonne en douceur en arrière plan.
C'est une très belle bd, de celle qui provoque des émotions, et que vous pourrez rouvrir un jour juste pour la contempler. Ne passez à côté que si vous êtes vraiment allergique aux animaux.
Et merci M. Munuera.
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