Avec Azzarello aux manettes et Maleev aux dessins, on pouvait s'attendre à un one shot violent et dérangeant.
Et bien cela n'a pas manqué. Azzarello nous livre une "suicide squad" encore plus tordu que d'habitude, mais il utilise surtout l'un des personnages les plus controversés de l'univers de Batman : Red Hood. Jason Tood, revenu d'entre les morts après un passage dans le puis de Lazar, est un héros violent à qui la mort à fait prendre conscience qu'il fallait se débarrasser du crime de façon définitive. Alors imaginer qu'on lui propose de vers un terme à la vie de .... celui qui l'a tué ?
Comme souvent chez Azzarello, les esprits des héros n'ont pas la vie facile et ils sont tiraillés entre le bien et le mal et Red Hood est un héros parfait pour cela. Azzarello veille intelligemment à ne pas s'éparpiller et à rester concentré sur Red Hood et Harley Quinn en prenant des figurants de seconde zone pour le reste de l'équipe. Il réussit aussi le tour de force de faire du rôle d'Harley autre chose qu'un rôle de coqueluche de DC. Son rapport avec le Joket et son passif en font un personnage central et important de l'histoire.
Bien épaulé par Maleev et ses dessins aussi sombres que réalistes, Azzarello nous livre donc un bon mélange entre polar très sombre et super héros avec, comme a son habitude, une fin qui laisse à penser.
D'ailleurs, je cherche quelqu'un pour discuter de la fin 🙂
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