Si le nerve gear utilisé au début de la saga SAO permettait de vivre une expérience virtuelle en connectant directement son esprit avec le jeu (donc possibilité de jouer pendant son sommeil !), le nouveau système Augma permet de superposer des images virtuelles à la réalité, un peu comme les pokémon ont envahis nos rues. La conséquence principale se situe au niveau du corps, si dans un jeu normal, vous faites bouger vos avatars grâce à vos mains, ici vous devez vraiment bouger votre corps, il vaut donc mieux être sportif.
SAO explore encore une fois 2 thèmes récurrents : les possibilités d’avancées technologiques dans le domaine du virtuel et du jeu et les dérives et dangers que cela peut avoir. On a vu dans des arcs précédents, notamment mother’s rosario que cela pourrait permettre à une personne malade, alitée, de vivre des expériences et de faire des rencontres comme une personne normale, mais on a vu aussi que l’intrusion dans l’esprit pouvait avoir des conséquences.
Et c’est exactement cet aspect qui est à l’étude dans Ordinal Scale : peut-on reconstituer quelqu’un à partir des bribes de souvenirs des personnes qu’elle a rencontrées ? peut-on extraire des souvenirs d’un esprit et surtout peut-on le faire sans endommager cet esprit ?
Encore une fois, SAO mêle habilement l’action dans des mondes de fantasy et la réflexion. On a plaisir à retrouver nos héros, à voir l’évolution de leur histoire. Et bien que la trame d’un arc à l’autre reste sensiblement la même, l’auteur arrive a toujours aller plus loin dans l’exploration des possibilités scientifiques.
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