Il est quand même fort ce James Tyrion IV. Il réussit à nous faire croire à quelque chose de complètement aberrant : et si le monde était régi par une force qui le transformait en fonction de la croyance des foules ?
Vous connaissez l'adage qui dit que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoires. Et si c'était le plus grand nombre et se croyance qui réécrivait l'histoire ? N'avez-vous jamais eu l'impression que, à force de regarder des histoires glauques de tueur en série à la maison, vous aviez l'impression d'an croiser à chaque coin de rue ? Idem pour les agents du gouvernement ?
ET bien James Tyrion IV nous montre un département qui est dédié à la lutte contre les fausses informations qui, si elles prennent trop d'ampleur, pourrait prendre la place de la réalité, sans que personne ne s'en aperçoive. Mais la question qui s'amène à notre héros : c'est quoi la vérité alors ?
Malgré ma répulsion envers les complotistes et le refus de la réalité, j'ai été marqué par cette histoire. Cette histoire est dure et sans pitié. Sans pitié pour les optimistes qui croient que l'homme a forcément du bon en lui.
Le dessin de ce premier tome est parfaitement en phase avec le scénario : sombre et torturé.
Clairement cette série a pour moi tout pour être un must. Mais il mêle la complexité d'un Black Monday murders et le graphisme d'un arkham asylum.
A 10 euros c'est une bonne affaire mais vous êtes prévenus. Et n'oubliez pas : le drapeau sur la lune, il flotte ou il ne flotte pas ?
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