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Le Passager


Monfreid...
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LE PASSAGER Tome 1 La traversée des nuages.

Par : Vink

Résumé :
Sao Polo. L'action débute sur une plage. Un homme, Charles, est emporté par le vent lors d'un concours de cerfs-volants. Il se retrouve alors dans un pays inconnu…


Avis : (Cet album possède une magnifique préface.)
La première chose que l’on se dit en le feuilletant est « c’est beau ! ». Vink est de ces auteurs à la patte identifiable entre milles et inimitable. Il fait le choix ici de « grossir » les têtes de ses personnages, ce qui n’est pas sans rappeler les héros de « Schninkel ». Immédiatement ce sont donc les expressions qui prédominent. Comme il a gardé les proportions anatomiques et le « sérieux » des attitudes Vink ne rentre pas de plein pied dans la caricature ou le burlesque. Bien sur cela accentue l’aspect « rigolo » de certaines actions mais jamais un fossé ne s’installe entre le dessin est nous. Ce procédé rend les protagonistes plus attachants sans les déshumaniser. Surtout que par le biais de Charles nous découvrons tout un univers, nous avons subit le même sort que lui c’est notre seul point de repère notre seul référent. Traverser les nuages, Vink prend cette phrase au pied de la lettre, les nuages sont la matières dont est fait les rêves les traverser c’est se retrouver dans l’imaginaire, dans l’inconnu. Quelque fois Charles croit donc se réveiller, sortir de ce cauchemar perdu qu’il est dans ce nouveau monde. L’auteur s’arrange pour que ce récit d’aventure ne soit pas exempt de la conscience d’être perdu, élément qui souvent fait défaut aux albums d’aventures.

Vink ne se contente pas de dessiner des personnages aux mimiques nuancées pour nous faire comprendre leur états d’esprits, il joue aussi sur un autre registre : celui du peu de différence physique. Rien ne distingue, à première vu, les habitants de l’île étrange des humains ; ce qui renforce le malaise de Charles et le notre. La distinction passe par les gestes sociaux ; dès le début on s’aperçoit de l’importance capitale du « toucher » ou de certaines paroles. Il y a une volonté de rendre ces « étrangers » cohérents, l’ailleurs ne signifie pas l’incongru ou l’incompréhensible mais « l’autre ». Les coutumes, les gens nous semblent familiers et c’est cette familiarité qui déclenche le malaise. D’autant plus qu’elle se manifeste dans un cadre magnifique. Au cœur du drame, la place est laissée à l’interrogation sur la possibilité d’une éventuelle farce que l’on jouerais pour Charles. Face à l’horreur, l’humour la relativisation permet de garder la tête froide. Ce qui de prime abord ressemble à un conte pour enfant des plus niais et des plus prévisibles se découvre peu à peu comme une œuvre d’une grande intelligence. Les « mutants » sont le joués bien réel de la folie d’un magicien qui se prendrait pour le docteur moreau. Leur existence met en avant le côté sombre de cette île paradisiaque, les enjeux « politique » la complexité de la situation.

Comme à son habitude Vink réserve une grande place à la nature dans son ouvrage. Il saisit ce qu’il y a de plus dur, non pas les détails mais le sentiment qu’un paysage peut laisser. Ce sont des décors de potentialité, chacun peut y ressentir quelque chose ou non, le flou touche au sfumato ! Le cadre de vie est au-delà de la neutralité, il est dans le stade supérieur de l’existence. Les êtres vivants (autres qu’humains) sont eux aussi dépeint avec habileté et « réalisme ». On ne peut plus parler de cohérence ou d’unité de l’œuvre mais bien de poésie à l’encontre de Vink.

Un album superbe qui comblera les amateurs de Vink et les rêveurs.

Du même auteur chroniquées ici: Le moine fou et Les voyages d'He Pao

Bien à vous, Monfreid...(qui retrouve peu à peul'usage du net smile.gif)
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Pour ce qui est de la narration, c'est vrai que c'est irréprochable, tout comme les dialogues d'ailleurs.

Mais si je n'ai pas acheté cet album, c'est à cause des dessins. Je n'arrive pas à accrocher. Pourtant j'aime bien les couleurs, le découpage est clair, mais ces personnages sont d'un trait trop atypique. Bon, je me focalise peut-être trop sur un détail, ta critique est quand même très alléchante. Va falloir que je réflechisse pour savoir si je vais finalement l'acheter ou pas :wink:
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  • 10 months later...
Bon ben Monfreid a été plus rapide que moi pour faire la chronique...

Malgré un début d'histoire avec des enchaînements de scènes que j'ai trouvé un peu laborieux (tout rentre dans l'ordre après qques pages), j'ai été séduit par l'univers, les personnages et l'histoire. C'est poétique et il y a une intrigue intéressante.
Les dessins renforcent le côté poétique et fantastique de ce conte (grosses têtes). On a un peu l'impression d'être dans le rêve de Charles. Il a traversé la barrière des nuages qui le séparait d'un univers qui ne répond pas aux mêmes lois (de la nature et sociales) que le notre (et le sien aussi). On suit ses doutes, on vit ses peurs et on a envie d'en apprendre davantage sur son destin et sur ce monde étrange...
J'aime beaucoup!

Celà dit je me refuse à prendre part au vote car je n'aime pas les choix possibles (trop excessifs!), na!
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  • 5 weeks later...
J'ai très rapidement feuilleté le tome 2 et j'ai été très surpris de la luminosité.
'ai l'impression qu'une bonne partie de l'album se déroule de nuit ou dans des endroits très sombres en tout cas.
A regarder de plus près... mais ça me paraît étrange quand je pense que l'un des aspects qui me plait le plus chez Vink, c'est justement son travail sur la lumière...une sorte de luminosité étrange...
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Le passager tome 2 L'habit Wochita
de Vink
aux éditions Dargaud





résumé : Second volet des aventures de Charles, cet homme qui, à la suite d'un concours de cerf-volant, s'est retrouvé sur l'île des Wochitas, ces êtres vivants qui surveillent et dirigent le pays des Errs.


Avis :
Lire cette série de Vink revient à être miniaturisé pour être caché au fond d'un coffre à jouets imaginaire. Chaque case, chaque dialogue, chaque situation fait travailler notre imaginaire. Toujours nous sommes sur nos gardes, toujours nous sommes sans défenses et surpris par le pouvoir que dégagent ces albums.

Parfois l'enfant décide de fermer le coffre à jouet, et quoiqu'il en coûte le "dormeur doit se réveiller" comme disait le poète. C'est un peu se drame que nous narre Vink dans cette superbe suite. Le côté sombre, tombe comme une chape de plomb sur l'esprit d'aventure un peu naïve que laissé couler le premier volume. Forcément ça renforce les contrastes et accentue les caractères. Le lecteur pourrait être surpris pas ce changement assez radicale dans l'approche picturale. Un changement qui, sans être exhaustif ou totalitaire épouse parfaitement le changement d'ambiance de l'album.

Charles est bien un passager, celui d'une aventure qu'il ne maîtrise pas. Sans être indifférent aux choses qu'il l'entoure, il les subits. Les choses n'évoluent pas au début de l'album est toujours notre héros est "derrière" pas vraiment à la traîne, comme en retrait, attendant les décisions de sont destin. La noirceur accompagne cet état d'âme particulier qui est celui de vivre une solitude avec un autre. Charles ne sait pas qui il est, alors il suit la mystérieuse Mija, comme ça au hasard. Cette espèce de torpeur est accentué par un début d'album assez lent et donc assez obscurcit. Et puis, et puis les choses changent.

Grauko et sa troupe préparent des choses mystérieuses, en rapport avec l'harmonie des êtres. Un projet magnifique, qui nécessite pourtant quelques serviteurs des moins serviables. Le manichéisme un désuet du premier tome, cède peu à peu la place à une trame plus complexe. Le temps de la mise en place et bel et bien finit. Les choses sérieuses commencent à se profiler. Là le "noir" met en évidence le côté occulte, secret de ce projet et du jeu de faux semblant qui s'opère sur les identités de chacun.

Une mise en scène habile, va nous permettre de connaître tous les tenants et les aboutissants d'un plan pour obtenir le secret de ce monde et de son évasion possible. Derrière ce souci de clarté des paroles se cache en fait des desseins machiavéliques, qui berneront aussi le lecteur. Curieusement c'est le moment choisi par Charles pour commencé à se révéler à lui-même. De spectateur, il devient acteur, il commence à prendre des décisions. Notamment celle hautement symbolique de ne pas marcher dans la brume opaque qui lui voile le futur mais de revenir en arrière pour mieux plonger dans un bassin, tête la première. L'opacité est alors celle matricielle du retour en soi, du souvenir, de l'anamnèse.

Au milieu du souci narratif à la fois impressionniste et expressionniste, ressort un sens aigue de l'action. La rythmique est magnifiquement gérée par l'auteur, les scènes de en mouvements succèdent à des scènes plus intimistes, le tout distillant une ambiance toute en profondeur et en finesse. D'autant plus que les dialogues informatifs, proposent un ton grave ou enjoué, qui fraye toujours avec le burlesque. Jamais l'impression d'être dans l'imaginaire de quelqu'un d'autre ne nous quitte, c'est ce qui fait que la magie opère.

Et puis insidieusement, ce petit jeu des personnages qui changent de tête et donc de rôle, finit par prendre de l'importance, et change toutes les données de l'histoire rien de moins. L'imaginaire d'un enfant lorsqu'il contemple son coffre à jouet, cet imaginaire là est capable de tout. L'habit ne fait pas le moine, nous dit on!
Outre le "moine" qui traîne, on remarquera, que l'habit c'est la paraître et que justement le paraître social l'enfant n'en a rien à faire. Cette manipulation constance de la structure du réelle, qui se plie forcément aux impératifs de la narration. ce n'est rien moins que cet acte créatif aussi simple que puissant, qu'arrive à retranscrire ici Vink.

A la touche du doigt, pour vous faire voyager…ailleurs en vous, ailleurs en l'autre.
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CITATION(Monfreid...)
Lire cette série de Vink revient à être miniaturisé pour être caché au fond d'un coffre à jouets imaginaire.

C'est bien vu comme comparaison. C'est un peu la sensation que j'ai eu en lisant le tome et aussi en refeuilletant le tome 2 tout à l'heure en librairie maintenant que tu le dis.
:wink:
Sinon, je n'ai pas lu tout ton avis pour ne pas en attendre trop mais comme je viens de le dire, j'ai refeuilleté le tome 2 tout à l'heure et c'est vrai que même si ce deuxième tome apparaît plus sombre (surtout dans la première partie), ça n'enlève rien à la qualité du dessin d'après ce que j'ai vu...

Vivement que je l'achète pour le lire tranquillement chez moi devant un bon feu de cheminée!!!! (Ah ben non, j'ai pas de cheminée, j'suis bête!)
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  • 3 months later...


Monfreid a pas mal déblayé la discussion mais je vais quand-même essayer d'enrichir la discussion sur ce deuxième tome et de rebondir sur ses propos.
Vink s’amuse ici à perdre le lecteur dans les méandres de son histoire. Il joue sur les mystères de cet univers et l’ambiguïté de certains personnages pour nous dérouter, nous faire douter de ce que l’on pensait pourtant être acquis après le premier tome. Il nous montre ainsi, dans une certaine mesure, que dans un monde imaginaire, irréel, comme celui dépeint ici, toute certitude est fragile et, d’une manière plus précise mais plus insidieuse aussi, qu’il ne faut pas se fier aux apparences (« l’habit du wochita ne faisant pas le moine fou » n’est-ce pas mon cher Monfreid :wink : ).
Vink nous contraint donc à remettre en question nos certitudes. On voudrait croire cette nouvelle version des faits mais, d’un autre côté, on se raccroche au premier tome qui proposait une version plus commode car plus simple et plus idéalisée.
L’auteur place de ce fait le lecteur dans une situation assez inconfortable il faut bien le dire. Cependant, il se sert de ce sentiment pour stimuler notre imaginaire, dans cet univers tout à fait propice, et c’est finalement très plaisant. Comme Monfreid le suggère, on a l’impression d’être dans le rêve de Charles (ce qui n’est peut-être pas faux d’ailleurs).
Qui est bon et qui est méchant dans cette histoire? Y a-t-il quelqu’un qui veuille aider Charles de manière sincère? Qui est vraiment Charles d’ailleurs? A-t-il quitté le monde réel ou est-il rentré chez lui?
Charles, quant à lui, comme dans le premier tome, subit l’action, du moins dans un premier temps. Il suit sans trop comprendre les évènements et nous doutons en même temps que lui.
Comme le souligne Monfreid, ce deuxième album révèle une complexité de l’intrigue à laquelle on ne s’attendait pas après un premier tome au ton un peu enfantin, même si la lecture laissait un arrière goût assez étrange, dérangeant, malsain finalement.

Si l’on désapprend beaucoup dans cet album, on en apprend tout de même également beaucoup sur le monde que découvre (ou redécouvre) Charles et l’on se dit que Vink nous réserve encore de belles surprises…
Décidément, le tome 3 s’annonce passionnant !
Ajouté à cela le plaisir de découvrir les dessins de Vink, et plus particulièrement son travail par petites touches sur la lumière (particulièrement dans cet album assez sombre comme la souligné Monfreid), et on ne peut qu’être conquis par cette série !
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CITATION(anne)
j'avais pas vu cette chronique a sa creation et j'ai jamais vu la bd en rayon mais la d'avoir lu tout ça ,ça me tente bien...à votre avis je peux encore trouver le 1 en librairie?

Tu dois pouvoir le trouver en librairie spécialisée sans trop de problème. Par contre, dans les librairies classiques, il faudra sans doute le commander. Il y a quand-même le 2 dans la librairie à côté de chez moi...
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CITATION(Claire_latitepuce)
(les personnages me font peur... :roll: )

C'est vrai que les visages sont assez inquiétants, c'est l'un des aspects qui laisse une l'impression de malaise, une sorte d'arrière-goût dans le tome 1 qui faisait dire que cette histoire n'était pas si simple que ça...
C'est toute la force de Vink dans cette série.
Cela dit, dans Le moine fou, Vink joue aussi sur ce registre avec des personnages ambigüs, assez imprévisibles, capables du meilleur comme du pire...
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Je m'excuse par avance du contenu de ce post qui va certainement heurter les yeux sensibles des inconditionnels de Vink.
Cependant, il n'est pas inutile parfois s'exprimer aussi quand on a un avis négatif sur une BD.
Aussi, j'envoie ce message afin de tempérer l'enthousiasme ambiant autour de cette série.
En premier lieu, je ne saurais pas trop dire pourquoi, mais le dessin ne me met pas très à l'aise.
Surtout la façon dont sont représentés les personnages.
Ensuite, concernant l'intrigue, à partir du tome 2, je n'y comprend plus rien, pire, je ne suis même pas sûr d'avoir vraiment envie de comprendre.

Faut dire que déjà étant petit, je faisais un blocage sur le pays des merveilles d'Alice et le monde imaginaire de Peter Pan version Disney.

Je pense que celà se situe au niveau du ressenti de chacun, on est plus ou moins accessible aux univers imaginaires.
Ou alors je fais preuve d'une étroitesse d'esprit et d'un manque de poésie flagrant ?
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salut,

pas de souci!
tu fais même très bien de donner ton avis, on va pas tomber dans la béatitude conne devant tout les albums quand même laugh.gif

tant que ça reste courtoix et un minimum argumenté (j'entends pas là que l'apport d'une réponse type "moi j'aime pas"! me semble sans intérêt, à moins de vouloir rendre un hommage au schtroump grogon :wink: )
ce qui est le cas ici.

alors,
je te rejoins sur l'aspect "malsain", ou du moins qui provoque le malaise des personnages!
je pense toutefois que c'est fait exprès de la part de Vink.

il oppose des personages dont la proximité avec nous accentue nos impressions, nos angoisses et le tout il le fout dans un univers "merveilleux".

ce qui crée une ambiguité, une ambivalence.
le procédé est diffus, mène à la confusion à la perte des repères le tout est assez glauque.

enfin, je vois ça comme ça, et je comprends parfaitement que le résultat puisse ne pas acrocher le lecteur.

mais connais tu d'autres albums de l'auteur ?

bien à toi,
Monfreid...
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CITATION
mais connais tu d'autres albums de l'auteur ?


J'ai effectivement à la maison un album de Vink paru au Lombard :

"Derrière la haie de bambous, contes et légendes du Vietnam"

Je l'ai lu il ya maintenant quelques années, je n'en ai pas gardé un souvenir désagréable.
Je vais le mettre sur ma table de chevet et le relire à l'occasion.
Cela me donnera peut-être envie de regarder de plus prés "Le moine fou" et "Le voyage de He Pao" dont tu as fais référence plus haut.
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Ca t'a mis mal à l'aise, moi aussi biggrin.gif
Ca ne t'a pas donné envie d'aller plus loin alors que moi, j'ai envie de découvrir pourquoi Vink a fait ce choix.
Nous n'attendons par forcément la même chose de nos lectures. Tu ne semble pas avoir envie de te plonger dans ce genre d'univers ambigu, comme moi je ne suis pas attiré par les récits d'héroïc Fantasy avec des trolls de la magie, des combats...
Il est bien possible que ça dénote un certain manque d'ouverture d'esprit... disons plutôt que ça reflète nos goûts personnels...

Sinon, je conseille Le moine fou également (10 tomes en tout, les 5 premiers étant sortis en intégrale, intégrale que je pourrai te pretter à l'occasion). Cela dit, les personnages, bien qu'ayant une apparence physique normale (style différent du Passager), sont également assez ambigus. Ca serait intéressant de savoir si ça te bloque aussi, pour élaborer notre diagnostic sur ta personalité...
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CITATION(Monfreid...)
je te conseille surtout le moine fou  :wink: (les voyages sont un peu moins bons et dispensables je pense)


Bon, je n'ai pas lu Le Passager mais je pense que si vous devriez lire qu'une seul série de Vink, c'est sur Le Moine Fou que votre choix devrait se porter. C'est vraiment très bien fait.
Par contre, comme le dit, Monf', la suite Les Voyages d'Hé Pao ne casse pas la barraque :roll: c'est à éviter. :? :wink:
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