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Algernon Woodcock


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Tome 1 : " L'oeil fe "
Dessinateur: Sorel
Scénariste: Gallie
Editeur : Delcourt

Résumé : Petit de taille mais doté d'une grande fortune personnelle, diplômé de médecine mais peu pressé d'exercer, Algernon Woodcock préfère accompagner son unique ami et confrère, William Mc Kennan, dans sa première tournée professionnelle. Son insatiable curiosité intellectuelle ne manquera pas d'y trouver matière à observation. Algernon va alors traîner ses guêtres à Oban, petit port de pêche de l'ouest de l'Ecosse en ce début du mois de novembre. Oban, pourquoi pas, après tout ? L'air marin lui fera du bien, lui qui n'a pas quitté la ville depuis une éternité. Et l'on dit, ce qui n'est pas pour lui déplaire, qu'il s'y fabrique un excellent whisky. Mais là-bas, à mi-chemin entre lande et mer, c'est presque un autre monde dans lequel les lumières de la ville et de la connaissance rechignent à s'avancer. Là-bas, une vieille guérisseuse borgne est souvent appelée au chevet des malades avant que le médecin ne soit lui-même prévenu, parce qu'elle est experte en magie de pierres. Là-bas, des moines prient jour et nuit dans une chapelle votive pour assurer le salut des navires qui sont en mer. Là-bas, les brumes sont propices à l'imaginaire et personne ne sait ce qu'elles dissimulent. Le hasard, parfois, joue des tours à qui ne s'y attend pas. Algernon doit se résoudre dans l'urgence à faire naître l'enfant d'Izora Penduick. Cette mystérieuse jeune femme est celle qui, peut-être, fera basculer son destin. Algernon, cet érudit qui prétendait qu'il n'y avait dans son esprit aucune once de fantaisie, et qui jugeait les pratiques locales comme autant d'aimables crédulités folkloriques sent palpiter en lui quelque chose qu'il ne comprend pas. En lui, presque par hasard s'éveille l'oeil Fé. Mais le hasard est-il vraiment le hasard ? Le monde, finalement, est-il vraiment le monde ? Premier tome d'une série de huit, traduites par Mathieu Gallié et dessinées par Guillaume Sorel.

Mon avis : Le moins que l'on puisse dire c'est que cette bd ne laisse pas indifférent. Dès le départ , le ton est donné . C'est -à-dire que si vous êtes amoureux de l'Ecosse et de ses mystères , vous serez comblés .

Algernon Woodcock est un personnage attachant mais bien intrigant. On est plongés dans une énigme qui s'épaissit de page en page et qui , au fur et à mesure, nourrit notre curiosité. Un univers fascinant et un peu déconcertant. A l'image du confrère et ami de notre héros, William McKennan qui , en fin d'album ,est visiblement dérouter par les évènements qu'il vient de vivre.
Le dessin de Sorel ainsi que les couleurs accentuent encore plus ce coté captivant . A signaler que les clair-obscurs sont très beaux également .
La suite s'annonce prometteuse, un petit bijou en perpective !

Des mêmes auteurs : Les Contes des Hautes Terres
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  • 1 month later...
"Je dirais même plus!"
Monstrueux!
J'avais l'impression de relire un sherlock holmes, tant l'ambiance été bien rendue, une mine de détails graphique permet de donner lieu à des dialogues justes et profonds...il ne manque plus qu'une cheminée à portée et le souffle glacial du vent des landes...
Vivement la suite :!:

Pour les amateurs de Sorel, je conseille "mother" un one shot terrifiant...brrr brrrr

Monfreid...
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J'en ai pas mal entendu parler aussi, mais je ne suis pas passé devant lors de mes excursions librairies.

Le dernier Sorel que j'avais lu était très très beau Typahon - c'est quasi peinture sur toile je trouve - mais m'avais laissé une impression de trop peu. J'arrive pas bien à définir. Ou la fin ne m'avait vraiment pas paru appropriée, je ne sais pas. :oops:
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  • 3 weeks later...
A la question posée sur le forum du site Delcourt :
A quand la sortie du tome 2 d' Algernon Woodcock ?
Ils ont répondu ceci :
Le 9 mai. Avec aussi la sortie d’une jacquette cartonnée contenant le tome 2, l’emplacement vide prévu pour le 1 et des tirés-à-part.

Que du bonheur ! :bravo:
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  • 4 months later...
nombre de passages troubles seront expliqués dans les prochains tomes.Je suis grand fan de Andreas(qui as dit: "on s'en serait douté")et j'avoue prendre plaisir a relire ce genre de BD ou flotte toujours un fond de mystère.Je préfére çà aux sempiternelles dernières planches où tout est expliqué ou on sue dit bon sang mais c'est bien sûr et où le plaisir de rouvrir ultérieurement l'album est un peu gâché vu qu'on en connait l'issue :wink:
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  • 1 month later...
Au contraire je trouve justement que le caractère récitatif donne une impression de veillée auprés du feu et où l'on nous narre les aventures de Algernon avec le dessin comme support visuel mais qui nous laisse place à l'imagination.
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CITATION(xof24)
Au contraire je trouve justement que le caractère récitatif donne une impression de veillée auprés du feu et où l'on nous narre les aventures de Algernon avec le dessin comme support visuel mais qui nous laisse place à l'imagination.


Et que pense-tu de la série extraite de cet univers : Les Contes des Hautes Terres ?
Le scénario est inferieur à celui d'Algernon Woodcock mais cela reste très plaisant à lire . Bref, perso, j'ai bien aimé :wink:
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Appréciant le travail de Castaza ,là j'ai été encore plus ravi.Le scénario est différent mais ce sont des histoires courtes avec ma foi de magnifiques dessins de Sorel entre en plus.Au départ c'était prévu chez un autre éditeur,par contre me rappelle plus lequel :cry:
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  • 6 months later...


résumé:Cette histoire trouve ici sa conclusion.Algernon Woodcock a quitté les paysans qui le cachaient. On le retrouve en pleine lande, tandis qu'il rapporte ses étranges aventures et le mystérieux mal qui frappe son oeil à une vieille femme. Cette ancienne accoucheuse a elle aussi été victime de la maladie de l'oeil Fé, et désire aider Woodcock de ses conseils. Quand elle s'apprête à vouloir lui enlever l'oeil, celui-ci s'enfuit pour tomber sur le valet des Penduick qui lui apprend que ses maîtres ont quitté la ville.

Avis: La suite et fin de cetet série est d'uen qualitée quasi surhumaine. L'histoire y est encore plus palpitante que dans le premier tome!
Le scénariset plonge maintenant directement dans le coeur des choses, laissant la compréhension faicle à la porte et de remonter avec les ténébres accrochées à ses basques. Le spersonnages se révèlent sosu leur vrais jour à savoir des êtres ambivalents aux sentiments douloureux et forcéments passioné. Le côté mystérieux de l'histoire est mis en avant dans une ambiance glauque et pesante digne des meilleurs contes de Poe.

Le dessin de Sorel n'est pas en reste loin de là, le maître nos ugratifie delandes sauvages terrifiantes, de plongée hallucinante...on tourne les pages la peur au ventre asaillie par milles visiosn, par milles doutes, milles présages...sans compter sur une palette de couleurs vraiment spécifique et des plans comem seuls il sait les construire!

jeter vosu sur ces albums!
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  • 1 month later...
  • 5 weeks later...


Algernon Woodcock tome 3 : les sept couers d'Aran première partie
par Sorel et Gallié
Aux éditions Delcourt

Résumé:
Cinq années ont passé depuis les évènements du précédent volume. Algemon Woodcock, devenu professeur d'anatomie, est appelé en tant qu'expert sur une étrange affaire: dans un monastère de l'île d'Arran, une femme est accusée d'avoir assassiné sept jeunes filles dans des circonstances particulièrement troublantes. Une nouvelle fois, le destin d'Algernon bascule dans l'irrationnel.


Avis court: un pur chef d'oeuvre..;qui fait se continuer en beauté une série déjà fort brillante.

Le scénario joue subtilement sur les éléments connu pour entrainer le elcteur dans une découverte de son propre imaginaire à l'encontre de ses attentes.

Le dessin est comme d'habitude chez Sorel majestueux de beauté et de perfection; rendant les émotions avec force dans une ambiance lugubre à souhait.

Une lecture prenante et traumatisante dont on se relève avec peine le sourire aux lêvres..!

A lire absolument!
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Algernon Woodcock tome 36 : les sept couers d'Aran première partie
par Sorel et Gallié
Aux éditions Delcourt

Résumé:
Cinq années ont passé depuis les évènements du précédent volume. Algemon Woodcock, devenu professeur d'anatomie, est appelé en tant qu'expert sur une étrange affaire: dans un monastère de l'île d'Arran, une femme est accusée d'avoir assassiné sept jeunes filles dans des circonstances particulièrement troublantes. Une nouvelle fois, le destin d'Algernon bascule dans l'irrationnel.




Avis long: Algernon Woodcock, se nom résonnera désormais comme étant synonyme de passion dévorante…bien loin de l'exploitation de filon à vue pécuniaire, ce troisième album nous fait au contraire plonger plus profondément dans un univers sublime aux atours délicieusement nimbé de surnaturel.

Après l'œil fée qui avait déjà permis une incursion de qualité dans le monde des légendes, ces "sept cœur d'Aran" nous régal encore une fois par le mystère qui les entoure, la brume opaque de la superstition et du malheur sera t'elle levée par la pugnacité de ce chaînon manquant qu'est le héros? Nul ne peut le dire!
Les auteurs on eu la bonne idée de na pas faire se suivre immédiatement les deux histoires, le doute et l'oubli ont eu le temps de faire leur œuvre sur l'esprit d'Algernon. Bien qu'atteint de nanisme il n'en reste pas moins un cerveau brillant qui sait s'imposer selon les normes sociales en vigueur, être titulaire d'une chaire d'université de médecine à l'époque n'est pas une mince affaire. L'intrusion de la magie et de l'occulte n'a alors que plus de poids dans cette affaire car elle touche la logique dans son antre. Ce grand écart thématique semblerait purement illusoire, si le scénariste n'avait compris (à l'instar de Conan Doyle et de quelques autres trop rare type Borgès) que c'est justement quand elle atteint son paroxysme, son apogée glorieuse que la logique et la plus proche de la fascination des enchantement. Plus exactement ce qu'arrive à faire passer l'histoire c'est la perméabilité de l'un à l'autre. Tout à sa propre fondation la logique en oubli de prendre garde aux ombres qui rodent la nuit. Le premier dyptique avait parfaitement su rendre le capharnaüm mental qui suit une telle rupture quand elle n'est pas volontaire. Le premier album mettait parfaitement en place et les personnages jeunes et sures d'eux-mêmes en même temps qu'une ambiance enchanteresse ..lorsqu' Algernon succombait à cette dernière s'en suivait une succession de fait que le lecteur ne pouvait simplement clarifier tant leur densité et leur soudaineté n'offrait aucuns point de repère. Certains reproches encore à cette conclusion une certaine confusion…comme si le sauteurs n'avait agit sciemment alors que justement il n'y avait rien de plus juste pour rendre un état d'esprit entrain de tomber dans la folie la plus pure!

Il est donc d'autant plus pertinent de remarquer que l'histoire débute comme si Algernon Woodcock lui-même avait "lu" ses aventures, ou du moins comme s'il se persuadait que tel est le cas. D'une recherche d'aventure et de mise en danger, il est passé à une situation plus stable et sans doute plus prospère, il refuse même d'entrée en contact avec la faune humain qui l'entoure, ce qu'il n'aurait pas dédaigné avant. Enfin bref ce personnage reste attachant au début mais surprenant par ce revirement auquel la fin du premier cycle ne nous avait pas préparé. Mais comme un héros est le jouet de son lecteur, Algernon est devenu le jouet de son destin…s'il ne cherche plus les rapports avec le monde féerique; d'autre le font pour lui! Sa première rencontre la dédouaner de toute responsabilité.
Ce procédé fait que l'on évite le temps de mise en place tout en donnant une dimension au personnage, ce qui est d'une intelligence rare dans une bd où une fois brossé un personnage n'évolue que rarement ou alors sur des longueurs énormes (Thorgal). En plus d'être d'emblée dans l'intrigue, les changements de personnalité font aussi…des frissons commence à nous parcourir l'échine, signe d'un bonheur intense.

L'argument qui conduit à séparer les deux personnages est bien plus qu'un procédé narratif pour mieux offrir de nouvelles pistes d'exploration possibles, c'est aussi et surtout l'émergence d'une cohérence actantiel très forte. Le faire valoir du héros est devenu autonome selon le s même principes que le héros lui-même qui lui reste contraint par des obligations qu'il abhorre.
Cette séparation survient après un récit des plus sordide, ce qui d'un coup plombe l'ambiance déjà lourde, mine le lecteur et fini d'ajouter la touche dramatique et tragique à l'ensemble. C'est du grand art dans la mise en scène car cela se déroule sur quelques pages uniquement…offrant au lecteur une densité d'événement sans l'étouffer sous les informations, un jeu subtile s'établie pour faire résonance avec les premiers albums.

Le totu dans un langage impeccable, châtié, ciselé…qui donne un "ton" vieilli mais pas patiné ou morne à l'ensemble…le langage s'enroule sur lui-même essayant de cerner les images improbables qui se nouent alentour. Images et apparitions qui viendront hantées le héros mais aussi notre imaginaire, ce lièvre image ambivalente d'une symbolique à l'aspect trop douceâtre pour être honnête. On devient partenaire d'infortune d'un héros égaré lunaire au voyage impossible cherchant ses réponses et sa voie dans un trou dans le seul…rocailleux qui plus est! Tout une mystique, un puzzle se met en place s'organise autour de cet être étrange et sibyllin qu'est Algernon. Le frisson devient tremblement!

De plus cela s'opère non plus dans un contexte d'illusion et d'ombre glissant le long de brumes marines, mais en prenant bel et bien corps dans des statues et autres démonstrations de cultes. Le totu se situant dans un lieu de culte des plus secret…quand parait la figure de la mère, des spasmes d'inquiétude, de frustration et d'envie nous secouent. Cette figure démentielle déjà au cœur du premier diptyque (et de Mother de Sorel) s'offre comme la coupable idéale, quasi freudienne…totu est bien sur trop beau pour être…
Spoiler
Vraiment rose, on retiendra alors que le héros meurt..;que sa phase d'initiation n'était pas encore achevé que la négation de ses aptitudes et faits passés la conduit à sa perte, qu'il va lui valoir renaître (symboliser par l'accouchement!) et dépasser ses propres idéaux pour s'ouvrir à la réalité d'un univers plus organique et vénéneux!
Fin spoiler

Un scénario d'une rare habilité qui n'a qu'un seul défaut il nécessite un deuxième tome!

Et puis;.;et puis..;il y a le dessin majestueux, royal, harmonieux, humble, terrifiant, lucide…ses couleurs dantesques, ahurissantes…ses angles inédits…ses trouvailles à chaque cases...une mise en page à la fois dynamique, osé au service de l'histoire et sachant en faire bien plus qu'elle…C'est la perfection du dessin. J en peux être objectif tant chacun des éléments me prend au tripe set ne me lâche plus. Une fois la BD lue elle mérite une relecture sans lire les bulles rien que pour en contempler la splendeur et l'efficacité. Ce dessinateur est un maître, il réussit l'exploit e mettre la peinture au service de la BD sans jamais tomber dans l'exercice de style. Si on n'aime pas son emphase il est certain que l'on peu rester insensible et ne jamais pénétrer dans les histoires auxquelles il participe. Mais une fois mis le pied dedans c'est un pur bonheur.

Pour conclure je dirais que cette maigre chronique ne fait qu'effleurer totu ce que recèle cette envoûtante histoire qui sans la parachever, continue à faire de cette série un chef d'œuvre du septième art…du moins en ce qui me concerne !

Bonne lecture,
Monfreid…
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  • 3 months later...

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