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X-Men, Magnéto : Le Testament


goffer
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Série : Magnéto : Le Testament
Dessinateur : Di Giandomenic
Scénariste : Greg Pak
Editeur : Panini Comics

Résumé : Découvrez l’histoire d’une icône Marvel qui débute avec une chaîne en argent et un amour de jeunesse et tourne rapidement en une lutte pour survivre face aux nazis et à la terrible « solution finale » ordonnée par Hitler. C’est l’histoire de Magnéto.

Il est des périodes historiques où l’on a le sentiment de les avoir découverts sous tous les angles et de ne plus pouvoir être pris à défaut. La Seconde Guerre Mondiale et sa cruauté, l’Homme et ses démons, la Mort au pluriel. Lorsque Chris Claremont a présenté un passé à Magnéto sur fond de conflit nazi, il lui a sans doute offert auprès des lecteurs, l’once d’humanité qui lui manquait. Une forte personnalité qui m’avait encouragé à lire les rares revues qui arrivaient jusqu’à moi.

La couverture est tout simplement sublime, un noir et blanc de toute beauté à la désaturation partielle réussie faisant ressortir ce rouge, couleur vive, couleur de sang, couleur de Magnéto. Magnifique introduction, pleine de sens.

Si les couleurs résistent aux premières planches, l’ambiance s’assombri définitivement sur le reste de l’album, avec un trait particulièrement dur sous le crayon de Di Giandomenico. L’heure n’est pas à la fête ou tout du moins, n’est pas du bon côté. Quelques pleines planches viennent appuyer le rythme, viennent illustrer la fuite d’un enfant où tout lui échappe si ce n’est cet espoir de La revoir, de La toucher. Une période qui forme un mental et marque une vie.

Pourtant je n’étais pas confiant, même perplexe, la crainte de tomber dans le déjà vu, la facilité. Pas de costume, de superpouvoir, de technologie extra-terrestre, de feu d'artifice pour une fois. Comme pressenti, on retrace l'Histoire sans détour, avec quelques précisions qui montre que les auteurs se sont investis dans le projet. Pourtant, autant l’avouer : beaucoup de force dans le récit et je me suis laissé attraper et envahir par la spirale. Le scénario joue sur les cordes sensibles, ne fait pas de détail mais l’émotion est belle et bien là. Une réussite.

Comme pour venir apporter du sens à ce récit, la profession du monde du comics profite pour nous sensibiliser en 8 pages vers une cause, celle de Dina Babbitt illustratrice sous le régime nazi, qui ne désespère pas de récupérer ces œuvres toujours retenues au musée d’Auschwitz.

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