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Black bettle : Le nouveau titre dans la collection Indies de chez Urban qui édite pour le coup du Dark horse. Ce premier tome commence très bien avec une ambiance à la Batman pour décrire ce nouveau justicier dans sa ville de Colt city. Francesco Francavilla réalise intégralement cet épisode et cet auteur avait travaillait sur Batman sombre reflet pour vous donner une idée de la qualité des dessins. Une suite est déjà prévue pour de nouvelles aventures de Black Bettle.

[b]Note : [/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img]
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  • 2 weeks later...
[b]Midnight Nation (intégrale)[/b]
Une grosse claque pour moi. Un des meilleurs comics que j'ai pu lire et probablement même une des meilleurs bd du genre fantastique lues depuis longtemps.
Notamment parce que son fantastique n'est pas gratuit (contrairement à tant d'autres) : cette histoire est chargée de beaucoup de sens, d'un contenu allégorique, de réflexions sur les notions d'espoir (mensonge ?), de marginalité, de compassion et de sacrifice. Il y a bien un côté très religieux dans tout ça (vu les thèmes, forcément...) mais sans prêchi-prêcha, dogmatisme ni simplification. Et une très jolie conclusion.
J'aurais aimé en faire une vraie critique, en fait, pour lui faire davantage honneur.
Si j'ai le temps... on verra.
(Et puis, je risque encore de m'étendre trop ^^)

Ma note : [img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png[/img]
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  • 2 weeks later...
Changing ways : On fait un bon dans le temps d'une dizaine d'année pour la suite de cette excellente série fantastique de Justin Randall. La partie graphique rappelle forcément le style de Ben Templesmith.

[b]Note : [/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img]

Tony Chu Tome 7 : Tony reprend du service et cherche par tous les moyens à venger sa sœur. Les auteurs continuent leur délires sur la nourritures et les pouvoirs.

[b]Note : [/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img]
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La série sur le goon est géniale, j'adore vraiment d'ailleurs il y a un nouveau tome prochainement.

Daredevil end of days : Les plus grands dessinateurs de la série travaillent ensemble pour nous offrir des planches de toute beauté sur un scénario de Bendis et Mack qui écrivent la mort de ce super-héros. Dès les premières pages Daredevil est assassiné en pleine rue et le journaliste Ben Ulrich doit écrire un article dessus. Alex Maleev dessine la majorité des planches, alors David Mack et Bill Sienkiewicz proposent quelques illustrations avec leurs styles soigné. Ces deux albums m'ont rappelé la grande époque de Daredevil (enfin pour moi) au début des années 2000 surtout le run Bendis et Maleev.

[b]Note : [/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.0.png[/img]
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  • 3 weeks later...
Titre de l'épisode d'aujourd'hui : [i]Phileas s'essaie une fois encore à la BD super-slip... en vain, comme d'hab'[/i].

Comme j'étais encore sous le coup de ma bonne impression du film [i]The Amazing Spiderman[/i] d'hier, j'ai eu envie de lire une aventure de Spidey, juste comme ça. Alors, j'ai pris au hasard un truc appelé [b]Carnage : une affaire de famille[/b], dans la collection 100% Marvel. Faut dire que les planches d'un certain Clayton Craine étaient attrayantes (genre peinture).
Mais bon... à chaque fois je me fais la même réflexion après lecture : les BD super-héroïques, c'est vraiment pas mon truc. Je dois me faire une raison.
Pourtant, j'y mets de la bonne volonté mais les affrontements à rallonge sur X pages avec les adversaires qui causent qui causent pour ne rien dire tout en se battant, ça n'a jamais passé (déjà quand j'étais ados) et ça ne passe toujours pas. D'ailleurs, au bout d'un moment, je me suis contenté de zieuté les scènes sans lire, jusqu'à la (fausse) conclusion.
En plus, tout ça fait toujours partie d'une vaste mythologie dans laquelle seuls les aficionados s'y retrouvent car c'est toujours bourré de références à d'autres volumes, à des personnages qui disparaissent puis reviennent puis redisparaissent puis re-reviennent, etc...
Ici, j'ai bien compris que Carnage était le symbiote xénomorphe d'un tueur en série complètement ravagé. En revanche, j'ai rien pigé à cet étrange clone dégénéré à six membres de Spidey et à l'aut'meuf aux pouvoirs soniques, là... euh... Shriek ?
En plus, Carnage est le rejeton de Venom qui aura lui-même un rejeton appelé Toxin. Bon... d'accord. Autant pour moi. De toute façon, l'histoire aussi m'a vite ennuyé.
Et j'arrive pas non plus à me faire à l'idée que toutes ces histoires n'ont jamais de fin : soit les super-vilains s'enfuient (et reviennent plus tard), soit on les enferment (prison, asile, etc...) jusqu'à leur prochaine évasion. Et tout recommence, alors à quoi bon ? Pas étonnant que ces comics durent depuis des décennies.

Bon, c'est pas une critique (chacun son truc) mais je ne dois pas avoir le gêne, voilà tout. Ou l'état d'esprit. Ou la fibre.
Reste le dessin quand même, qui en jette.

J'ai quand même acheté aussi [b]Killing Joke[/b] car j'en gardais un bon souvenir et ce n'est pas un album de la même catégorie.
N'empêche que j'en reviens toujours à ma chère BD franco-belge avec soulagement.
[i]L'astrolabe de glace[/i] m'attend.
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Je viens de lire une curiosité : Superman Vs Mohamed ALI.
Un peu WTF quand même comme bd, mais ça se lit bien (au second degré quand même !) . Le service de Com' de M Ali avait bien bossé à l'époque ![img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img]
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J'en avais entendu parler dans un documentaire sur les comics. Ca ressemblait un peu à une blague mais non.
Et Ali a beau être balèze, je me dis que Superman doit quand même bien retenir ses coups. A moins qu'Ali boxe avec des morceaux de kryptonite dans ses gants ^^

Dans le genre, autant faire aussi :
Flash Vs Carl Lewis
Surfer d'argent Vs Kelly Slater
Pr. Charles Xavier Vs Stephen Hawking
[img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img]
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  • 5 weeks later...
La genèse des jedi Tome 1 et 2 : Pour une fois on s'éloigne des personnages et autres événements connus des films star wars pour revenir aux premiers Jedi. Seulement, les deux auteurs nous ont habitué à beaucoup mieux. Dommage du coup je sais pas si je continuerai comme pour la série star wars de Biran wood.

[b]Note : [/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img]
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[b]Locke & Key 6[/b]
Ce tome conclut la série avec brio, pas de déception. Le tome 5 avait déjà donné pas mal de réponses sur l'origine des clés, du coup ce tome 6 prend le temps de bien conclure l'intrigue en donnant sa place à tous les personnages croisés dans la série. C'est brillant et maîtrisé, ça donne envie de relire toute la série d'une traite. Un futur classique !
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[b]The Killing Joke[/b]
Un Bat-album très particulier tout de même, autant par le nombre de pages (seulement 45) que par une histoire très minimaliste. Mais j'ai de toute façon l'impression que le propos de Moore n'était pas d'écrire une intrigue touffue comme dans d'autres albums de Batou mais plutôt de se focaliser sur la relation entre Batman et Le Joker avec une approche un brin philosophique. Et de donner un passé au Joker (initiative qui peut être discutable d'ailleurs...)
Résultat : si l'histoire en elle-même n'est pas vraiment passionnante, j'ai trouvé que l'album était malgré tout marquant par la force de ses situations, les réflexions du Joker sur la folie, la très bonne mise en scène et une violence/folie assez gratinée, proche du sadisme. Cerise sur le gâteau : le fou rire final qui a fait date.
En plus, les couleurs ont été refaites et en comparant avec l'ancienne édition de 1989 aux couleurs trop flashy, c'est une très bonne chose. Quant au dessin de Brian Bolland, c'est un des meilleurs que j'ai vu dans un Batman.
Donc, probablement pas un Batman que l'on conseillerait comme premier choix (comme Dark Knight Retuns, Un long halloween ou Amère victoire) mais une belle curiosité qui fait honneur au mythique antagonisme.
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  • 4 weeks later...
Lu le tome 6 de [b]Locke & Key[/b].
Un tome aussi bon que les autres... gâché selon moi par la toute fin (le septième et dernier chapitre), à cause du retour de Bode.

Primo, sur le plan narratif, ça tient du tour de passe-passe mal fichu : on nous dit que le corps de Bode a été incinéré. On s'attend donc à ce que le gosse soit bel et bien mort (car dans la vie comme dans les histoires, les enfants meurent aussi parfois !). Et puis, paf ! Joe Hill nous sort de son chapeau un twist pas crédible où Bode revient avec son corps grâce à une énième clé sortie d'on ne sait où. Et tout ça probablement pour ne pas tuer le p'tit gamin. Je n'ai pas apprécié cette grosse ficelle aux relents de politiquement correct.
Secundo, tout ça fait vraiment trop [i]happy end[/i] disneyen qui ne cadre pas avec le ton général de la série : L&K s'est montrée dés le départ une série assez lucide et crédible sur le monde, sa dureté inhérente, son amertume, les problèmes de l'adolescence, la famille, etc... Alors, finir tout ça en conclusion "arc-en-ciel", je dis : niet.
En plus, le coup du p'tit oiseau qui passe la porte pour rejoindre sa famille tuée par le vilain... C'est quoi cette niaiserie de dernière minute ? [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/rolleyes.gif[/img]

Bref, une excellente série, gâchée par une fin qui veut trop arrondir les angles et à laquelle je n'ai pas adhéré.
Heureusement que les chapitres précédents étaient plutôt réussis mais j'ai gardé un goût amer le tome refermé à cause de cette fin.

La bonne conscience américaine a encore frappé [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/dry.gif[/img]
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Bon je vais tenter de convaincre Phil que ce happy end est justifié et n'est pas si capillotracté que ça. [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img] (un peu quand même) Pour être franc, cette fin n'est pas hyper claire à la première lecture et je me suis un peu torturé l'esprit pour comprendre....sauf si on cherche dans le détails des dessins et si on relit les tomes précédents :
tome 4 : Bode joue avec la clé animale et se transforme en piaf, il lutte contre Lucas sous forme animale et se lie d'amitié avec les autres pioupiou qui sont presque tous massacrés.
tome 5 : Lucas a volé le corps de Bode qui est réduit à l'état de fantôme conscient
tome 6 : son pote pioupiou survivant se sacrifie et laisse à Bode son corps d'oiseau (OK là ça fait un peu Disney), Bode ensuite réussit à communiquer avec son frère et l'emmène vers la porte pour utiliser la clé animale... qui lui fait retrouver sa "vraie forme".
[size=2]Partant du postulat que les clés ont vraiments de grands pouvoirs, ça marche (c'est la base de ce comics quand même). Après tout dès le tome 1 Lucas ressucite à partir de son "echo" car son corps originel est lui détruit dans la grotte marine (on croise d'ailleurs sa dépouille en femme dans le dernier tome).[/size]
[size=2]Les auteurs sont donc assez forts et rien n'est laissé au hasard, même s'il faut vraiment chercher et relire l'ensemble en scrutant tout les détails scénaristiques et graphiques.[/size]
[size=2]
[/size]
[size=2]Convaincu ?[/size][img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img]
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J'avais oublié cette histoire de clé animal et de l'oiseau dans le tome 4. De ce côté là, d'accord c'est plutôt raccord.

[quote name='Mithrandir' timestamp='1400619647' post='167554'] tome 6 : son pote pioupiou survivant se sacrifie et laisse à Bode son corps d'oiseau (OK là ça fait un peu Disney), Bode ensuite réussit à communiquer avec son frère et l'emmène vers la porte pour utiliser la clé animale... qui lui fait retrouver sa "vraie forme". [/quote]
Oui mais ne faut-il pas que le corps de celui qui passe la porte (Bode en l'occurence) existe encore pour qu'il le retrouve ? Ici, Bode n'est plus qu'un ectoplasme, plus un être de chair et de sang. Cette fin est trop embrouillé à mon sens : Joe Hill a trop voulu "faire le malin" avec un ultime twist.
S'il voulait faire revenir Bode, il aurait pu faire en sorte que l'ectoplasme-Bode puisse regagner son corps. Cela aurait été bien plus simple et moins cappilotracté.

Mais de toute façon, ce n'est pas seulement le problème de logique narrative qui me gêne.
Il y a aussi l'intention manifeste de l'auteur de terminer par un gros happy end comme dans les films hollywoodiens et c'est un autre problème, qui est plutôt centré sur l'intention (dont je fais un peu le procès sans doute).
Quand je réfléchis à cette série, je me dis que c'est typique des BD et des films américains. Déjà, Joe Hill nous ressert à nouveau l'éternel couplet sur la famille comme panacée universelle contre l'adversité comme 854632465465 films, séries et BD made in US. Ensuite, il y a ce mélange "schizo" typiquement américain à mon sens de violence, de noirceur et de mièvrerie associées. Un monde [i]en noir et rose[/i] sur le fond, en quelque sorte, qui me dérange toujours. Un monde où la complaisance (parfois sadique) des auteurs a illustrer les pires violences ainsi qu'à mythifier le Mal se mêle à des discours simplistes et naïfs sur la famille, la rédemption, le courage, le sacrifice, les choix moraux, etc...
C'est toute l'amérique ça. Et c'est pourquoi j'ai toujours eu un problème avec la BD américaine (et la plupart de leurs films et leurs séries) car il s'agit d'une approche qui est pour moi très américaine et à laquelle je n'adhère pas. Et je constate que L&K ne fait pas vraiment exception à la règle.
Disons que ma sensibilité de lecteur de BD franco-belge tique sur ce genre d'approche. J'ai le même problème avec le manga, d'ailleurs, qui révèle aussi sur le fond une mentalité en "noir et rose" : soit on se situe dans la naïveté et l'avalanche de bons sentiments, soit au contraire dans le glauque, l'hyper-violence, la torture et les trucs tordus. J'en lis mais je sens bien que je n'adhère pas vraiment sur le fond.

Il n'y a vraiment qu'avec [i]Courtney Crumrin[/i] que j'ai trouvé une BD américaine "à la sensibilité franco-belge" : caustique, sans niaiserie ni pathos excessif ni angélisme (ou à l'inverse une fascination caricaturale pour le Mal mythifié avec un M majuscule) et cette façon d'arrondir les angles au final. Et qui n'épargne pas non plus la sacro sainte famille américaine (celle de Courntey étant montrée comme médiocre, crétine, aliénante, snob et d'un conformisme désespérant).

En somme, c'est un problème culturel et qui se reflète fatament dans les productions artistiques d'un pays, dont la BD.
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Bon allez hop, je me lance aussi sur Locke and Key.
D'abord merci à Mithrandir pour l'explication. Effectivement à la première lecture, j'avais pas saisi exactement le tour de passe passe... Et quelque part je trouvais cela aussi un peu dommage.

Cependant je serais beaucoup plus indulgent que Phil' sur ce coup là. Il y a une véritable noirceur qui se dégage de cette série du début à la fin. Et la mort ou non de Bode n'y change pas grand chose au final. Quant à la sacro-sainte famille américaine, il me semble quand même qu'elle prend du plomb dans l'aile pendant toute la série.
Alors franchement, le toujours plus de noirceur et de réalisme, je veux bien, mais à un moment ça va aussi finir par être pénible et je ne suis pas sur que ce soit ce que j'ai envie de lire. Pour ça j'ai les JT.

Bref, j'ai adoré cette série, parce qu'elle tranche dans le vif, parce que le scénariste est génial et un brin tordu, parce que le dessin est bien mis en page et parce qu'on sent que du début à la fin c'est maîtrisé. Et puis, à la fin, on n'est plus vraiment à un mort près à mon sens...

Enfin, si je rejoins Phil' sur la schizo américaine noir/rose, pour ma part c'est plus quelque chose qui me réjouit que l'inverse. Parce que quelque part, c'est aussi une forme de nuances qui rend le tout plus crédible et qui illustre finalement le mieux le monde dans lequel je vis et l'humain en général.


Et à la fin du Tome 6, je me dit : ouah quelle série !! C'est pas le moment de jeter le bébé avec l'eau du bain...
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