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Cette Année-Là... 1981


Phileas
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A la demande (quasi) générale et avec une ponctualité (presque) exemplaire (aujourd'hui 29 juin, soit une semaine [u]et[/u] un jour après mon post sur l'année 80), voici donc le second épisode du feuilleton de l'été dédiés aux sémillants quinquagénaires du forum mais également ouvert aux autres, les p'tits jeunes qui ont été épargnés par le spectacle échevelé des [i]brushings soufflés[/i] (racines décollées à l'extrême pour un maxi volume et la bombe de laque presque vidée à chaque coiffage), des [i]coupes mulets[/i] (des cheveux plutôt courts gonflés sur le dessus de la tête et une nuque longue mais à effet queue de rat) et autres excentricités capillaires bien moisies depuis *.

Mieux que ne pourrait le faire TF1 avec des télé-suites comme [i]Mystères au Château des Oliviers derrière le dolmen de Plougastel-Sur-Chouchen[/i] et pour vous consoler de l'épidémie de forfaits à Wimbledon et la déculottée de Nadal, plongez-vous ou replongez-vous dans cette décennie où Isabelle avait les yeux bleus les yeux Isabelle a.
Ou comme le disait plus profondément le sociologue Jean-Hubert Desuet : "cette décennie de merde gangrenée par le culte du veau d'or érigé en valeur absolue et au reaganisme triomphant, qui rabaissa le niveau culturel jusqu'à son étiage ultime dans un pandémonium inepte d'images vidéo-clipesques et de cacophonies sur des rythmes binaires d'une indigence rarement atteinte" (extrait de son pamphlet "Les Dix Piteuses")
Euh... bref...

* Je tiens à remercier le site de Jean-Louis Davis pour ces précisions.


LA GALERIE :

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[b]
[/b]
[b]T'as des pellicules dans ton brushing soufflé ![/b]

En 1981, pendant que François Ier gravit les escaliers de l'Elysée une rose entre les dents, qu'un cow-boy républicain s'installe à la Maison Blanche et décide six mois après son investiture la production et le stockage de 1 200 bombes à neutrons aux États-Unis et que Mercedes commercialise pour la première fois le coussin gonflable de sécurité (appelé aussi "airbag"), élevons-nous au-dessus de ces contingences pour nous pencher sur le plus important : le premier coup de fouet donné par un certain Indiana Jones à un méchant nazi dans le premier volet de sa saga [i]Les aventuriers de l'Arche perdue[/i]. Qu'il finira par retrouver comme tout héros digne de ce nom mais perdra peu de temps après dans un entrepôt encombré de caisses. Bah... l'important c'est de vivre la grande Aventure.
Et puisque l'on parle de héros, de brave, de figure archétypale susceptible de rassembler les foules (contrairement à Reagan et c'est là que l'on mesure pleinement toute la différence entre la réalité et la fiction), cette année-là vit la réapparition en grande pompe wagnérienne du roi Arthur dans un film plein de bruit, de fureur, de cocufiage, de Graal et d'armures rutilantes : [i]Excalibur[/i] de John Boorman. En un mot : épique ! Certes, Kaamelott a fait mieux depuis dans le genre épique mais, soyons magnanimes : Boorman ne disposait pas des mêmes moyens.
L'Allemagne, elle, ne se contenta pas d'inventer le airbag (prononçez herr-bach) mais elle nous offrit aussi un superbe mais austère drame sous-marinier à sa manière bien carrée et sans chichis : [i]Le Bateau[/i] (prononcez Das Boot). Un film que toute personne doit au moins avoir vu une fois dans sa vie pour se rappeler à quel point l'air et les grands espaces sont loin d'être facultatifs pour l'équilibre mental. Et pendant que Tavernier passait un rapide coup de torchon sur son comptoir africain et que Nicholson distribuait le courrier tout en apprenant à Jessica Lange la brouette mexicaine, une bande de chariots de feu crachait leur poumons sur fond de synthétiseurs papathanassiouiens (Vangelis, quoi !). Leur effort fut récompensé par l'oscar du meilleur film. Las ! Celui-ci fut lui aussi perdu et alla rejoindre un certain entrepôt ultra secret américain.
Perdus dans une cabane au fond des bois et aux abois, un autre groupe nettement moins flamboyant se coltinaient avec des entités démoniaques après que l'un d'eux, manifestement désoeuvré ou plus simplement crétin, eut la mauvaise idée de réciter une incantation tirée d'un certain Nécronomicon, croyant qu'il s'agissait de poésie danoise. Le résultat fut pour le moins... salissant ([i]Evil Dead[/i]).
Un homme qui n'avait pas peur de se salir les mains, lui, c'était Kurt Russel. Mais vous pouvez l'appeler Snake. Dans [i]New-York 1999[/i], il était chargé de retrouver le président (pas Reagan, trop occupé à compter ses ogives et ses stock-options) dont l'avion s'était crashé dans un Mahattan transformé en prison à ciel ouvert. De l'honnête série B artisanal, ce qui est la moindre des choses quand on s'appelle Carpenter me direz-vous.
Sean Connery, lui, s'emmerdait ferme sur son astéroïde minier à dresser des PV toute la journée jusqu'à ce qu'il mette à jour un vilain traffic de drogue où étaient impliqués de hautes personnalités. Seul contre tous, il nous la rejouait façon La bouilloire sifflera trois fois ([i]Outland[/i]). Redford n'était guère en meilleure posture, taulard infiltré (oui, c'est pas une blague : le type a vraiment choisi d'aller en taule !) dans une prison de haute sécurité pour dénoncer son système inhumain. Seul contre tous, évidemment ([i]Brubaker[/i])
William Hurt, lui, connaissait aussi de grands moments de solitude dans son caisson d'isolation sensoriel pour des expériences sctientifiques plutôt kitschounettes et à la mystique appuyée et qui finirent par le transformer en grand primate d'abord, puis en... euh... bonhomme de pâte à modeler ?... enfin un machin indéfinissable dans un trip régressif que même un geek n'a jamais connu ([i]Au-delà du réel[/i]).

En France, on restait plus terre à terre. Pendant qu'une chèvre bêlait une partition du rire soigneusement calibrée par Francis Weber et que le duo de poissards Richard/Depardieu tournait en rond dans la jungle brésilienne, le même Depardieu hésitait entre la femme d'à côté et un magnum 357 ([i]Le choix des armes[/i]). Aucun des deux ne lui furent vraiment profitable.
Michel Serrault, lui, se faisait cuisiner à l'étouffée par un Lino Ventura qui connaît d'autant mieux la recette que tout le monde sait à quel point il faisait bien les pâtes (authentique !). Un superbe huis-clos glaçant, aux dialogues cisélés comme des diamants d'Anvers par maître Audiard et une interprétation vraiment époustouflante ([i]Garde à vue[/i]). Le remake tardif américain est, en revanche, une grosse couillonnade.
Jean-Jacques Annaud, lui, se passa volontiers d'un Audiard dans [i]La guerre du feu[/i]. C'est dommage car on aurait bien aimé entendre un homme de la préhistoire dire "tudieu ! Vous ici, mon cher Valmont ? Auriez-vous quelque peu délaissé les boudoirs de vos turpitudes pour une triviale chasse aux mammouths ?". Mais il est vrai que l'on aurait un peu perdu en crédibilité.
Finissons toutefois ce rapide tour d'horizon pelliculaire par signaler que [i]Rox et Rouky[/i] parvint à se placer au-dessus de tous ces films au box-office en cette année de disgrâce 1981. Ben... oui.


[b]Qu'on soit breton ou non, on peut avoir une BD dans chaque port... [/b]

Mais comme nous ne sommes pas sur le forum d'Hallu-Ciné et que l'on n'est bédéphile ou on ne l'est pas, il est temps d'aborder quelques parutions de l'année 81 parmi les plus remarquables et, plus arbitrairement, mes préférés (c'est l'avantage quand on est l'auteur d'un sujet).
Mais avant tout, signalons que cette année-là voyait la création de la 1re édition du festival « Quai des Bulles » de Saint-Malo, à l'initiative de 3 auteurs bretons de bande dessinée (Dieter, Jean Claude Fournier et Alain Goutal qui signait alors l'affiche). De quoi sonner un p'tit coup de biniou nostalgique.
A tout seigneur tout honneur, commençons par la publication du premier tome des [i]Idées Noires[/i] de Franquin, étonnant mais très inspiré virage du créateur de Gaston dans une BD à l'humour d'un noir d'encre en guise de pamphlet sur la bêtise et la barbarie humaine. Un classique instantané !
Dans un genre plus poétique mais néanmoins piquant, J.C. Forrest sortait [i]La jonque fantôme vue de l'orchestre[/i], une très belle BD fantastico-onirique parue dans (A suivre) à l'atmosphère pleine de charme et servie par un dessin au style spontané inimitable. Pour moi, cet album reste le chef-d'oeuvre de Forrest et mérite d'être redécouvert de toute urgence.
Egalement paru dans le même mensuel et après avoir proposé une série de petites histoires mettant en scène son détective gallinaçé déjà bien imbibé et désillusionné, Sokal sortait la première histoire complète de Canardo : [i]Le chien debout[/i].
Chez Dupuis, une grosse bouille orange gorgée de complexe et de tendresse (non, je ne parle pas de Casimir !) tentait de dire les "premiers mots" à sa douce Violette dans une chronique sociale mêlant petits riens du quotidien et une poésie simple et directe à la Prévert. Un bijou dans le genre.
Les Petits Hommes, eux, se retrouvaient dans un terrible guêpier imaginé par leur ennemi juré alors que Natacha et Walter vivaient le début de leur aventure américaine avec OVNI, cyborgs et voyages temporels dans un [i]Instantané pour Caltech[/i] qui avait parfois des allures de Terminator. Le charme des premiers albums s'en ressentait un peu (beaucoup ?) dans cette intrigue tortueuse aux allures de blockbuster pendant que Walter faisait cracher un AK-47. Mouais... Faut être de son temps, je suppose.
A contrario, Blutch et Chestefield s'offraient un retour dans le passé à la fois drôle mais aussi instructif puisque Cauvin nous montrait dans quelles circonstances les deux acolytes se retrouvaient embrigadés dans le fameux régiment de cavalerie du monomaniaque ([i]Blue retro[/i]). Savoureux.
Jeremiah et Kurdy (surtout Kurdy en fait) vivaient une de leurs plus sombres mais aussi meilleures aventures dans [i]Un cobaye pour l'éternité[/i].
Buddy Longway affrontait [i]Le Démon Blanc[/i] et la couverture est devenue pour moi assez emblématique de la BD de cette période.
Valérian et Laureline clôturaient un dyptique plutôt alambiqué avec [i]Brooklyn station, terminus cosmos[/i]. Et Corto Maltese racontait aux chats de Venise des histoires à dormir debout dans l'anecdotique [i]Fable de Venise[/i].


[b]Les chacals ne sont pas à la fête mais les canards sont en tête[/b]

J'aurais pu dire, en paraphrasant Woody Allen, "Brassens est mort, Bob Marley est mort, Bill Halley est mort et moi... je ne me sens pas très bien".
Mais ce serait facile.
N'empêche, ça fait quand même une intro "spirituel" (normal : c'est Woody) et pleine d'à-propos. Quoiqu'un peu funèbre.
Heureuseusement (??), Dalida allait encore plus ou moins bien (elle croquait du diamant), Simon et Garfunkel ressuscitaient à Central Park avant d'à nouveau se taper sur la tronche à coup de guitare sèche et de flûte de pan et Metallica naissait dans un tonnerre énorme de guitares motorisées au point que Mrs Robinson elle-même aurait volontiers éjecté les deux troubadours doux-amers pour enfourcher une bécane si elle n'était définitivement liée à leur répertoire.
Et puisqu'on en est à parler de sons déchirants, Jean-Jacques Goldman poussait pour la première fois ses vagissements de castra à rendre jaloux Farinelli en personne alors que la grand-mère à moustache provencal nous envoyait une carte postale en se plaignant qu'il n'y avait plus d'abeilles sur les pots de confiture.
Déprimant tout ça.
Thiéfaine (un grand marrant lui aussi) est ,au final, celui qui proposait le plus de compromis puisqu'il nous balancait ses dernières balises (de détresse ?) avant de nous laisser envisager une possible mutation... sans aller jusqu'à une étroite collaboration avec Yves Duteuil.
Alors, après tout ce marasme ambiant, c'est presque avec une oreille complaisante que nous accueillerions Herbert Léonard, juste pour le plaisiiiiir !
Ou l'égocentrisme bien assumé d'un Jean Schulteiss (qui ça ?) dont la chanson [i]Confidence pour confidence[/i] nous dirait, en susbtance, "tout le plaisir est pour moi". Pierre Bachelet, grand précurseur, nous rappelait que la vérité était ailleurs alors que David Duchovny en était encore à auditionner pour une publicité vantant les mérites d'une bière (authentique !)
Moi, j'avais une préférence pour [i]Tainted Love[/i] de Soft Cell (qui ça ?) malgré un clip qui me fichait la frousse, je ne sais pas pourquoi. Ca me rappelait trop les clowns sans doute. Et tant pis si ce vieux réac de Sardou venait salir mes chères plates bandes irlandaises avec ses lacs du Connemara : il me resterait toujours les Pogues et son si avenant chanteur aux dents pourries et à l'haleine de Guiness.
Mais n'aurais-tu rien oublié, mon cher Philéas, après nous avoir tellement appâté avec un si séduisant bestiaire dans le titre de ton paragraphe ?
Plaît-il ?
Ah oui, bien sûr.
Bah... Bob Morane a eu sa chanson et il doit être content. Les p'tits canards ont tortillé du croupion pendant un été et gâcher toutes nos fêtes par la suite au point que je dirais qu'il y a des coups de fusil qui se perdent...
Voilà.
And the show must go on !


[b]C'est l'histoire d'un saint-bernard qui court après une cycliste...[/b]

Cela aurait pu faire un sujet de best-seller si Stephen King et Regine Deforges s'étaient associés pour nous pondre un thriller érotique vaguement zoophile mais non...
Trop de choses séparaient les deux écrivains : la langue, le registre, le modèle de slips... Et je me suis laissé dire que King n'était pas trop un adepte de la petite reine, préférant les Plymouth Furry 1957 ou les poids lourds tueurs d'hommes.
Bref, cette année 1981 vit la sortie (aux Etats-Unis) de [i]Cujo[/i], une indéniable réussite de la première période du maître bien qu'on n'y rencontra ni jeune fille télékinésiste, ni marmot extralucide, ni vampires de Salem.
Juste un bon gros saint-bernard débonnaire devenu une machine à tuer suite à la morsure d'une chauve-souris enragée. Et qui ne portait même pas de tonnelet de rhum (le chien, pas la chauve-souris...). C'est vous dire la sale bête.
Anecdote personnelle : ce fut mon premier roman de King, lu à l'adolescence.
Je me rappelle surtout de la très éprouvante dernière partie, quand la mère et son fils se retrouvent coincés dans leur véhicule en panne et subissant les assauts du monstre. Terrifant.
A noter que King fit aussi paraître un autre livre, le recueil de nouvelles [i]Danse macabre[/i].
En revanche, je n'ai jamais vu passer la bicyclette bleue.
Paru également cette année-là un autre thriller bien ficelé par Bernard Lenteric, [i]La nuit des enfants rois[/i] : un roman où un groupe de génies adolescents, se faisant violer une nuit dans Central Park, mettaient leurs capacités en commun pour se venger de la société.
Un roman que j'avais dû lire pour l'école quand j'étais en secondaire. Pour une fois que le programme scolaire proposait autre chose que le Grand Meaulnes ou Le Journal d'Anne Frank...
Le genre de roman efficace qu'on ne lâche pas avant la fin.
Trois autres romans importants sortirent cette année-là mais que je n'ai jamais lu : [i]Chronique d'une mort annoncée[/i] de Gabriel Garcia Marquez, [i]Un Anglais sous les tropiques[/i] de William Boyd et [i]Quand j'avais cinq ans je m'ai tué[/i] de Howard Butten.

Pour finir, en vrac, citons la sortie du jeu vidéo [i]Donkey Kong[/i] sur borne d'arcade (voir plus bas), la première diffusion de Dallas sur la télévision française et de la série [i]Hill Street Blue[/i] (en VF : Capitaine Furillo) qui préfigurait les séries policières actuelles comme celles de Dick Wolf (New-York Section Criminelle et ses deux séries dérivées).
Et la fin du [i]Muppet Show[/i]. Déjà ? Oui, il semblerait.


Mais le feuilleton de l'été, lui, continue... [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img]

Prochainement, nous passerons à 1983.
Car bien que l'année 82 compte quelques oeuvres incontournables (au premier rang desquels [i]Blade Runner[/i]), il m'a fallu faire un choix. Et l'année 83 compte davantage de références donnant matière à un nouveau topic.
Ensuite, un autre bond sera fait pour aller directement à 1987.
La raison ? Outre le fait d'éviter la lassitude, 1987 est une année charnière en ce qui me concerne. C'est la première où je pourrai véritablement évoquer des lectures, des sorties cinématographiques et des auditions d'albums que j'ai effectivement découverts au moment même de leurs sorties et non plus des commentaires a posteriori ponctués de quelques souvenirs d'enfance relativement vagues comme pour les années 80, 81 et 83.
En espérant que mes souvenirs recoupent également ceux de certains d'entre vous...

Et maintenant, place à une liste plus exhaustive de l'année 81.




[center][size="6"]1981[/size][/center]


CINEMA

[u]Principaux films de l'année[/u]

Excalibur de John Boorman
Le Bateau (Das boot) de Wolfgang Petersen
Coup de torchon de Bertrand Tavernier
Diva de Jean-Jacques Beineix
La chèvre de Francis Veber
Le facteur sonne toujours deux fois de Bob Rafelson
Evil Dead de Sam Raimi
New York 1997 de John Carpenter
Beau-père de Bertrand Blier, avec Patrick Dewaere
Outland, loin de la terre de Peter Hyams
Les aventuriers de l'Arche perdue de Steven Spielberg
Les chariots de feu de Hugh Hudson.
La Guerre du feu de Jean-Jacques Annaud.
Garde à vue de Claude Miller.
La femme d'à côté de François Truffaut.
Au-delà du réel de Ken Russell.
Le choix des armes d'Alain Corneau.
Hôtel des amériques de André Téchiné.
Brubaker de Stuart Rosenberg.
À nous la victoire de John Huston.
Gallipoli de Peter Weir avec Mel Gibson.

[u]Festivals[/u]

Cannes

L'Homme de fer d'Andrzej Wajda remporte la Palme d'or au Festival de Cannes.

Oscars
Les Chariots de feu de Hugh Hudson remporte l'Oscar du meilleur film.

Césars
Meilleur film : Le Dernier Métro de François Truffaut


Box-Office France

1. La Chèvre 7 080 137 entrées
2. Rox et Rouky 6 687 862 entrées
3. Les Aventuriers de l'arche perdue 6 397 842 entrées
4. Le Professionnel 5 243 511 entrées
5. La Guerre du feu 4 951 574 entrées


BANDES DESSINEES

[u]Événements[/u]
[u]
[/u]
[u][url="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=642&u=16913139"][img]http://i38.servimg.com/u/f38/16/91/31/39/i_aff_10.jpg[/img][/url]
[/u]
23 au 25 janvier : 8e Festival international de la bande dessinée d'Angoulême : Festival d'Angoulême 1981.
Juin : Aux États-Unis, sortie de Nexus #1 (par Mike Baron et Steve Rude, l'un des comics "indépendants" les plus célébrés), chez Capital Comics puis First Comics puis Dark Horse Comics.
[b]1re édition du festival de Saint-Malo « Quai des Bulles »[/b], à l'initiative de 3 auteurs bretons de bande dessinée (Dieter, Jean Claude Fournier et Alain Goutal)
Alejandro Jodorowsky et Moebius lancent L'Incal.

Films adaptés de bandes dessinées :
Sortie en France des films [i]Fais gaffe à Lagaffe[/i] (qui reçoit un très mauvais accueil et est toujours mal perçu), Flash Gordon et Popeye.


[u]Nouveaux albums[/u]

En 1981, 62 éditeurs francophones européens ont publié 626 albums, dont une centaine de rééditions.
Les meilleurs ventes de l'année sont Le comptoir de Judas, Le secret de la salamandre, le premier tomes des Idées noires, L'incal noir, Fables de Venise, Silence et Brooklyn station, terminus cosmos.

[u]Parutions[/u] :

1
13 rue de l'Espoir
B
Le Bandit manchot (Lucky Luke)
Les Bidochon en vacances
Blue rétro (Les Tuniques Bleues)
Bob Fish
Bran Ruz
C
Le Chien debout (Canardo)
Le Comptoir de Juda
D
Dans les griffes du Seigneur
Le Démon blanc (Buddy Longway)
La Déesse noire
E
El Padre (Les Tuniques Bleues)
L'Enfance d'Iznogoud
F
Fable de Venise (Corto Maltese)
G
Le Guêpier (Les Petits Hommes)
I
Instantanés pour Caltech (Natacha)
J
La Jonque fantôme vue de l'orchestre (Forrest)
K
Kate (Jonathan)
L
Lou et les Révolutionnaires
O
L'Oasis (Lefranc)
L'Odyssée d'Astérix
P
Premiers mots (Bidouille et Violette)
Le Prince des Galaxiens (Le Scrameustache)
R
Rallye sur un volcan
Rétro Sophie
S
Le Sanctuaire oublié
Le Secret de Félicien
Le Secret de la salamandre
La Spirale du temps
T
Le Tombeau de Pharaon
Les Trois Vieillards du pays d'Aran (Thorgal)
U
Un cobaye pour l'éternité (Jeremiah)


LITTERATURE

Régine Deforges, La Bicyclette bleue
Bernard Lenteric, La Nuit des enfants rois.
William Boyd, Un Anglais sous les tropiques
Howard Butten, Quand j'avais cinq ans je m'ai tué
Stephen King, Cujo
Stephen King, Danse Macabre
Gabriel Garcia Marquez, Chronique d'une mort annoncée.


MUSIQUE

[i]Évènements[/i] :

9 février : mort du rocker Bill Haley
11 mai : décès de Bob Marley
1er août : Diffusion du premier clip musical (The Buggles - Video Killed the Radio Star)sur MTV
5 août : Première du film d'animation Métal hurlant (film).
26 août : mort de Lee Hays, auteur-compositeur et interprète folk américain
15 septembre : Réouverture du Studio 54 à New York.
19 septembre : Concert à Central Park (New York) pour Simon and Garfunkel devant plus de 400 000 spectateurs.
28 octobre : Création du groupe de metal Metallica.
29 octobre :
Mort de Georges Brassens, auteur-compositeur et interprète, chansonnier français
Premier disque du D.J. Grandmaster Flash, le rap Adventures Of The Wheels Of Steel.
Création du groupe de rock vénézuélien Sentimiento Muerto.
Création du premier disque de diamant dans l'histoire de la chanson pour Dalida
Création du groupe français Indochine (rock)
Création du groupe belge Front 242, figure emblématique du courant EBM dans le monde.


[i]Principaux albums de l'année[/i] :

Francophones

Pantin 81 - Barbara
Carte postale - Francis Cabrel
J'aime regarder les filles - Patrick Coutin
Poèmes rock - Charlélie Couture
Jean-Jacques Goldman - Jean-Jacques Goldman
L'Aventurier - Indochine
Le Retour de Gérard Lambert - Renaud
Les Lacs du Connemara - Michel Sardou
Terre des vivants - Bed an dud vew - Alan Stivell
Dernières balises (avant mutation) - Hubert-Félix Thiéfaine


Anglophones

Wild-Eyed Southern Boys - .38 Special
The Visitors - ABBA
Breaker - Accept
For Those About to Rock We Salute You - AC/DC
Hard 'N' Heavy - Anvil
Drop Out With The Barracudas - The Barracudas
Wha' ppen? - The Beat
Precious Time - Pat Benatar
Red - Black Uhuru
The Mob Rules - Black Sabbath
Autoamerican - Blondie
Dedication - Gary U.S. Bonds
My Life In The Bush of Ghosts - David Byrne & Brian Eno
Honi soit - John Cale
Made in America - The Carpenters
Face Value - Phil Collins
Special Forces - Alice Cooper
Trust - Elvis Costello & the Attractions
Psychedelic Jungle - The Cramps 1981 LP
Fresh Fruit In Foreign Places - Kid Creole and the Coconuts
Playin' My Thang - Steve Cropper
Alles ist gut - D.A.F.
Stand For Decibels - The Db's
Speak and Spell - Depeche Mode
High 'n' Dry - Def Leppard
Breaking the Chains - Dokken
Duran Duran - Duran Duran
Shot of Love - Bob Dylan
Time - Electric Light Orchestra
Musta Notta Gotta Lotta - Joe Ely
In the Garden - Eurythmics
Punks not Dead - The Exploited
4 - Foreigner
The Electric Spanking of War Babies - Funkadelic
Handful Of Earth - Dick Gaughan
Beauty And The Beat - The Go-Go's
Fire Of Love - Gun Club
Private Eyes - Daryl Hall & John Oates
Standing Hampton - Sammy Hagar
Bangkok shocks, Saigobn Shakes...Hanoi Rocks - Hanoi Rocks
Somewhere in England - George Harrison
White Lace & Black Leather - Helix
The Right To Be Italian - Holly And The Italians
Dare - Human League
Killers - Iron Maiden
Maiden Japan EP - Iron Maiden
Freeze Frame - J. Geils Band
Escape Artist - Garland Jeffreys
I Love Rock 'n' Roll - Joan Jett & the Blackhearts
Here Comes The Night - David Johansen
The Fox Album - Elton John
Captured - Journey (live)
Escape - Journey
Point of Entry - Judas Priest
Discipline - King Crimson
Give The People What They Want - The Kinks
Music From The Elder - Kiss
Kix - Kix
Hardware - Krokus
Computer World - Kraftwerk
El Rayo-X - David Lindley
Get Lucky - Loverboy
Chances Are - Bob Marley and the Wailers
Quiero Ser - Menudo
Coup de Grâce - Mink DeVille
Too Fast for Love - Mötley Crüe
No Sleep 'til Hammersmith - Motörhead
M.S.G. II - Michael Schenker Group
One night in Budokan - Michael Schenker Group
The Michael Schenker Group (album) - Michael Schenker Group
Place without a Postcard - Midnight Oil
Minor Threat and In My Eyes - Minor Threat
Fiyo On The Bayou - The Neville Brothers
Movement - New Order
Physical - Olivia Newton-John
Bella Donna - Stevie Nicks
Intensities In Ten Cities - Ted Nugent
Great gonzos : the Best Of Ted Nugent - Ted Nugent
Fancy Free - The Oak Ridge Boys
Diary of a Madman - Ozzy Osbourne
Hard Promises - Tom Petty And The Heartbreakers
A Collection of Great Dance Songs - Pink Floyd
The Plimsouls - The Plimsouls
Ghost in the Machine - The Police
II - The Pretenders
Controversy - Prince
Talk, Talk, Talk - Psychedelic Furs
Flowers of Romance - Public Image Ltd.
Quarterflash - Quarterflash
Difficult to Cure - Rainbow
Pleasant Dreams - The Ramones
Rock Till You Drop - Raven
Sorry Ma, Forgot To Take Out The Trash - The Replacements
Tattoo You - The Rolling Stones
Basement Tapes (The Rubinoos) - The Rubinoos
Recovery - Runrig
Moving Pictures - Rush
Greatest Hits (Mitch Ryder & Detroit Wheels) - Mitch Ryder And The Detroit Wheels
Monkey Puzzle - The Saints
Shock Tactics - Samson
Denim and Leather - Saxon
Juju - Siouxsie & the Banshees
Non-Stop Erotic Cabaret - Soft Cell
Reach Up And Touch The Sky - Southside Johnny And The Asbury Jukes
East Side Story - Squeeze
Don't Say No - Billy Squier
Stray Cats - The Stray Cats
Gonna Ball - The Stray Cats
Syl Sylvain And The Teardrops - Syl Sylvain And The Teardrops
Funland - Bram Tchaikovski
Burning Blue Soul - The The
The Time - The Time
Tom Tom Club - Tom Tom Club
Turn Back - Toto
Black Bottom - The Troggs
October - U2
Present Arms - Ub 40
Positive Touch - The Undertones
Dream Sequence - The Unknowns
Never Too Much - Luther Vandross
Fair Warning - Van Halen
Welcome to Hell - Venom
King Bee - Muddy Waters
Come an' Get It - Whitesnake
Number The Brave - Wishbone Ash (R-U #61)
Face Dances - The Who
Kim Wilde - Kim Wilde
Wild Gift - X
Claro Que Si - Yello
Earthshaker - Y&T


[u]Succès de l'année en France[/u] :

Les lacs du Connemara - Michel Sardou - N°7 de l'année
Pour le plaisir - Herbert Léonard - N°2 de l'année
Reality - Richard Sanderson - N°3 de l'année
Elle est d'ailleurs- Pierre Bachelet - N°6 de l'année
Confidence pour confidence - Jean Schultheis - N°14 de l'année
Rox et Rouky - Dorothée - N°10 de l'année
La danse des canards - J.J. Lionel - N°1 de l'année
Fade to Grey - Visage - N°19 de l'année
Kids in America - Kim Wilde - N°18 de l'année
Tainted Love - Soft Cell - N°32 de l'année
Betty Davis Eyes - Kim Carnes - N°4 de l'année
Et ne la ramène pas - Sheila - N°36 de l'année
Hells Bells - AC/DC - N°49 de l'année
Sarà perché ti amo - Ricchi & Poveri - N°9 de l'année


TELEVISION

[i]Évènements[/i]

1er août : Création de la chaîne de télévision MTV.
Présidentielle 1981 en France,
Le face à face Giscard/Mitterrand sur les trois chaînes est suivi par plus de 25 millions de téléspectateurs.
Animation emblématique sur Antenne 2, lors de la soirée de la présidentielle, animée par Jean-Pierre Elkabbach et Étienne Mougeotte : le visage du vainqueur François Mitterrand apparaît petit à petit sur un écran type Minitel. Le crâne des deux prétendants étant similaires, ce procédé dévoilant doucement le visage par le haut permit d'entretenir le suspense pendant quelques secondes supplémentaires.
En France, avec l'arrivée de la gauche au pouvoir, le monopole radiophonique de l'ORTF explose avec le phénomène des radios libres, qui sera encadré juridiquement l'année suivante.


Émissions :
La Chasse aux trésors (Antenne 2)
Droit de réponse (TF1)

Séries télévisées :
Arrêt de la série culte Le Muppet Show.
Première saison de Hill Street Blues
La Vie des autres
12 février : début de la diffusion de Pause-café avec Véronique Jannot

Feuilletons télévisés :
24 janvier : apparition de Dallas,feuilleton américan, sur les écrans français


JEUX VIDEO

[i]Principales sorties de jeux[/i] :

Bally et Midway développent le jeu Gorf sur borne d'arcade ;
Sega sort le jeu vidéo Frogger, qui a été développé par Konami ;
Namco sort le jeu Galaga sur borne d'arcade ;
Nelsonic sort le jeu électronique Space Attacker sur écran LCD ;
[b]Nintendo sort le jeu Donkey Kong sur borne d'arcade[/b], développé par Shigeru Miyamoto signant la première apparition de Mario et de Donkey Kong ;
Williams Electronics sort le jeu Stargate sur borne d'arcade, développé par Eugene Jarvis ;
IBM et Microsoft introduisent DONKEY.BAS sur les IBM PC, qui peut être considéré comme le premier jeu compatible PC ;
Ultima et Wizardry sortent, démarrant deux des plus populaire séries de jeu de rôle sur ordinateur ;
Mattel Electronics sort le jeu électronique Mattel's Dungeons and Dragons sur écran LCD, première exploitation en jeu vidéo de la licence Donjons et Dragons.


[url="http://www.servimg.com/image_preview.php?i=641&u=16913139"][img]http://i38.servimg.com/u/f38/16/91/31/39/donkey10.jpg[/img][/url]



Matériel :

Astrovision Inc. distribue la Bally Computer System après avoir acheté les droits à Bally et Midway ;
Coleco Industries sort sa console Total Control 4 ;
Commodore International sort l'ordinateur Commodore VIC-20 ;
Sega fait une analyse de marché de la console SG-1000 au Japon ;
Sinclair Research sort l'ordinateur ZX81, le premier ordinateur domestique au Royaume-Uni permettant de jouer. Peu de temps après, J.K. Greye Software sort 3D Monster Maze écrit par Malcolm Evans — le premier jeu vidéo fournissant un rendu en 3 dimensions en temps réel sans utiliser de matériel dédié à l'affichage vectoriel.
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Les albums de Bidouille et Violette sont même devenus très difficiles à trouver.
J'ai vu que Dupuis avait sorti une intégrale bien sympa il y a quelques années.
Je ne sais pas si elle est encore disponible.
En tout cas, c'était une jolie série, pleine de charme, de délicatesse et de poésie. Un peu à l'instar de Brousaille et quelques autres des années 80.

C'est le genre de BD que l'on trouve rarement dans la BD jeunesse.
Il suffit de comparer avec les trucs actuels comme Kid Paddle, Titeuf, Seuls et autres : de l'humour trash et crottes de nez, du survival, des fixations sur le slip et ce qui s'y trouve... Heureusement, on trouve encore des séries comme Lou et Marzi.

Donc, perso, je trouve qu'il y a avait aussi de bonnes choses à l'époque...
Notez que ce n'est pas pour cette raison que je fais ces sujets : il y a avait pas mal de conneries aussi et j'en prend pas mal en exemples, volontairement, pour rigoler. Et je ne partage pas le goût de la nostalgie des trentenaires pour les années 80.
N'empêche que dans les 80's, on n'était pas encore gavés par ces foutus zombies à toutes les sauces, la complaisance dans le trash et le glauque (que l'on retrouve quasiment dans trois jeux vidéo sur cinq !), la "culture hip-hop", les centaines de romans Bit-Lit écrits avec les pieds par des nanas qui édulcorent de manière éhontée le fantastique pour en faire des prétextes à des intrigues sentimentales niaises et déballer leurs fantasmes (oui : j'assume pleinement ce commentaire sexiste !) et... le prix exhorbitant des albums de BD !
C'est surtout dans les séries télé que les choses ont évolué plutôt en mieux. Là, ce serait difficile de dire le contraire. ^^

Après... chaque époque a évidemment ses qualités et ses défauts.
Mais comme je vis dans celle-ci, j'ai tendance à y voir surtout ce qui ne me plaît pas.
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