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Cette Année-Là... 1983


Phileas
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[b]Prémisses : un dragon sort du donjon et un oiseau embrasse le Temps [/b]

Les amateurs d'héroïc-fantasy un tant soit peu éclairés sur l'histoire de leur genre favori devraient probablement marquer un petit temps d'arrêt sur l'année 1983.
Pas de quoi s'appesantir outre mesure, certes, si on compare à quelques autres années autrement plus mémorables ponctuant l'historique littéraire de ce genre tels que 1932 (Conan de Robert E. Howard), 1939 (Le cycle des Epées de Fritz Leiber), 1946 (Gormenghast de Mervin Peake), 1948 (Narnia de C.S. Lewis), 1954 (Le seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien), 1961 (Elric de Michael Moorcock) et quelques autres... jusqu'au contemporain Trône de Fer de George R.R. Martin. Soit autant de monuments dédiés à un genre qui n'a cessé, depuis ses balbutiements et sources d'influences les plus anciennes (le cycle arthurien notamment) de se développer et se diversifier.
Précisons toutefois que je ne parle ici que de la littérature et de son moyen d'expression le plus courant : le roman.

En revanche et assez curieusement, la bande dessinée a longtemps été le parent pauvre du genre. On trouve évidemment dans l'histoire de la BD quelques séries alliant un contexte médiéval à un fantastique plus proche du merveilleux. Mais on constate également que, contrairement aux romans, ses séries étaient toutes à destination d'un public fort jeune, du moins en France.
Un peu à l'instar de ce que sera le cinéma pour la fantasy et la science-fiction par rapport à une littérature adulte de ces genres bien implantés depuis longtemps, la bande dessinée accusa un retard remarquable dans le domaine.
Pour les besoins de ce sujet, j'ai procédé à quelques recherches avec l'espoir de trouver quelques titres connus capables de figurer comme d'honorables prédecceseurs à la saga initiée en 1983 par Régis Loisel et Serge Le Tendre.
J'ai peut-être manqué quelques chose mais je n'ai pas trouvé (si ce n'est la série Percevan débutée en 82 mais là encore, il s'agit d'une BD de fantasy pour la jeunesse).
Le premier tome de [i]La Quête de l'Oiseau du Temps[/i] semble donc bien mérité son statut de précurseur d'une fantasy de type héroïque indéniablement adulte dans le neuvième art mais aussi marquer la résurgence en France d'un genre un peu délaissé au profit de la science-fiction dans la décennie précédente.

Une autre création dans le domaine de l'héroïc-fantasy allait elle-aussi (et cette fois de manière indiscutable) avoir l'honneur de tirer la première salve, du moins dans sa version française (car elle était déjà sortie depuis plusieurs années aux Etats-Unis) : le jeu de rôle de Gary Gigax [i]Donjons & Dragons[/i]. Avec lui, c'est tout simplement un nouveau type de jeu, révolutionnaire et destiné à un avenir brillant, qui était né. Et même une nouvelle "culture", à la fois auprès des joueurs qu'auprès des amateurs du genre. D&D devint à lui seul un produit fédérateur et son succès fut instantané auprès des amateurs qui avaient déjà fréquenté les univers de Tolkien, Moorcock et Howard, et s'enthousiasmait à l'idée de devenir, cette fois, eux-mêmes les héros de l'Aventure.
Je ne m'aventurerai pas, en ce qui me concerne, à me demander dans quelle mesure l'une (de Le Tendre et Loisel) et l'autre (de Gary Gigax) s'influencèrent réciproquement auprès de l'amateur français car je l'ignore.
Je peux juste affirmer que, cette année-là tout du moins, la création de Gygax fit nettement plus de vagues que les débuts, somme toute classiques et relativement confidentiels, d'une saga qui n'allait prendre sa véritable ampleur (et connaître véritablement le succès) qu'à partir du tome 3, Le Rige.


[b]Et à part ça... quoi de neuf du côté de Jules-de-chez-Smith-en-face ?[/b]

1983 marque les débuts d'une création ambitieuse et cohérente tenant à la fois du steampunk (genre encore peu connu chez nous), de l'utopie architecturale teintée d'Art Nouveau et du thème tout aussi audacieux du multivers : [i]Les Cités Obscures[/i] de Schuiten et Peeters. [i]Les murailles de Samaris[/i], parue chez Casterman, donne le premier coup de pioche d'un chantier en forme de série-concept dont le lien n'est plus un personnage récurrent mais un monde parallèle et ses villes.
Chez le même éditeur et après un mémorable Silence, Comès sort un autre album devenu un classique et toujours situé dans ce monde rurale où l'on côtoie sorcellerie, brutalité et sombres secrets calfeutrés dans les maisons d'apparence anodines : [i]La Belette[/i].
Chez Le Lombard, le brave Thorgal, que le lecteur avait laissé en pleine galère (noire) l'année précédente, n'était plus que l'ombre de lui-même, persuadé d'avoir perdu à jamais sa bien-aimée Aaricia. De fait, l'album [i]Au-delà des ombres[/i] marqua probablement l'esprit des lecteurs de l'époque en s'ouvrant sur un Thorgal dans l'état lamentable d'un pouilleux à la limite de la catatonie et essuyant les pires humiliations sans broncher. Mais où va le monde ?
Heureusement, un voyage digne de celui effectué par Orphée permit à l'enfant des étoiles de reprendre du poil de la bête en ramenant sa chère et tendre du monde "d'en bas", rien de moins. Album remarquable, visuellement attractif, crépusculaire et poétique, bénéficiant d'un scénario classique mais fort poignant, il est encore souvent considéré par beaucoup de fans comme le plus bel album d'une série... qui en compte tout de même 33 à l'heure actuelle.

Cette année ne fut d'ailleurs pas tendre pour des héros souvent mal en point.
Et ce n'est pas le tandem Jeremiah-Kurdy qui dirait le contraire, eux qui se retrouvèrent à patauger dans [i]Les eaux de colère[/i] dans un des albums les plus sinistres et flippants de leurs aventures, avant que le lecteur n'assiste, ébahi, à un étonnant "clash" entre les deux amis. Ainsi, Kurdy resta le grand absent de l'album suivant paru la même année, [i]Un hiver de clown[/i], qui peut-être presque considére comme un huis-clos à la fois bien barré et oppressant.
Spirou et Fantasio connurent aussi quelques difficultés. Non pas celles que générent forcément toute aventure pour le plus grand plaisir des lecteurs mais plutôt un passage à vide côté inspiration des auteurs.
Fournier n'étant plus aux commandes, c'est dorénavant le duo Nic/Cauvin qui allait reprendre un flambeau chétif ayant tout du pétard mouillé avec les albums [i]La ceinture du grand froid[/i] et [i]La Boîte noire[/i]. Convenus dans leur scénario, sans saveur ni charme (également dans le dessin), ces albums anecdotiques furent heureusement peu nombreux et, après cette courte période transitoire, c'est le duo autrement plus inspiré Tome & Janry qui s'occupa de rafraîchir considérablement la série à bout de souffle en lui apportant notamment une touche d'ironie bienvenue.

Le lecteur d'alors fut peut-être tout aussi étonné de découvrir, en plus d'un Thorgal version pallaisson et d'un Kurdy abandonné comme une chaussette puante (et imbibée) par son pote, une couverture de Tif et Tondu avec un Adolf Hitler certes pas très frais mais bien vivant dans le bien nommé [i]Swatiska[/i].
Je me souviens que, moi, je fus étonné par cette incursion dans un "univers adulte chargé d'un Histoire sinistre".
Mais on pouvait toujours compter sur les valeurs sûres d'une BD jeunesse plus légère avec [i]Les Shtroumpfts Olympiques[/i], [i]Le fils d'Astérix, Petits hommes et hommes-singes, La saga de Thorgul[/i] (très en forme, lui !) et un nouvel héros (Zowie) apparu dans Spirou qui connu un premier album que j'avais trouvé bien sympathique : [i]Le Pinceau de cristal[/i].
Mais n'ayant pas trouvé son public, Zowie pouvait toujours s'accrocher à son pinceau, l'échelle lui fut enlevée.
Enfin, dans la catégorie humour (mais d'un tout autre genre), j'ai gardé le meilleur pour la fin avec [i]Shukumeï[/i], première version d'un album des Innomables de Yann et Conrad qui connut tardivement une nouvelle mouture lorsque la série s'étoffa d'autres titres (et d'autres couvertures) dans les années 2000.
Cet album reste encore aujourd'hui pour moi l'un des plus drôles que j'ai pu lire, avec son trio d'anti-héros caustiques, pince-sans-rire, maniant l'humour vache et l'immoralité et qui a l'air sorti de la série M.A.S.H. Un régal pour ceux qui aiment ce type d'humour.

Après avoir épaté tout le monde en sortant, en solo pour l'occasion, sa formidable Foire aux Immortels, Bilal (qui n'en était pas encore à exposer dans des galeries d'art moderne et vendre ses oeuvres à des fils à papa friqué y voyant un bon placement et toc !) retrouvait son compère Pierre Christin pour une [i]Partie de Chasse[/i] froide comme un hiver sibérien et émaillée de références sur les arcanes politiques d'une Russie communiste qui prenait un léger tournant.
Graphiquement superbe, je dois avouer que la première fois que je l'ai lu (trop jeune), je n'ai quasiment rien compris au scénario. A part qu'une exécution planifiée, pour motif évidemment politique, était déguisée en accident de chasse.


[b]Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les héros... et la Force... et la coke[/b]

Voilà, c'est la fin. Non, pas la fin du sujet (ah ?). La fin d'une trilogie dont je ne n'ai pas besoin de dire le nom. Et comme j'ai déjà eu l'occasion de m'étendre sur le précédent volet avec mes souvenirs de marmot béat, je ne vais pas m'éterniser sur celui-ci.
Si ce n'est pour dire que, à la sortie de la salle (et comme beaucoup) je restai sur une impression mi-figue mi-raisin. Une conclusion qui avait certes de la gueule mais dont je ne retiens surtout, au final, que les scènes entre Luke, Vador et l'Empereur dans la dernière partie. Pour le reste... entre le Muppet Show du début, les Bisounours en poil de yacks sur Endor et une attaque (encore une !) d'une seconde Etoile Noire (encore une !), je restai alors et reste toujours sur ma faim.
Toutefois, avec le recul, il ne faut pas se plaindre car tonton Lucas nous préparait bien pire pour la suite...

[i]La Ballade de Narayama[/i] de Shohei Imamura. ? Bien sûr que je l'ai vue, cette Palme d'Or de Cannes 1983 dont tout le monde, j'en suis sûr, se souvient.
C'est un manga, non ?
Non ?
Ah... autant pour moi.
Bref, pendant que Narayama se balladait au milieu des bambous (je n'en sais trop rien, en fait, mais il y a souvent des bambous dans les films japonais), une bande de cobayes... euh... de [i]héros[/i], ayant l'étoffe dont sont faits les rêves (dixit William !) entamait une saga de l'été plus audacieuse encore que celle à laquelle je me suis attelé sur ce forum : le programme Appolo. Ils étaient sept (vous pouvez compter sur l'affiche) comme les nains mais eux ne travaillaient pas dans des galeries de mine : ils côtoyaient les étoiles à bord d'un entonnoir géant aussi rassurant qu'une invention de Gaston. [i]L'étoffe des héros[/i] est une de ces sagas à l'américaine qui font vibrer le spectateur en lui offrant du spectacle, de l'émotion, du rire, des larmes, des sueurs froides et une fierté toute nationale si on est américain. Et doté d'un solide casting de seconds couteaux (Ed Harris, Scott Glen, Fred Ward, Sam Shepard, Dennis Quaid).
incarnant des hommes qui furent un peu les Buzz l'Eclair de leur époque.
Mais l'Amérique ne s'est pas construite qu'avec des héros. Mais aussi avec des salauds.
L'année 1983 vit apparaître un des plus flamboyants d'entre eux, incarné par un Al Pacino plutôt allumé (et au pif poudré) dans le célèbre [i]Scarface[/i] de Brian de Palma. Inutile de se lancer dans une conférence pour évoquer ce film décrivant l'ascension et la chute d'un narco-trafiquant parti de rien et retournant au moins que rien (mais vêtu d'un beau costard blanc).
Scarface fait aujourd'hui l'objet d'un culte débile et malsain auprès d'une certaine catégorie de jeunes demeurés qui se le passerait bien en boucle en écoutant le rappeur 50 cents et pensent naïvement qu'être un gangster c'est trop cool, surtout si on tient son flingue de côté.
En faisant abstraction des qualités du film (mal interprêté par ces mêmes crétins), c'est la raison pour laquelle j'y suis plutôt allergique. Mais je me voyais mal ne pas le mentionner ici.

Si vous aimez le blanc mais nettement moins les flingues et les tronconneuses, si vous aimez les chiens comme Michel Drucker*, vous aviez peut-être fait un "chaleureux" accueil à [i]Antarctica[/i] de Koreyoshi Kurahara, qui fut probablement un des films asiatiques des années 80 à s'être le mieux exporté. Rien d'étonnant étant donné qu'il est quasiment muet et que son histoire, aux allures de survival canin, à ce quelque chose d'universel abordable par tous et à tous les âges. Un peu à la manière de [i]L'Ours[/i] de Jean-Jacques Annaud.
D'autres retiendront surtout le soundrack de Vangelis et ses compositions atmosphériques en phase avec le décor du film.
(*En fait, il vaut mieux ne pas trop les aimer car ceux du film y passent quasiment tous...)
Arnie Cunnigham, adolescent complexé et solitaire, tombait follement amoureux d'une belle pépée plus toute jeune et nécessitant un bon lifting mais au châssis impressionant et répondant au doux nom de [i]Christine[/i].
Ais-je précisé qu'il s'agit d'une voiture ?
Comme Stephen King a toujours été un auteur un peu fleur bleue, la voiture se mettait à écraser, étouffer et broyer quelques riverains avant de finir en rubik cube pendant que le pauvre Arnie se faisait empaler comme un vampire dont il avait à ce stade un peu l'apparence d'ailleurs.
1983 vit le retour d'une série télé culte des années 60, [i]La Quatrième Dimension (Twilight Zone)[/i] grâce à un film à sketches qui reprenaient, remis au goût du jour, quatre épisodes de la série de Rod Sterling et respectivement réalisés par John Landis, Steven Spielberg, Joe Dante et George Miller. Sympathique mais très inégal et finalement anecdotique, le film n'apportant rien de vraiment intéressant par rapport aux épisodes oririginaux si ce n'est la couleur et les effets spéciaux.
Les férus d'informatique et de jeux vidéo firent certainement un bon accueil à [i]Wargames[/i], un film dans lequel un jeune "hacker" surdoué ayant réussi à infiltrer un super-ordinateur de la Défense pas fichu de faire la différence entre une simulation et la réalité, faillit déclencher un conflit nucléaire généralisé. Au final, tout s'arrangea grâce à une partie de Tic Tac Toe (en VF : Le Morpion).
Loin de ses considérations à grande échelle, Coluche étonnait tout le monde dans [i]Tchao Pantin[/i] avec un rôle dramatique qui a fait date depuis, incarnant un employé de station-service désabusé et solitaire se liant d'amitié à un jeune homme paumé dans une banlieue sinistre.
Quant à Bond, James Bond, il affrontait cette année-là huit chattes en furie... euh... non... plutôt une charmante pieuvre... enfin une nana au totem poulpique (je finirai pas y arriver) dans sa treizième aventure : [i]Octopussy[/i].


[b]Encore un dragon, un chacal et deux philosophes sous la douche[/b]

Il est minuit, docteur Lecter ! aurait pu dire l'agent du FBI Will Graham pour éviter de rester jusqu'au dessert en prétextant un coup de pompe mais son sixième sens lui chuchotait que, décidémment, la vie de cet hôte à la courtoisie pourtant exemplaire ne devait pas se résumer à la recette du canard au sang et au Château Laffite 1959. La suite lui donna amplement raison dans ce premier volet de la saga bien connue d'Hannibal paru aux Etats-Unis en 83.
Tim Powers élaborait avec quelques autres écrivains de SF (Blaylock, K.W. Jeter) un sous-genre de la SF promis à un brillant avenir dans les années qui allaient suivre (le steampunk) avec un roman devenu un classique de cette mouvance : [i]The Anubis Gates[/i] ([i]Les Voies d'Anubis[/i] en VF)
Hegel, lui, se baissait inconsciement pour attraper un savon récalcitrant sans se douter que Spinoza se trouvait derrière pour lui expliquer sa théorie de l'en-soi par la pratique dans le très raffiné [i]Spinoza encule Hegel[/i] de Jean-Bernard Pouy.


[b]Rendez-vous au paragraphe 134...[/b]

Le premier titre des Livres Dont Vous êtes le Héros fut publiée en France en 1982 par Gallimard : [i]Le Sorcier de la Montagne de Feu[/i].
Le succès fut immédiat à une époque où les jeux vidéos étaient encore fort rudimentaires et où tout le monde ne pouvait pas s'offrir un PC ou une console.
Mais c'est à partir de 1983 que commencèrent à paraître plusieurs titres par an (quatre pour l'année 83 dans la collection Défis Fantastiques) dont certains sont devenus des classiques dans leur genre : [i]La Citadelle du chaos, la Forêt de la malédiction[/i] ou [i]La Cité des voleurs[/i]. La machine était lancée et les livres se déclinèrent en plusieurs collections thématiques (Sorcellerie, Dragon d'Or, Histoires, Loup Solitaire, etc...). Profitant de l'engouement, d'autres maisons d'édition se lancèrent également dans l'aventure. Toutefois, pour le connaisseur, les titres publiés par Gallimard en Folio Junior demeurent souvent LA référence incontournable.
En y ajoutant la sortie du jeu de rôle Donjons & Dragons, 1983 fut bien l'année- phare du rôliste français... et le retour en force de l'héroïc fantasy.


[b]Faits de beaux rêves, Bambi[/b]

Bien que sorti l'année dernière en fanfare, l'album [i]Thriller[/i] de Michael Jackson ne connut la faveur des ondes en France qu'un an plus tard, avec les incontournables tubes planétaires [i]Billie Jean, Beat it et Thriller[/i]. C'est aussi à ce moment-là que Michael apprit à cirer les parquets avec ses semelles et à reculons s'il vous plaît on applaudit l'artiste.
David Bowie, dont on se demandait à quel excentricité il allait encore se livrer, prenait son monde à contre-pied en se la jouant crooner sobre et invitant le peuple à danser... tout simplement... joue contre joue... ou pas.
Pour faire bonne mesure, les Forbans (dont on ne dira jamais assez l'influence déterminante de leur répertoire dans l'histoire de la musique du 20iè siècle) conjugait aussi à l'impératif en disant "chante !". Et l'increvable Compagnie Créole enfonçait le clou en ajoutant "c'est bon pour le moral".
Même les Schroumpfts entraient dans la danse en schroumpfant en coeur. Une véritable épidémie, quoi !
Toute cette agitation et cette déplorable bonne humeur finissant par fatiguer, Jakie Quartz crut bon de faire une mise au point sur les images de sa vie alors que la très "bilalienne" Annie Lennox envoyaient de doux rêves pendant que son compère Dave Stewart tournoyait dans un champ avec un violoncelle au milieu des vaches (??). Qui a dit que le psychédélisme était mort ? Les Red Hot Chili Peppers se formaient avant d'envoyer la sauce (épicée) pendant que les membres de Kiss se montraient pour la première fois sans leur maquillage et ce n'était pas beau à voir. Enfin, dans l'Hexagone, Christophe essayait de nous convaincre qu'avec les filles il avait un succès fou mais il avait peut-être oublié un L dans le mot.


Comme l'aurait dit Forrest Gump sur son banc : "et c'est tout ce que j'ai à dire sur cette année-là"
Prochainement, nous ferons un bond de quatre ans pour atteindre l'année 87 avant de s'aventurer vers quelques crus des 90's.
Comme d'hab', vous trouverez plus bas l'inévitable catalogue des principales productions sorties au cours de l'année.
Cut !




[center][size="6"]1983[/size][/center]


CINEMA

[u]Principales sorties en salles en France[/u]

2 février : À la recherche de la panthère rose de Blake Edwards.
15 juin : Octopussy de John Glen.
16 novembre : À nos amours de Maurice Pialat.


[u]Principaux films de l'année[/u]

Le Retour du Jedi de Richard Marquand
Scarface par Brian de Palma
Monty Python : Le Sens de la vie
Christine de John Carpenter
L'étoffe des héros de Philip Kaufman
Wargames de John Badham
Le Jour d'après de Nicholas Meyer
Tchao Pantin de Claude Berri
À bout de souffle, made in USA de Jim McBride
La Quatrième Dimension par John Landis, Steven Spielberg, Joe Dante et George Miller.
Antarctica de Koreyoshi Kurahara


[u]Festivals[/u]

Cannes
La Ballade de Narayama de Shohei Imamura remporte la Palme d'or au Festival de Cannes.

Autres festivals

Oscars
Tendres Passions de James L. Brooks remporte l'Oscar du meilleur film.

Césars
Meilleur film : La Balance de Bob Swaim


[u]Box-Office France[/u]

1. Les Dieux sont tombés sur la tête 5 950 061 entrées
2. L'Été meurtrier 5 137 040 entrées
3. Le Marginal 4 956 822 entrées
4. Les Compères 4 847 229 entrées
5. Le Retour du Jedi 4 243 984 entrées



BANDES DESSINEES


[u]Évènements[/u]

28 au 30 janvier : 10e Festival international de la bande dessinée d'Angoulême : Festival d'Angoulême 1983.
22 mars : Le Chat de Philippe Geluck apparaît dans les pages du journal belge Le Soir.
octobre : Aux États-Unis, sortie de American Flagg! #1 (série de science-fiction "cyberpunk" avant-gardiste par Howard Chaykin), chez First Publishing
novembre : Sortie de The Mighty Thor #337 (Walter Simonson reprend le scénario de Thor, jusqu'au #382), chez Marvel Comics
Philippe Dupuy et Charles Berberian se rencontrent et entament une association à succès.


[u]Albums parus[/u] :

A
Adolphus Claar (Yves Chaland)
Les Archanges de Vinéa
Au-delà des ombres (Thorgal)
Aventure en jaune (Les Innomables)
B
Baston Labaffe no 5 : La Ballade des baffes
La Belette (Comès)
Black Face (Les Tuniques Bleues)
La Blanche morte
Bloody Mary
La Boîte noire (Spirou et Fantasio)
C
Capitaine Ryan
La Ceinture du grand froid (Spirou et Fantasio)
La Conque de Ramor (La Quête de l'Oiseau du Temps)
D
Daisy Town (Lucky Luke)
La Dernière Carte
Le Destin de Monique
E
Les Eaux de colère (Jeremiah)
L'Enfer des épouvantails
L'Enfer du jour
L'Envers du décor
F
Le Fils d'Astérix
Fingers
La Flèche de sang
J
La Jeunesse de Corto Maltese
M
Maison, sucrée maison
Le Maléfice vaudou
Mission Apocalypse
Les Murailles de Samaris (Les Cités Obscures)
N
Neal et Sylvester (Jonathan)
O
Opération Camembert
Oui nide iou
P
Partie de chasse
Petits hommes et hommes-singes
Le Pinceau de cristal (Zowie)
Q
Les Quatre Doigts du Dieu Lune (Papyrus)
R
Ragots intimes (Les Bidochons)
S
La Saga de Thorgull (Le Scrameustache)
Les Schtroumpfs olympiques
La Septième Porte
Sibylline et le Chapeau magique
Souvenirs d'un jeune homme
Swastika (Tif et Tondu)
T
La Traversée du disert
U
Un hiver de clown (Jeremiah)



LIVRES

Emmanuel Carrère : L'Amie du jaguar (premier roman)
Jean Hamila : À qui ai-je l'honneur
Joseph Joffo, Le Cavalier de la Terre promise
Sony Labou Tansi (congolais) : L'Anté-peuple
Roger Martin du Gard : Le Lieutenant-colonel de Maumort
Jean-Bernard Pouy : Spinoza encule Hegel
Philippe Sollers : Femmes
Doris Lessing : Les Enfants de la violence
Stephen King : Christine
Thomas Harris : Red Dragon


Les Livres dont vous êtes le héros
Défis fantastiques N°2 : La citadelle du chaos
Défis fantastiques N°3 : La forêt de la malédiction
Défis fantastiques N°4 : La galaxie tragique
Défis fanatstiques N°5 : La cité des voleurs



MUSIQUE


[u]Évènements[/u] :

mars : David Bowie sort Let's Dance, énorme succès de cette année.
5 au 10 avril : 7e édition du Printemps de Bourges
30 avril : mort du bluesman Muddy Waters
16 mai : Première exécution du Moonwalk par Michael Jackson lors du festival Motown (sur le titre Billie Jean)
28 mai : début en Californie du grand festival rock de trois jours : US Festival'83.
20 août : La station pirate anglophone Radio Caroline reprend ses émissions au beau milieu de la mer du Nord.

été : après la sortie de l'album War en avril, U2 donne un concert au Red Rocks de Denver qui sera enregistré pour l'album Under a Blood Red Sky. U2 est élu groupe de l'année par le magazine Rolling Stone
18 septembre: les membres du groupe heavy metal Kiss apparaissent pour la première fois en public sans leurs maquillages.
mi-septembre : la chanson Sweet Dreams (Are Made of This) de Eurythmics est n°1 aux États-Unis
Le groupe de rap Run DMC sort ses premiers disques.
Formation du groupe de rock californien Red Hot Chili Peppers.
Formation du groupe de rock français Les Thugs.
Renaissance du rock progressif avec l'album Script for a Jester's Tear de Marillion.
2 décembre : Première diffusion du clip Thriller de Michael Jackson.


[u]Principaux albums de l'année[/u]

Francophones

L'Opéra du pauvre - Léo Ferré
État d'urgence - Bernard Lavilliers


Anglophones

Balls to the Wall - Accept
Flick of the Switch - AC/DC
Lungs - Big Black
No Parole From Rock & Roll - Alcatrazz
Forged in Fire - Anvil
Lesson Well Learned EP - Armored Saint
Into the Unknown - Bad Religion
A Walk Across The Rooftops - The Blue Nile
Caribbean Sunset - John Cale
Johnny 99 - Johnny Cash
Colour By Numbers - Culture Club
Head over Heels - Cocteau Twins
Feast - The Creatures
Let's Dance - David Bowie
Punch the Clock - Elvis Costello & the Attractions
Da Da - Alice Cooper
Für immer - D.A.F.
Construction Time Again - Depeche Mode
Pyromania - Def Leppard
Canterbury - Diamond Head
Holy Diver - Dio
Breaking the Chains - Dokken
Seven and the Ragged Tiger - Duran Duran
Secret Messages - Electric Light Orchestra
She's so unusual - Cyndi Lauper
Europe - Europe
Sweet Dreams (Are Made of This) - Eurythmics
Another brick - Fake
Fastway - Fastway
Out For Blood - Lita Ford
What Funk? - Grand Funk Railroad
Samurai - Grand Prix
Rock 'n' Soul, Part 1 - Hall and Oates
Back to the Mystery City - Hanoi Rocks
Self-Destruction Blues Hanoi Rocks
The Luxury Gap - Heaven 17
No Rest For The Wicked - Helix
Riding with the King - John Hiatt
Metal Circus - Husker Du
Piece of Mind - Iron Maiden
Waylon & Company - Waylon Jennings
Take It to the Limit - Waylon Jennings & Willie Nelson
Too Low for Zero - Elton John
Shine On - George Jones
Frontiers - Journey
Fire Dances - Killing Joke
Lick It Up - Kiss
Headhunter - Krokus
Pipes of Peace - Paul McCartney
Into Glory Ride - Manowar
Script for a Jester's Tear - Marillion
Confrontation - Bob Marley and the Wailers
Melissa - Mercyful Fate
Kill 'Em All - Metallica
Assault Attack - The Michael Schenker Group
Built to Destroy - The Michael Schenker Group
Shout at the Devil - Mötley Crüe
Another Perfect Day - Motörhead
Sound Elixir - Nazareth
Nena - Nena
Take it to the River - Willie Nelson
Tougher than Leather - Willie Nelson
Without a Song - Willie Nelson
Dazzle Ships - Orchestral Manoeuvres in the Dark
Power, Corruption & Lies - New Order
Trouble in Paradise - Randy Newman
American Made - The Oak Ridge Boys
Bark at the Moon - Ozzy Osbourne
Metal Magic - Pantera
Principle of Moments - Robert Plant
Urban Dancefloor Guerillas - P-Funk Allstars
The Final Cut - Pink Floyd
Works - Pink Floyd
Everywhere at Once - The Plimsouls
Break Out - The Pointer Sisters
Synchronicity - The Police
1999 - Prince
Quuensryche EP - Queensryche
Metal Health - Quiet Riot (American debut)
Bent out of Shape - Rainbow
Subterranean Jungle - The Ramones
Ratt EP - Ratt
All for One - Raven
Neruda - Red Rider
Murmur - R.E.M.
Can't Slow Down - Lionel Richie
The High Road - Roxy Music (live)
Vladimir Ilitch - Michel Sardou
Hearts and Bones - Paul Frederic Simon
Nocturne - Siouxsie and the Banshees
Show No Mercy - Slayer
Mommy's Little Monster - Social Distortion
Confusion is Sex - Sonic Youth
Southern Death Cult EP - Southern Death Cult
Works - Status Quo
Right or Wrong - George Strait
Steeler - Steeler
Suicidal Tendencies - Suicidal Tendencies
The Hurting - Tears for Fears
Life - Thin Lizzy
Thunder and Lightning - Thin Lizzy
Hand of Kindness - Richard Thompson
Speaking in Tongues - Talking Heads
Never Surrender - Triumph
You Can't Stop Rock & Roll - Twisted Sister
Lost in the Feeling - Conway Twitty
Merry Twistmas - Conway Twitty
Faster Than The Speed Of Night - Bonnie Tyler
War - U2
Under a Blood Red Sky - U2
Peace Thru Vandalism - The Vandals
Texas Flood - Stevie Ray Vaughan
At War With Satan - Venom
Violent Femmes - Violent Femmes
Swordfishtrombones - Tom Waits
Even the Strong Get Lonely - Tammy Wynette
Good Love & Heartbreak - Tammy Wynette
90125 - Yes
Mean Streak - Y&T
You Gotta Say Yes to Another Excess - Yello
Zebra - Zebra


[u]Succès de l'année en France[/u]

Chante - Les Forbans - N°1 de l'année
Succès fou - Christophe - N°16 de l'année
Comme toi - Jean-Jacques Goldman - N°26 de l'année
Let's Dance - David Bowie - N°9 de l'année
Beat it - Michael Jackson - N°4 de l'année
Billie Jean - Michael Jackson - N°5 de l'année
Sweet dreams - Eurythmics - N°13 de l'année
What a Feeling - Irene Cara - N°2 de l'année
Comment ça va - The Shorts - N°3 de l'année
Juste une mise au point - Jakie Quartz - N°10 de l'année
C'est bon pour le moral - La Compagnie Créole - N°33 de l'année
Les Schtroumpfs - Dorothée - N°11 de l'année
Maniac - Michael Sembello - N°49 de l'année
L'italiano - Toto Cutugno - N°8 de l'année
Vladimir Illitch - Michel Sardou - N°41 de l'année
Le rital - Claude Barzotti - N°6 de l'année
Total Eclipse Of The Heart - Bonnie Tyler - N°15 de l'année


JEUX DE SOCIETE

version française de [i]Donjons et Dragons[/i], dite « la boîte rouge », Transecom
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hannn purée, le vieux coup de blues en ouvrant le post et en découvrant les images
:mellow:

D&D... les films.... Les LDVELH
:mellow: :mellow: :mellow:

J'ai acheté la forêt sur l'ipad (et sorcery aussi et quelques 'nouveaux') mais ça le fait pas (les applis sont bien faites, j'ai juste pas envie, alors que je pourrais aller refaire le livre, le vrai par contre (enfin peut-être))
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[quote name='poseidon2' timestamp='1373614786' post='164540']Sinon je vois que tu as allégrement sauté mon année de naissance ! pêtit canaillou ![/quote]
Tu es né en 82 ? Désolé. Mais j'avais moins de choses à dire pour cette année-là.
Mais c'est vrai que je suis quand même un petit canaillou [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img]

Les LDVELH, cela a été aussi une période mémorable pour moi. Je devais en avoir une trentaine (dans l'édition de l'époque) mais j'ai commis le péché de tout revendre il y a quelques années.
En plus, dernièrement chez mon libraire, une femme en cherchait pour son fils.
Elle a justement acheté les rééditions de La forêt de la malédiction et La cité des voleurs sur mon conseil. Mais ces éditions sont, hélas, bien plus moches que celles d'avant. [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/dry.gif[/img]


[quote]Haaa Pélisse avait certains arguments aussi pour convaincre un jeune ado ![/quote]
Oui... à l'époque.
Mais avec le temps (et l'âge venant), j'ai plutôt fini par la voir davantage avec les yeux de Bragon.
Du coup, il s'en dégage une émotion d'un tout autre genre quand j'y repense. Quelque chose de plus profond. Un changement venant peut-être d'un instinct paternel que je ne me connaissais pas et qui se déclare sur le tard. [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img]

Pas de doute : j'deviens vieux. [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img]
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