Lâcher Prise

[poseidon2]

[center][url="http://www.bdfugue.com/letting-it-go?ref=44"]<img src="http://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/1/image/300x397/17f82f742ffe127f42dca9de82fb58b1/9/7/9782754809757_1_75.jpg" HEIGHT=320 WIDTH=240/>[/url][/center]

[b]Série :[/b] Lâcher prise
[b]Scénario :[/b] Miriam Katin
[b]Dessin :[/b] Miriam Katin
[b]Genre :[/b] Romab graophique
[b]Edition :[/b] Futuropolis
[url="http://www.bdfugue.com/letting-it-go?ref=44"][b]Acheter sur BDfugue[/b][/url]

[b]Résumé :[/b][i]
Suite indirecte (car soixante plus tard) de Seules contre tous, Lâcher prise nous montre Miriam Katin, maintenant devenue adulte, essayer de comprendre son fils Ilan, qui a décidé de déménager à Berlin et d'épouser une européenne. Terrible ironie de l'histoire car pour cela, il peut bénéficier de la nationalité hongroise car sa mère est née en Hongrie. Pour Miriam, c'est l'horreur. Berlin et la Hongrie sont les symboles du nazisme, de la guerre et du communisme. Tous ses traumatismes remontent à la surface, la rendant physiquement malade. À 70 ans, après un début de carrière tardif, ce second album de Miriam Katin prouve que l'expérience de la vie et la jeunesse d'esprit font bon ménage. Utilisant à merveille la couleur, ce nouveau chef d'oeuvre de Miriam Katin est un livre unique. Ce roman autobiographie raconte avec finesse et humour une histoire unique, manipulant avec merveille l'intime et l'universel. De la douleur et la colère, Miriam Katin passe doucement à l'apaisement, prenant le temps de regarder autour d'elle, de s'attarder sur les choses qu'elle aime, le ciel, la rivière, New York, sa famille. Un message positif à même de toucher le plus grand nombre.[/i]

Après la relecture de Seules contre tous, je dois dire que je m'attendais à une autre pépite de Miriam Katin.
Et bien j'ai été déçu. Même si je dois avouer que j'en demandais beaucoup, j'ai trouvé cet album ci un peu fade. Complétement encré sur les préjugés anti allemands de Miriam, on tourne rapidement en rond. Le voyage en Allemagne nous met certes l'eau à la bouche mais met du temps à arriver. Et une fois qu'il arrive il est très vite balayer et tout se rapporte toujours à un apriori négatif.

Je comprends bien qu'en tant que survivante de la guerre, Miriam Katin est l’Allemagne et les allemands en horreurs et je ne critique pas ça. Je critique la longueur de cette BD. On comprend qu'une œuvre auto biographique puisse servir d’exutoire à un auteur mais de là à ressasser les mêmes idées durant autant de pages.... ça endort.

On comprend très vite le pourquoi de cette haine farouche mais on s'ennuie très vite car cet approche n'est pas beaucoup plus développé que "je n’aime pas les allemands ! Tous les mêmes !". C'est dommage car la relation avec son fils est plutôt intéressante et aurait mérité une plus grosse part de l'album.

Dommage.

[b]Ma Note :[/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/2.5.png[/img]