L'Armée De L'Ombre - Tome 2 - Le Réveil Du Géant

[Cox]

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[b]Série[/b] : L'armée de l'ombre
[b]Titre[/b] : Le réveil du géant
[b]Genre[/b] : Guerre
[b]Scenario[/b] : Olivier Speltens
[b]Dessin[/b] : Olivier Speltens
[b]Couleur[/b] : Oivier Speltens
[b]Editeur[/b] : Paquet
[b]Parution[/b] :19/02/2014
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[i]Olivier Speltens évoque, avec ce deuxième album de l’Armée de l’Ombre, le véritable tournant de la Seconde Guerre mondiale. La bataille de Koursk est le symbole du revirement, où la victoire des troupes soviétiques face aux Allemands devint possible.
Kessler et ses camarades se retrouveront projetés dans cette tourmente de fer et d’acier ou des milliers d’hommes ont perdu la vie, broyés par les innombrables machines de guerres mises en place par les deux camps.

Ces multiples facettes d’un même combat ôteront la jeunesse et les illusions du jeune soldat Kessler ; lui révélant impitoyablement les pires horreurs que peut générer la nature humaine.

Un récit fort, un dessin réaliste et puissant pour lequel l’auteur s’est inspiré de récits de soldats tels que August Von Kageneck (La Guerre à l’est), Guy Sajer (Le Soldat oublié) ou encore Hans Rüdel (Pilote de Stuka) dans un souci de véracité historique... [/i]

J’avais déjà pu dire par le passé tout le bien que je pense du projet d’Olivier Speltens. Il nous délivre ici le deuxième tome de sa série « L’armé de l’ombre », un récit fictif de jeunes combattants allemands sur le front russe durant la deuxième guerre mondiale. Tout d’abord, il nous raconte la vie quotidienne d’un trouffion de base sans idéologie dont la principale préoccupation et de survivre.

Ce deuxième tome donne tout son sens au titre de la série puisqu’elle nous raconte la bataille de Koursk, la plus grande bataille de la deuxième guerre mondiale et sans doute la plus grande défaite de l’armée allemande, la bataille de Stalingrad est plus connue du fait de son côté symbolique. Ais surtout elle nous montre que l’invincible Wehrmacht devient une armée de fantômes qui n’a plus qu’un but : se sortir de l’enfer.

Le travail de Speltens est formidable dans la mesure où il ne cherche pas à aseptiser la guerre, il essaie de nous la rendre avec toute son horreur aussi bien physique que psychologique. Un travail proche de celui de Dimitri en son temps.

Olivier Speltens nous délivre ici un récit prenant et une série qui va très vite se révéler comme incontournable dans la bande dessinée de guerre.


[b]note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.5.png[/img]

Cox