Big Bill Est Mort

[Cox]

[center][url="http://www.bdfugue.com/big-bill-est-mort-94435?ref=44"]<img src="http://www.paquet.li/bd/sites/default/files/styles/ic_album/public/bd/couverture/big-bill-3d.png" HEIGHT=320 WIDTH=240/>[/url][/center]

[b]Titre[/b] : Big Bill est mort
[b]Genre[/b] : Wander Antunes
[b]Dessin[/b] : Walter Taborda
[b]Couleur[/b] : Vance Caines
[b]Editeur[/b] : Paquet
[b]Parution[/b] :23/04/2014
[url="http://www.bdfugue.com/big-bill-est-mort-94435?ref=44"][b]Acheter sur BDfugue[/b][/url]

[i]Jeune noir flambeur, beau parleur et séducteur, Big Bill, l’enfant rebelle du pays, est retrouvé pendu devant la maison de sa mère. Un scénario puissant servi par un dessin remarquable.

Big Bill est mort, et il n’a pas fini de se balancer au bout de sa corde. Aux pieds de leur frère défunt, Jim et Buck cherchent parmi les nombreux ennemis de Big Bill celui qui aura mis sa vengeance à exécution. Linus, qui n’apprécia pas que sa femme passe entre les mains d’un noir, Josh qui, part dépit, menacera Big Bill de le tuer si celui-ci ne saisissait pas sa chance immédia- tement, ou bien Chass qui reçut pour ses insultes racistes une correction dont il se souvient encore ? Et ce corps que Jim et Buck doivent encore laisser en place, en attendant que le shérif prenne le temps de relever les indices de la scène du crime...
[/i]

Big Bill est mort est une chronique sociale sur fond de racisme et d’anticommunisme dans les Etats-Unis des années cinquante. Dans une région où le racisme suinte naturellement de la peau des blancs, l’assassinat d’un jeune noir ne suscite pas l’intérêt de la police locale. Les deux frères de la victime vont partir à la recherche de son meurtrier et avec l’aide inattendue d’un jeune couple de blancs communistes vont obtenir vengeance.

A la lecture, on remarque que l’album est conçu comme un diptyque (une première partie concernant la découverte du corps ainsi que la liste des ennemis de Big Bill, la deuxième partie reprenant quant à elle la circonstance de la mort de Big Bill et l’élimination de ses assassins) auquel on aurait ôté le superflu pour ne laisser que l’essentiel pour en faire un one shot. Un choix qui se révèle judicieux, qui permet à l’histoire de garder un rythme élevé.

L’histoire apparait plus comme un western moderne, d’une révolte contre l’ordre sociale établie.

Le dessin de Taborda que j’avais critiqué dans la série Malouines chez le même éditeur, est de bien meilleur qualité dans cet album, il n’hésite pas à jongler entre le dessin réaliste et la caricature afin d’exagérer les traits des visages des différents protagonistes.

La réédition de cet album (2005 chez le même éditeur) est l’une des excellentes surprises de ce mois d’avril.

A découvrir.


[b]note[/b] :[img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/4.5.png[/img]


Cox