Johnson M'A Tuer

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[b]Série :[/b] Johnson m'a tuer
[b]Scénario :[/b] Theillier
[b]Dessin :[/b] Theillier
[b]Genre [/b] : Reportage
[b]Edition :[/b] Futuropolis
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[b]Résumé :[/b][i]Johnson m'a tuer n'est pas une fiction, mais un reportage, ou plutôt un témoignage, celui de Louis Theillier qui raconte, de l'intérieur, la lutte des ouvriers et des employés d'une usine qui fabrique des catalyseurs pour les grandes marques de l'automobile. Cette usine, située à Bruxelles, appartient à une multinationale anglaise (Johnson Matthey), emploie des ouvriers belges et a délocalisé en Macédoine. Haute technologie, haute qualification des ouvriers et employés, un groupe bénéficiaire, mais des ouvriers et des employés « trop chers », pour reprendre l'antienne cynique de la direction de Johnson Matthey. D'où la délocalisation et trois cents personnes sur le carreau, certaines travaillant sur le site depuis vingt-cinq ans. C'est l'Europe ultra-libérale dans toute sa « splendeur ». Même s'il est titulaire d'un diplôme d'arts plastiques, Louis n'est pas un professionnel de la bande dessinée. C'est un ouvrier, employé dans l'usine Johnson Matthey depuis cinq ans. Il est donc acteur et témoin. Et son témoignage, en mettant en scène et en dessinant ses camarades avec talent, en racontant les doutes, la rage, le dégoût, mais aussi l'enthousiasme, l'espérance, la fraternité, la lutte, est exceptionnel.
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En cette période de crise, les exemple de lutte des classes se multiplies. Des exemples ou l'on peut voir que sous l'argument : c'est la crise, il faut savoir se serrer la ceinture, des grandes multinationales cachent des délocalisations non justifiées et entièrement faites pour faire du profit. Nous l'avions deja dans le "remeber" sur "LIP" paru chez Dargaud. En voici un exemple plus recent chez Futuropolis.

Mais si le fond est encore une fois intéressant, ce "Johnson m'a tuer" à deux defaut : le premier n'est pas de son fait mais si on a lu LIP, on a un eu l'impression de l'avoir deja lu. C'est pas mal car on se rend compte qu'en 30 ans cela a empiré plus qu'autre chose. Mais d'un coté lecture pure cela fait "déjà vu". L'autre défaut c'est sa longueur.

Je suis d'accord qu'il ne faut pas galvauder le malheur des gens et qu'il aurait peut être été indécent de raconter cette histoire à la va vite. Mais ce reportage manque d'un coté un peu plus humain. Il est on ne peut plus factuel c'est sur. Mais on voit tellement des petits bout de chacune des personnes qu'on ne s'attache à aucune vraiment. On se trouve donc rapidement en train de se demander quand est ce que cela va finir.

Surtout qu'on se doute malheureusement bien que cela ne finira pas forcement bien pour les employés de Johnson.
En bref un sujet intéréssant sortit peut être un peu trop près d'un autre sur le même sujet et un petit trop long.

Pos², un peu long

[b]Ma Note :[/b][img]http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.0.png[/img]